Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
patrice.faubert.over-blog.com
Articles récents

Cybermonde, cyberespace, cyberguerre, cyberterrorisme

25 Septembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

47 millions d'Alzheimer
Dans le monde, c'est pas une chimère
Et l'aidant
Qui meurt d'épuisement
Une personne sur quatre
De plus de soixante ans, d'Alzheimer, se fera battre
Et vivre plus longtemps
Dans un monde compétitif et violent
Un rêve, cela n'est pas forcément
Quand c'est, pour tout, le parcours du combattant
Et que dans le même temps
A Paris, 7000 femmes
Sans domicile, déambulent dans la rue
Pour personne cela n'est un drame
Elles se cachent la nuit, pour ne pas être vues
Pourtant, sur tous et toutes, cela peut tomber dessus
Car le salaire moyen en France
N'est d'aucune outrecuidance
2200 euros par mois
Pas de quoi pavoiser, ma foi
Et puis de moins en moins de boulot
Et de plus en plus de robots
Sans compter que 98 pour cent
Des boîtes françaises, c'est moins de 50 salariés
Pas question que je le taise, c'est une réalité
Avec donc la peur de se faire licencier !
En pleine époque
Du tout numérique, le reste fait toc
Virus et logiciels malveillants
Des armes nouvelles pour le cyber guerrier
A son temps, l'on est collé
De la cyberattaque
Contre, par exemple, l'Iran et son arsenal nucléaire
Comme en cosmologie, le trou de ver
Services secrets toujours en traque
Comme surtout la NSA, fondée en 1952
Dont le budget actuel est de 10 milliards de dollars
Pour les militaires, aucun Etat n'est avare
Forcément, tout Etat est policier et militaire, pas de hasard
Cybermonde, cyberespace, cyberguerre, cyberterrorisme
De nouveaux habits pour le capitalisme
Piratage industriel et sécurité informatique
Cybersécurité et sabotage informatique
Mais parfois l'excès de protection
Peut justement être une nuisance à toute protection
Beaucoup trop d'attaques
Qui rendent le cybermonde patraque
Comme autant d'invisibles matraques !
Et sur le marketing de la peur
Beaucoup font leur beurre
Dans le secteur humanitaire
Dans le secteur militaire
Et pour citer, de mémoire, me donnant raison, dans les faits
Ancien directeur DGSE, des services secrets français
Il s'agit de ( né en 1942 ) Alain Juillet

" Parce que nous n'avons pas d'amis, nous avons des ennemis, nous
avons des partenaires, nous avons des gens avec qui nous avons
des relations économiques, avec qui nous collaborons, mais nous
n'avons pas d'amis "

C'est malheureusement tout pays
Qui d'un autre pays est l'ennemi
Et aussi de tout individu
Qui est de tout individu, l'ennemi, devenu
Il faut voir tout l'espionnage
Si ainsi, c'est mieux dans une autre cage
Chaque pays avec sa propre rage
Où tout individu, du fascisme ambiant, est l'otage !
Mais je suis un pêcheur de lune
Je suis seul derrière ma dune
Moi qui suis un obsédé sexuel
Fantasmant de toutes les femelles
De ma bouche, téter toutes leurs mamelles
Certes, les femmes ne sont pas des vaches laitières
Ne nous fâchons pas, c'est de l'imaginaire
Donc, liquidation générale
De tout un commerce en général
Car du capital
C'est toujours l'arme fatale
Policiers, gendarmes, militaires
Et de tout ce qui les sert
Et de tant d'autres métiers
Qui ne sont justement que des métiers
Pour empêcher la vie
Pour empêcher l'harmonie
C'est-à-dire l'anarchie !
Il faut récupérer la récupération
La retourner, et décortiquer la réaction
Et même si les 0 et les 1, cyber
Pour de nouvelles guerres
C'est toujours en toute opportunité
L'inusable union sacrée
Le fascisme à l'alibi du patriotisme
Le fascisme libéral de l'union sacrée
Surveiller toutes les populations
Surveiller toutes les communications
Plus aucune présomption d'innocence
Tout le monde suspect, nouvelle danse
Europe, monde
La NSA nous inonde
Et des vétérans de la NSA
Pour dénoncer la collusion Bush et Obama
Mais ils ont été dégradés, perquisitionnés
Ruinés et publiquement humiliés
Ils ne seront même pas retraités
De toutes façons
Tous les services secrets le font
D'ici ou d'ailleurs, souvent sans aucune fuite
Mais pas toujours, voilà ( né en 1983 ) Snowden, comme dynamite !
Des secrets de Polichinelle
Car, tout se sait, sur toi, sur moi, sur ils, sur elles
En effet, nous vivons dans une poubelle
La planète Terre fut pourtant si belle
Ainsi, en France
Il y a encore quelques années
10 pour cent de plus de ( dichlorodiphényltrichloroéthane ) DDT
Et l'on retrouve de l'arsenic
Encore dans la terre, ancienne technique
C'est comme aussi un secret Défense
Puisque personne ne s'en offense
Comme aussi
Les maladies en fonction des pays
Elle ne sont vraiment étudiées
Que si elles menacent les pays développés
L'économie fabrique la raison
Car, c'est la raison de l'économie
Et des populations entières
De par l'économie forcément guerrière, se laissent faire
Certes
Tout leur est caché
Tout mensonge avec une part de vérité
Comme en France, les enfants handicapés
670.000 dont 9000 seulement en milieu ordinaire
C'est-à-dire dans un milieu scolaire
Or, toute exclusion sociale est réactionnaire
La France un pays si retardé
Qu'il faut partir, s'exiler
Pour mettre son enfant handicapé
Comme en Belgique, dans une école spécialisée
En effet, le handicapé vit dans un rythme biologique
Il faut donc l'adapter au rythme économique
Pour les enfants handicapés, il y a beaucoup d'écoles en Belgique
Qui savent aussi gérer le trouble du spectre autistique
Et finalement, à bien y penser
Le système fasciste libéral sait aussi bien nous surveiller
Nous orienter, nous conditionner, nous dresser
Comme des enfants handicapés
Toute une économie aliénée
Et tant de gens angoissés
Des crises d'angoisse
Troubles alimentaires, gestes répétés
Toute une poisse
Du système fasciste libéral aliéné
Nous sommes comme des enfants handicapés !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique de psychosomatique

22 Septembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

D'autres solutions sont cherchées
Pour sauver un monde condamné
Comme le sel pour les moteurs
Pour la technologie, nouvelle saveur
Sachant que
Un gramme de sel par litre d'eau douce
Considérant que
Trente grammes de sel par litre d'eau de mer
Le temps technologique
N'est que du temps psychologique
De la matérialité du temps historique
Comme la banque du Vatican
Et toutes sortes de représentants
Institut pour les oeuvres de la religion
Mafia, criminalité, le détournement de fonds
Une banque criminelle
Et un pape qui démissionna à cause d'elle
C'est-à-dire pour une poubelle
Et toutes les banques sont criminelles
De la mafia, blanchir les fonds
Toute religion est une corruption
Le Vatican, c'est six millions d'euros
35000 comptes anonymes, où règne le faux
Cela pue le fascisme
Le tout venant du capitalisme
Pour sauver l'Etat du Vatican
Un coup de balai bien savant
Le capital sait y faire
Pour recadrer ses annexes réactionnaires !
Les corruptions de la religion
Les religions de la corruption
Comme les mariages blancs tarifés
Encore un commerce organisé
Les prostitutions sont diverses
La marchandise organise tout par des averses
Si tout était gratuit
Là, où l'économie est une industrie
Si il n'y avait plus aucune nationalité
Plus personne ne serait à marier
Le monde de l'argent
Est totalement dément
Le monde du crime, du financement
Des trafics divers, forcément
Marchandise de l'addiction
Addiction de la marchandise
Le monde entier y est addicté
Le monde entier y est prostitué !
Le capital peut donner
Et reprendre d'un autre côté
Comme pour en France, le minimum contributif
Dont je suis un actif
628 euros par mois
Mais avoir les trimestres cotisés
C'est la loi, même en ayant toujours chômé !
Puis après, l'ancien minimum vieillesse
Maintenant, avec la novlangue, c'est l'ASPA, comme une liesse
Allocation spécifique pour les personnes âgées
A bientôt 65 ans, je peux postuler
800 euros par mois
Pas encore la vie de roi
Et l'aide complémentaire santé
Plus de CMU, l'ACS pour remplacer
Et ce qui est donné d'un côté
Est donc repris d'un autre côté
Car l'allocation logement peut diminuer
La bureaucratie sait bien tout étudier
Mais pour un pauvre comme moi
Je ne regrette rien, le dire, je le dois
Et même cent euros de plus par mois
C'est toujours bon à prendre, ma foi
Certes, ce sont des aumônes étatiques
Par calcul politique,, pas par générosité économique !
Et au fond, tout est économique
Elle se transforme en psychosomatique
Pas étonnant si ainsi
Huit françaises et français sur dix, et oui
Souffrent de maladies de la peau
Des hommes, des femmes
La peau est un organe, notre rame
Et il convient de la laver
Même si cela peut étonner
Avec le moins de savon possible
Avec de l'eau, sans être risible
Car il y a la gale
Des gens propres, à chacune, à chacun, sa malle
De la contamination
De la procuration
De la transmission
Et toujours l'eczéma, encore la syphilis
Hier les pères, de nos jours, les fils
Le psoriasis, cinq pour cent de la population française
La psychosomatique partout à son aise
Sans compter
Des expositions solaires immodérées
Et des cancers sous-cutanés
Dans le monde, des dizaines et dizaines de milliers
Beaucoup de seniors
Moins de juniors
Les sociétés ont des maladies
De leurs mentalités, c'est ainsi
Et si dans une sotte société
Tout métier est un sot métier
Car forcément, il renforce cette société
Il y a aussi le pire par rapport à d'autres
De la répression, du contrôle, profusion d'apôtres
Les contrôleurs et contrôleuses dans les transports
Qui aux pauvres font du tort
Les militaires, les policiers
Les notaires, les huissiers
Hommes et femmes politiques
Et autres petits ou grands truands, du mimétique
Toute une grande inhumanité
Toute une grande inutilité
La politique c'est de l'opportunité
Avant la question de l'idée
C'est l'individu caméléon
Le vent tourne, comme les convictions
En voici un exemple étrange, mais type
Très méconnu, pourtant énigmatique
Feu ( 1878 - 1945 ) Georges Valois
Qui en la palinodie, fit acte de foi
Tour à tour, anarchiste, monarchiste
Républicain syndicaliste, abondanciste
Puis résistant au nazisme
Déporté à Bergen-Belsen, jusqu'au-boutiste
Ce fondateur du fascisme français
En 1925, étonnant, mais c'est un fait
Et son livre le plus surprenant
En 1928 " L'homme contre l'argent "
Mais l'idéologie du mouvement
N'est que le mouvement de l'idéologie
Qui n'est toujours que le même mouvement
Et de ce fait, rien n'est vraiment surprenant
L'autorité est toujours du même tenant
Si l'anarchie est hors l'autorité
L'idéologie anarchiste est déjà une autorité
100.000 années-lumière, diamètre de notre galaxie
Tout ce qui mesure, fige, seule l'anarchie est infinie !
Mais pas comme dans les transports en commun
Des pannes dans le métro parisien
Comme si l'on n'y pouvait rien
Et donc aussi en effet papillon, des trains ratés
De plus, il faut payer
Le métro et le train sont de grande cherté
Sans être de Paris ou du lieu, aucune réduction ou gratuité
Les transports en commun
Des transports de merde
Pour des gens que l'on prend pour de la merde
Je le disais tout haut
Lors d'un voyage dans le métro
Mais tout le monde s'y résigne
Mais tout le monde y déprime
Voilà bien le bordel capitaliste
Contraire de l'anarchie anarchiste
Les transports en commun, c'est nul
Il faut en rire, prendre du recul
Pour les bourgeoisies riches, moins de palaces, moins d'avions
Mais des transports en commun dignes de ce nom !
Dans le métro
De Paris, d'ailleurs, les riches ne mettent jamais les pieds
Le bruit, la foule permanente, les vigiles, à devenir des cinglés
Mais le pauvre ne peut y échapper
A moins de TOUT fiche par terre
De se révolter, de révolutionner
Pour TOUT se réapproprier
Pour l'autogestion généralisée
Contre TOUT ce qui nous gangrène
Contre TOUT ce qui nous aliène
L'origine de toutes les maladies
La plupart s'évanouiraient en anarchie
Tout le mal que nous nous faisons
En nous mettant la tête sous l'eau
En nous comportant comme des salaudes et des salauds
De part toutes nos compétitions
En musique, en poésie, en science, en sport, en littérature
Et tout le monde artistique et sa forfaiture
Il n'y a plus que des veaux et des moutons
Tendant la joue pour toutes sortes d'humiliations
Quel mal nous nous faisons
De ne pas faire une vraie révolution !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Anthropocène, le grand effondrement

19 Septembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Entre 1861 et 1867
La prison de la Santé
En plein Paris est fondée
Un modèle de modernité
Avec toilettes et chauffage
Un exemple, alors, pour l'Europe
Mais cela ne resta pas longtemps au top
Puis petit à petit
Des dégradations au fil des décennies
Et elle devint si complètement pourrie
Que depuis 2014, elle est fermée
En attendant d'être recyclée
Avant 1939, des peines capitales publiques
Et une surveillance panoptique
91 exécutions publiques ou en enceinte privée
Il y a mieux comme objet de fierté
Et puis, fort heureusement, tant de célèbres évadés
Le 8 mai 1978, Besse et feu Mesrine
Une évasion exploit pour fuir le ring
Puis le 26 mai 1986, Michel Vaujour
Par hélicoptère, via Nadine Vaujour
Voilà une véritable création
S'évader d'une prison !
Et c'est encore pire en Chine
Des camps de travail pire que la mine
Comme le laogai, goulag chinois
Depuis 1949, République chinoise, ma foi
Le camp de rééducation par le travail
Et l'on traite encore mieux le bétail
Aujourd'hui, comme hier, jamais terminé
Les mêmes méthodes toujours appliquées
Et quatre millions de personnes en travail forcé
Dans ces prisons où les gens sont torturés, ou tués
5000 à 10.000 personnes par la peine capitale
Des organes récupérés, c'est infernal
Le trafic des organes
Dans l'économie chinoise, une manne
Comme tous les produits à bas prix
De l'Europe qui en fait son profit
Cela provient de toutes les prisons
Des camps, tout se reproduit à chaque génération
Toutes les femmes chinoises violées
Tous les hommes chinois torturés
40 millions de morts et de mortes
Depuis 1950, la terreur est forte
Mais la Chine, c'est les Jeux olympiques
Il faut cacher toute sa critique
Un vol à l'étalage
C'est la prison, c'est la cage
Ou même la peine de mort
Fraude à l'impôt, même sort
Trente personnes par cellule
Un trou pour déféquer
La Chine des prisons, la plus nulle
Et les droits humains pour s'illusionner !
Vraiment, tout est lié
Même ce qui paraît éloigné
Car c'est pour mieux tout continuer
3,7 millions de vaches laitières en France
Mais élevées au maïs pour la finance
Il faut la production de lait, augmenter
Et des omégas 6, pour les cancers
Pour les maladies cardio-vasculaires
Que le capitalisme puisse chanter
Ou comme encore en France
Massif des Bois Noirs
Cela est aussi dans la Loire
1,3 million de tonnes
De déchets radioactifs, j'en reste aphone
Sous deux mètres d'eau
Les êtres humains sont idiots
Par une digue de terre
Forcément un peu éphémère
A l'origine, une mine d'uranium
Et donc du 230 thorium
75000 ans de durée de vie
Et en plus, la digue, elle fuit
Un exemple, parmi d'autres, tout y est dit
Ce monde est complètement pourri
Mais bientôt le grand effondrement
Il faudra alors voir tout autrement
Et donc l'autrement, vraiment autrement
Ou alors, un massacre généralisé et permanent !
Ce qui est déjà le cas, plus hypocritement
Comme pour les passereaux, que nous aimons tant
Mésanges, alouettes, moineaux
Et leur syrinx propre à tous les oiseaux
Et bien, la moitié a déjà disparue
Au cours de ces quarante dernières années
Pollutions humaines, toute honte bue
Et nos chats tant aimés
1,4 milliard d'oiseaux tués, pas toujours mangés
Et ce chaque année
Les chats sont des prédateurs, c'est vite oublié
Aussi, moins d'insectes à manger
Des perruches pour les remplacer
Pollution agricole
Pollution lumineuse qui s'y colle
Certes, il y a 5000 espèces de passereaux
Mais moins d'arbres morts, des nichoirs, c'est idiot
L'addiction ?
L'addiction à toutes les bêtises
L'addiction à toutes les sottises
Au fascisme, au massacre général
A toutes les horreurs du capital
L'addiction ?
Il faut du pognon
Tout étant payant
Pour la vie de tous les évènements
Le sexe, les jeux, la drogue, les distractions
C'est pour tous et toutes, c'est évident
Et si tu n'as pas un rond
Et bien, pas d'addiction
Car sans un rond, sans argent
Partout, tu seras en exclusion !
Tout est prostitution
Dans des rapports de marchandisation
Je suis une putain
Tu es une putain
Il est une putain
Notre monde est du purin
Donc, pas seulement la putain du trottoir
La plus honnête, elle se fait voir
Et le plus souvent
Nous trouvons cela choquant
Alors que le vrai maquereau, c'est le patron !
Et tant de pauvres
Qui sont attirés par la démagogie du fascisme
Sans comprendre la violence du capitalisme
Comme les commerciaux
Comme à Orange, prenant les gens pour des idiots
Tous ceux, toutes celles, qui dirigent
Tueurs, tueuses, du capital, cela donne le vertige
Toute cette crapulerie ordurière
Toute cette chefferie réactionnaire
Un monde à la mentalité guerrière
Et à la vérité
Ce qui est souvent ignoré
La guerre nucléaire déjà souvent testée
Au moins, 300 fois, à divers degrés
Tout peut s'effondrer
Tout commence déjà de s'effondrer
Dans une grande fragmentation
Tous contre tous, toutes contre toutes
La dernière route, la dernière fausse innovation !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique de l'outplacement déontologue

15 Septembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Toutes les salariées, tous les salariés
A tout instant, peuvent se faire licencier
Et les cadres aussi ne sont pas épargnés
Le capitalisme peut tout recycler
Soumission en offrande
Soumission qui commande
Il faut apprendre à se vendre
Selon la demande
Créer d'autres marchés
A partir de gens licenciés
L'outplacement
Le reconditionnement
Devenir encore plus performant
Toute une mascarade
Toute une rigolade
Devenir un tueur, une tueuse, marketing individuel
Travail personnel
Quand chercher un emploi est déjà un emploi
Le capital fait son marché
Le marché fait son capital
Mais
C'est déjà mieux
Quand l'or est le dieu
Même si c'est à mettre dans un feu
Que l'exploitation
De gens définis comme folles ou fous, en prison
Comme en Belgique
Une prison et son aile psychiatrique
Un travail à peine rémunéré
Même pas vraiment salarié
1000 pièces pour 1,50 euro
Des fous que l'on prend pour des idiots
Pourtant parfois bien plus lucides
Que tous les politiciens liberticides
Logique de l'enfermement
Enfermement de la logique
Le monde entier en folie clinique
L'enfermement est partout
En prison, plusieurs dans la même cellule
La prison de dehors, c'est plus sournois, faussement doux
Mais sans humanité, c'est aussi nul
Les prisons sont des oubliettes
Indésirables, délinquants, torchons et même serviettes
Rarement ou par calcul, le riche malhonnête
De tout ce qui n'est pas normé
Il faut à tout prix se débarrasser !
Et si la prison
Nourrit et loge, même très mal
Comme dehors c'est aussi la prison
Mais là, c'est payant, c'est fatal
Le monde entier est une prison
Aucune exagération, simple constatation
Interdits, règlements, sanctions, punitions
Le patron fait office de maton
Le maton fait office de patron
De militaire pour la règlementation
Comme
En 1990, la découverte
Du numéro 13 des dinosaures, fossile de tyrannosaure
Pour les paléontologues, une fête
De tous les temps terrestres, T.Rex le plus fort
Sexe indéterminé, à 80 pour cent fossilisé
Mais Sue, il fut nommé
En honneur à ( née en 1949 ) Susan Hendrickson
Paléontologue amateur, la première qui le sonne
C'était en 1990, récent passé
Car, en paléontologie
Car, en cosmologie
Deux disciplines qui semblent éloignées
Mais finalement toujours reliées
C'est toujours le passé
Donc, dans le Dakota du Sud, USA
Et en 1992, le FBI que voilà
35 agents, l'armée, des dégâts
En terre fédérale, tutelle des réserves indiennes
Une bataille juridique et quoi qu'il advienne
Un domaine public, vente de fossiles
Un boulevard pour la justice imbécile
Et même 2 ans de prison
Pour ( né en 1952 ) le paléontologue Peter Larson
Bref, le fossile de Sue fut saisi
12,8 m de long, 4 m de haut, presque intact, inédit
Des procès, de l'injustice
C'est donc la justice
Finalement
Le tyrannosaurus rex fut vendu aux enchères
Pour 7,6 millions de dollars, fossile le plus cher
Le 4.10.1997, pour le musée de Chicago
Dans cette affaire, hors la découverte, tout est idiot !
D'une façon l'autre
Tout est spoliation
D'une façon l'autre
Tout est confiscation
De pouvoir vivre tout bonnement
De vivre sans argent
Sans les militaires
Sans les politiciens
Les juges, les policiers, et tout l'inhumain
Tout ce qui pollue l'air
Et pas seulement la spoliation nazie
Mais bien toutes les industries
La radiation nazie jamais finie
De toutes façons
Pour les plus forts
Car toute spoliation
Profite à toutes leurs générations
L'art du marché est une ronde
Et tôt ou tard, l'argent revient à son monde !
Pour les créations artistiques
Pour les créations scientifiques
Tout ce qui sert la société bureaucratique
Tout y est cyclique
Du collectionneur de peinture, feu ( 1881 - 1959 ) Paul Rosenberg
Grand-père de ( née en 1948 ) Anne Sinclair
Jusqu'à son ancien époux, (né en 1949 ) Dominique Strauss-Kahn
En affaires, ces gens ne sont pas des ânes
Tout ne profite pas à tout le monde
Mais seulement à un certain monde
L'art de l'argent
L'argent de l'art
L'art qui fait de l'argent
Est comme de la viande, c'est du lard !
Ainsi, le tableau ( 1914 ) Soleil d'automne
Retrouvé chez un particulier, détonne
Peint par feu ( 1890 - 1918 ) Egon Schiele
Il fut vendu un jour pour 21,7 millions de dollars
Perdu, retrouvé, magouilles, en plein dans le mille
La marchandise toujours se marre
Comme les transactions
Du musée au privé
Forcément les mains sales
Achat, vente, location, voilà le mal
Une seule solution, la révolution !
C'est comme en France, les 577 députés
Environ 20.000 euros par mois, de diverses indemnités
Pour les plus corrompus, les moins déontologues
Mais la triche comme seul catalogue
Les mieux, d'Europe, rétribués
A part les grecs, il faut le signaler
Des primes non imposables, transports gratuits
De la bouffe à des petits prix
Les parlementaires
Partout dans le monde sont des gangsters
Toutes les représentations des diverses bourgeoisies sont là
Le Pandémonium de la saleté, voilà !
Le parlement
Voleurs, escrocs, menteurs, déments
Service de presse
Service de sécurité
Protocoles et fariboles
Le tout finalement très frivole
Par exemple, en France
577 députés c'est 570 millions d'euros
Et ce n'est jamais trop
Et des fortunes volées sur l'argent public
Par aussi tous les fonctionnaires chics
Ce sont les petites mains de l'Assemblée nationale
8000 euros par mois, de moyenne, pas mal
Huissiers, administrateurs, contractuels
Sur le dos du peuple, se font la vie belle
Et toujours bien sûr
Depuis 1791, l'indemnité de législature
Courbettes en tous genres
Comme en monarchie, l'étiquette encore
Le parlementarisme est réactionnaire !
De quoi manifester tous les soirs
Des têtes en pique, on veut voir
Mettre bas toutes les monarchies
Et, républicaines ou royalistes, vive l'anarchie
De quoi se révolter, prendre le drapeau noir
Celui de l'anarchie et du grand soir
Tous les gouvernements
Démission
Tous les parlements
Démission
Tous les dominants
Démission
Toutes les prisons
Abolition
Que l'anarchie
Voyage de pays en pays
Comme dans le cosmos, les Voyager
Maintenant hors ou presque du système solaire
Des sondes spatiales
A l'univers, si petites, si infinitésimales
Mais il fallut résoudre le problème des trois corps
Par ( né en 1935 ) Michael Minovitch, mathématicien très fort
L'étoile, la planète, la sonde
De l'assistance gravitationnelle en fronde
Ce qui permit un tour du système solaire
Voir Neptune, planète si bleue, avec les Voyager
Mais était-ce bien nécessaire ?
Il y a tant de la misère sur notre Terre
C'est sur Terre qu'il faut faire
Il ne faut pas le taire
Comme si la dyslexie était l'humanité entière
Dysgraphie, dyslexie
Dyspraxie, dysorthographie
De l'individu à la collectivité entière
Du monde et sa façon de faire
Symbolisation dans l'imaginaire
Dyslexie, 2 à 3 garçons pour une fille
Hormones sexuelles ou environnement culturel
En ce domaine, génétique et environnement, l'interaction brille
De toutes façons, toujours la fonction culturelle
Des valeurs, des besoins, des critères
Du capitalisme de la société réactionnaire
C'est la société spectaculaire marchande techno-industrielle !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Shopping du bashing

12 Septembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Ainsi
A notre ère de vitesse
Qui seule semble provoquer l'ivresse
Le faucon pèlerin ( Falco peregrinus ) est pourtant plus rapide
Que le TGV, que lui, encore plus speed
Le faucon pèlerin c'est jusqu'à 389 km/ heure
De environ 150 km/heure à peut-être plus de 400 km/heure
Du monde animal, c'est le plus véloce
Pour la vitesse, c'est lui le vrai boss
Il voit cinq à huit fois mieux que nous
Et la technologie copie la nature, c'est tout !
Tant de régions du monde
Tant de lieux du monde
Là, ici ou ailleurs
Mais tout s'oublie si vite, ô malheur
Ainsi, partout, sur la planète Terre
Affichée, répétée, cachée, déviée, c'est la guerre
Et où que vous alliez
Et quoi que vous fassiez
Partout des horreurs enfouies
Dans chaque région, dans chaque pays
Le conflit de toutes les hiérarchies
Toutes les hiérarchies sont du conflit
Vivre est devenu un métier
Il faut remplir des papiers
De la naissance à la mort, il faut payer
Impossible de se désabonner
A moins de se suicider
C'est comme pour l'administration
Sous le capital, la vie est sans la moindre solution
Tout est toujours à double sens
Comme une fausse confidence
C'est ainsi
Que le 11 novembre 1940, en France
Manifestèrent contre l'occupation allemande
Des lycéens du lycée Rollin, à Paris
Une résistance avant l'heure, aux nazis
Mais avant tout une manifestation nationaliste
Donc, de tous bords politiques, qui fut une réussite
Des jeunes de 15 à 17 ans
Pour les nazis, l'on était fusillable à 17 ans
Et par la suite, tous les mineurs
Qui résistèrent, considérés comme des meneurs
Furent souvent déportés
Et aussi souvent fusillés
Ils pleurèrent leur jeunesse
Mais pas leurs actes, donc sans détresse
Hélas, la tyrannie
Est contestée de façon séparée
Hélas, la tyrannie
N'est jamais ou si peu contestée dans sa totalité
C'est ce qui lui permet de se renouveler
C'est ce qui lui permet de se régénérer !
Ainsi, une tyrannie chasse l'autre
Et chaque individu en est l'apôtre
Tout en est l'intime
Tout en est la victime
Depuis des temps reculés
Les sociétés humaines sont des charniers
L'apprentissage de la propriété
De tout vouloir comparer
De très vite se moquer
De tout le temps nous humilier
Comme
Des gens qui ne savent ni lire ni écrire
Ce qui ne les empêche pas de pouvoir dire
Et un terme qui peut les blesser
Assez péjoratif, finalement, celui d'illettré
Ce terme date des années 1970
Pourtant, trois millions de personnes en France
Ne savent ni lire ni écrire
De toutes façons, qui sait lire ? qui sait écrire ?
Puisque rien ne change jamais
L'être humain toujours aussi niais
Nous ne savons pas mêler le faux du vrai
Comme
Feu ( 1918 - 1985 ) Jean-Marie Loret
Fils caché de feu Hitler, qui le savait
En 1916, lors d'une permission, Hitler aurait
Lutiné avec feu ( 1898 - 1951 ) Charlotte Lobjoie
Pourtant pas une fille de joie
Mais étant trop pauvre pour son rejeton, l'assumer
Elle l'aurait fait adopter
Certes, il y a des doutes
Certainement une fausse route
Nonobstant
Cela pourrait être plausible
Sans pourtant péter un fusible
Ou alors une mythomanie d'origine
Qui rend route étude crétine !
L'étonnement n'est pas l'acquiescement
A toutes affaires qui dépassent l'entendement
Le vrai mélangé au faux
Le faux est mélangé au vrai
Tout est un peu vrai
Tout est un peu faux
Le capital navigue entre deux eaux
Pour se féconder, il doit faire le beau
Tout ainsi, le réconforte
Tout ainsi, le conforte
Il nous devient indispensable
Tout se perpétue dans du jetable
C'est la fausse contestation
C'est la fausse révolution
De nouveaux habits pour le fascisme
De nouveaux habits pour le capitalisme !
Et puis, il faut bien le constater
C'est évident pour qui sait observer
La pensée réactionnaire est majoritaire
A ce qui ne lui ressemble pas, c'est la guerre
La pensée réactionnaire regarde les mêmes journaux télévisés
La pensée réactionnaire lit les mêmes journaux, les mêmes répétitions
La pensée réactionnaire me regarde de travers
Comme aussi la personne en marge, le révolutionnaire
Tout ce qui dérange les habitudes
Tout ce qui dérange les certitudes
Voilà pourquoi, à la pensée réactionnaire, l'anarchie
C'est sa terreur, sa pire ennemie
Plus aucune autorité
Plus aucune propriété
Plus aucune célébrité
Aucun juge, aucun avocat, aucun policier
Sur les portes, plus aucune clef
Enfin, chaque être humain, respecté
Plus aucune frontière pour pouvoir circuler
Pour cela, une totale mutation de la mentalité
Que la vie, enfin, puisse vraiment s'affirmer
Pour l'instant
C'est l'enfer sur Terre, l'épouvante, la mort
Depuis le patriarcat, un funeste sort
En vérité, nous sommes mortes, nous sommes morts
Nous sommes la mort !
Nous pourrions être la vie
Qui toujours commence, jamais ne finit
Faire en sorte que l'autre soit bien
Car son devenir est lié au mien
Plus les autres sont épanouis
Forcément, je le suis aussi
Moins les autres sont épanouis
Forcément, je ne le suis pas aussi
Si nous utilisions nos cerveaux
Non pas à des trucs idiots
Mais pour la recherche de l'harmonie universelle
Que l'anarchie serait belle !
Après d'autres, je le redis
Tout est à imaginer
Après d'autres, je le redis
Tout est à réaliser
L'anarchie doit devenir la réalité
Et ainsi contre son mur ne plus se fracasser !
Certes
Il y a beaucoup de fascisme dans les têtes
Il y a beaucoup de capitalisme dans les têtes
Et donc dans toutes les fausses fêtes
Mais c'est comme un jeu de cartes
Mettre la domination en échec et mat
Le jeu du capital n'est finalement distribué
Que par quelques privilégiés
Il faut secouer le cocotier pour s'en débarrasser
Tout pourrait
Se distribuer généreusement
Tout pourrait
Se faire gratuitement
Le plaisir sans égal de la gratification
Gratification de la distribution
Simplement
Pour le plaisir de le faire
La gratification est donc révolutionnaire
Et finalement
Bien plus que compromettante
Toute étiquette est immobilisante et aliénante !
De toutes façons
Et c'est là une généralisation
La propagande du capital s'affiche
Partout, l'on voit ses niches
Pas seulement chez les riches
Et nous valons tous et toutes, tant du capital
Sans même le bien ou le mal
Nous sommes ce que nous possédons
Des maisons, des propriétés, des cloisons
Tout s'y écrit, tout s'y lit
C'est cela que nous appelons la vie
Tout y est de la corporation
Tout y est de la fraction
Avec sa propre culture
Avec sa propre écriture
Avec sa propre politique
Avec sa propre critique
Qui n'en fait pas partie, est une crétine, un crétin
Forcément une niaise, un niais, une vilaine, un vilain
Plusieurs mondes dans un seul monde
Pourtant en réalité un unique et même monde !
Le capital veut tout uniformiser
Dans un faux différencié
Ôter à tous et toutes, l'envie de se révolter
Pour les pauvres, manger de la bouffe pour chiens
Et même de trouver cela bien
Oui, vraiment
Le capital
Est une castration mentale
Et à propos des chiens
C'est en poursuivant un lapin
Que Robot, le chien de feu ( 1923 - 1995 ) Marcel Ravidat, se promenant
Découvrit la grotte de Lascaux, fortuitement
C'était le 8 septembre 1940, la guerre allait venir
Et bien d'autres grottes ou faits fossiles restent à découvrir
Comme en Afrique du Sud, Homo naledi
Forme primitive d'Homo erectus
Ou un autre australopithécus de plus
Selon qui le dit
Dans chaque interprétation, cela varie
Dans la religion, dans la politique, aussi
Il n'y a donc que l'anarchie
Qui jamais ne se contredit
Ni gauche, ni droite, ni centre, ni religion, ni idéologie
Ni haut, ni bas, sans jugement, mais l'osmose, mais l'empathie
Tout est vraiment à faire pour que commence enfin la vie !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Probabilités de fin d'humanité

4 Septembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

1709
Hiver terrible en France
Un million de décès
Mais pour la monarchie, toutes les dépenses
Une fin de règne en procès
Pour les pauvres, la famine
Pour les nobles, la bonne mine
Et feu Louis le quatorzième, devenu bigot
De feu Madame de Maintenon, il devint le veau
Finalement
Rien n'a véritablement changé
Dans la recherche de dominance, tout est de même plié
Seule l'architecture change
Quand l'origamiste range
Et sous un vêtement différent
L'on trouve toujours un dominant
Certes
La mentalité s'exprime autrement
A y bien réfléchir, c'est pourtant
Un seul et même mouvement
Comme avec une feuille de papier
Tout peut se plier
Prendre toutes les formes
De toutes les normes
Et même de l'informe !
Comme la forme de l'ADN
Si proche et si lointaine
Et ce dans toutes les espèces
Dont le milieu est la laisse
400 gènes de récepteurs olfactifs
Chez l'être humain
900 gènes de récepteurs olfactifs
Chez le chien
280 gènes de récepteurs olfactifs
Chez le poulet
1200 gènes de récepteurs olfactifs
Chez les rongeurs
2000 gènes de récepteurs olfactifs
Chez l'éléphant
Le mieux sentir, c'est lui le géant
Mais dans tout le vivant
C'est toujours approximatif, finalement
De 1000 à 30.000 gènes, en restant prudent
Cependant
C'est encore l'environnement triomphant
Qui se meut en nous conditionnant
L'activité hormonale
Est conditionnée par sa niche sociale
L'éducation
Du côté des petites filles
L'éducation
Du côté des petits garçons
Et du côté de l'inné
Celles et ceux qui veulent justifier les inégalités
Et c'est entre 13 et 18 ans
Que le rôle social à tenir est le plus influent
Pour organiser les connexions neuronales
Entre garçons et filles, et tout cela devient comme banal
Alors que c'est uniquement de la pression sociale !
Tout cela nous trompe
Le préjugé impossible à rompre
Comme les paroles
Qui font toutes les écoles
Sans tenir aucun compte
De l'émotion qui monte
Bien cachée dans la gestuelle
Même dans la plus belle
Comme la domination des partis
Pour parfumer leur cacosmie
Le monde entier est la propriété
D'une assez petite minorité
Il suffirait de les exproprier
Il suffirait de ne plus être des dominés
De se révolter, de manifester, de révolutionner
Pour toute recherche de dominance, la ridiculiser !
Et pourtant
Dans ce monde invivable
Et pourtant
Dans ce monde irrespirable
La recherche de l'éternelle jouvence
Ne plus vieillir, et même rajeunir
Des cliniques de testostérone
Du capital, une nouvelle donne
Comme aussi le peeling chimique
Cellules souches ou d'autres techniques
L'activateur de télomérase
Chaque procédé dans sa case
Mais l'apparence extérieure
N'est pas la santé intérieure
Le visage peut paraître trente ans
Mais les organes ont quand même soixante ans
Toujours le culte du paraître
Cela n'est pas cela, être
Être ou avoir, avoir ou être
Puis, vivre deux-cents ans
A quoi bon, quand tout est dément
Quand pour tout, il faut se bagarrer
La compétition, la comparaison, la hiérarchie
Et ce dans toutes les vies
La jeunesse éternelle c'est l'anarchie
Une autre société pour une autre vie
Pour un autre monde, imaginer !
Bref
Où est-ce qu'on baise ?
Où est-ce qu'on s'amuse ?
Où est-ce qu'on s'instruit ?
Je veux dire, gratuitement
Je veux dire, ludiquement
Sans aucune prise de tête
Simplement, en faisant la fête
Sachant que :
Surtout que :
99,9 des espèces déjà apparues
Sont maintenant des espèces disparues
Depuis le début du vivant
Depuis le début de ce temps
Sachant que :
Surtout que :
L'espèce humaine
Du vivant, aussi quittera la scène
Comme une loi des probabilités
Qui peut tout à fait se calculer
Et voici par ordre de danger
Une fois arbitrairement classé :
1 ) Biologie de synthèse
( virus se fabricant chez soi, à l'aise )
2 ) Mémoire artificielle
( esprit numérique )
3 ) Guerre apocalyptique
( tout l'arsenal nanotechnologique, le nucléaire, armes biologiques )
4 ) Catastrophe climatique
5 ) Expérimentations risquées
( trous noirs artificiels, particules accélérées )
6 ) Pandémies virales, parasites
( grippe espagnole, 80 millions de victimes en 1918 )
7 ) Aliens agressifs
( une maîtrise de technologie ne rend pas inoffensif )
8 ) Volcanisme d'un supervolcan
( il y a 75000 ans, Toba, pendant cinq ans
presque l'extinction de l'espèce humaine, c'est pas souvent )
9 ) Astéroïdes et comètes
( millions de projectiles cosmiques
comètes deux fois plus grosses et rapides
qui ne peuvent se repérer, c'est tragique )
10 ) Explosion d'une étoile
( les sursauts gamma )
11 ) Menace inconnue
( pourrait être en 1 )
Tout ceci, pour une disparition totale
Globale, et non pas locale
Risques existentiels majeurs
Et non pas risques existentiels mineurs
Comme les perturbateurs endocriniens
Dont sont farcis tous les êtres humains
Un sacré cocktail
Tout est mélange, dans cette poubelle
Comme certaines molécules chimiques
Des polluants en forme olympique
Mais bientôt
Le robot nous aimera
Et nous aimerons cela
L'être humain n'est déjà plus là
C'est la machine qui le remplacera
Mais tout est déjà là !
C'est déjà la cyberdépendance
L'addiction pour toute obédience
Totalitarisme technologique
Asservissement psychologique
Aux machines à simuler
Aux machines à mémoriser
A répéter et à imiter
Mécanique, électronique, algorithmique
Finalement, rien de magique
Pendant ce temps du capital
Tout va de plus en plus mal
Dans tous les pays
Et tant que cela ne sera pas l'anarchie
La famine, la pauvreté, la misère
De toutes les politiques réactionnaires
Les robots ont déjà la forme humaine
L'incommunicabilité est partout reine
Les humains sont devenus des robots
Les robots deviennent des humains
De la convivialité, il n'y a déjà plus rien !
Dans une société inhumaine
Où toutes les tyrannies sont en veine
Il n'y a pas de rapports humains
Il n'y a que des rapports inhumains
La richesse marchande se partage entre les copains
Bureaucrates, artistes, vedettes, scientifiques, politiciens
Des femmes, des hommes, et leurs hommes de main
Du monde
Ils elles sont les propriétaires
La radio, la télévision, la culture, arts, science, tout respire leur air
Il faudrait tout balayer
La révolte de tous les gens dominés
Sans aucune domination, tout recommencer
Aucun chef, aucun leader, aucun gourou
Car cela n'est que de la boue
Comme 98 pour cent des oiseaux
Qui d'ici quarante ans, c'est un étau
Seront remplis de plastique
Il est magnifique, l'univers technologique
Comme aussi la religion catholique
Et toujours le célibat des prêtres
Pourtant " Traité contre le célibat des prêtres "
De feu ( 1590 - 1634 ) Urbain Grandier
Prêtre séducteur et fornicateur, par l'église, il fut renié
Cabale de nonnes amoureuses, et il fut brûlé
Car feu ( 1585 - 1642 ) Richelieu, fit tout pour les appuyer
Depuis longtemps, tout est à l'avenant, dans notre société !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique de l'origami

1 Septembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

" Les frontières de mon langage sont les frontières de mon monde "

Ludwig Wittgenstein ( 1889 - 1951 ) Tractatus logico-philosophicus

Les gènes, toujours les gènes
Et moi, cela me gêne
Car ce que l'on ne dit pas
Et oui, n'est-ce pas ?
C'est que 95 pour cent
De l'ADN, de toutes façons, n'est pas vecteur codant
De peu de poids, face à l'environnement
Sa niche environnementale, sa culture
Son codage nerveux, ce qui structure
Chaque être humain
A son milieu, sa bulle
De la société, il est une particule
Chaque classe sociale
Ne rencontre que sa classe sociale
La façon de parler
La façon de s'habiller
Là où l'on part ou l'on ne part pas pour les congés payés
Et même la façon de danser
Les rencontres que l'on peut faire
A qui l'on peut plaire
A qui l'on peut déplaire
Il y a un codage social
Qui est organisé par le capital
Tu veux passer outre et tu cales !
Rien n'est anodin
Dans un comportement humain
Tout est une histoire
Tout est son histoire
L'être humain si ordinaire
En rapport à la planète Terre
L'être humain si extraordinaire
En rapport à l'Univers
1000 milliards de planètes dans notre galaxie
Et encore ordinaire
Par rapport aux fourmis, mille milliards de fourmis
Et certaines fourmis peuvent, leur propre poids
Le soulever cinq mille fois
Là, l'être humain ne fait pas le poids
Et les fourmis
Mangent plus de viande que tous les carnivores réunis
De plus, elles pèsent autant
Que toute l'espèce humaine, c'est sidérant
Et aussi des fourmis qui sont fourmilières
L'architecture de ces bestioles est révolutionnaire !
Pourtant, sous notre étoile soleil
Tout semble du même mouvement, toujours pareil
Par exemple
La fin du Mars, navire réputé invincible
Mais en 1564, lors d'une bataille, il est coulé
De la marine suédoise, la fierté
Un trois-mâts, 60 mètres de long, et l'indicible
Une terreur pour les 800 victimes
A toutes les époques, cela rime
Puis le Titanic ( 1912 ) encore un insubmersible
Qui rendit toute prétention risible
Et là encore, environ 1500 victimes
La camarde sait se faire maritime
De la guerre aux loisirs
Son destin, nul ne peut le choisir
Comme
Si tout se mélangeait
Comme
Si tout s'accélérait
Ainsi
Le peuple Surui d'Amazonie
Encore inconnu en 1969, dizaines de milliers
Puis après le contact avec le blanc, le premier
Dès 1970, plus que quelques milliers
Et de nos jours, approximativement un millier
L'homme blanc et son profit, quelle déveine
Mais le Surui
A bien su, pour sa survie
S'adapter, avec maintenant internet
Avec aussi la coopérative, fait place nette
Pour se protéger de l'homme blanc
Et ce en un peu plus de quarante ans !
Et quand tout s'accélère
Et quand tout se récupère
Avec la révolte professionnalisée
Avec la révolte spectacularisée
Avec la révolte récupérée
Il faut comprendre ce que l'on tait
Du peu que l'on en dit, et qui en est l'effet !
Et finalement
L'art est forcément bourgeois
Il en est la loi
C'est la goutte d'art
Pour faire oublier toutes les tares
C'est le culte du musée
Pour tout pétrifier, pour tout figer
C'est une marchandise
Qui attise les convoitises
L'art est mort
Quand jamais il ne sort
Car l'art est justement sans art
Qui de l'argent ne veut aucune part
Simplement le vivre ensemble
De la seule anarchie qui rassemble
Hors les idées
Qui sont toutes mobilisées
Dans un dogmatisme recruté
Pour une autre façon de vivre, empêcher !

" Le monde avant le big-bang était donc peut-être bien plus incertain et
fluctuant qu'aujourd'hui et nous en sommes réduits à des hypothèses qui sont
souvent des préjugés "

Martin Bojowald ( né en 1973 ) L'univers en rebond

Comme le parti dit socialiste
Cette inhumanité capitaliste
Aucun socialiste, aucune vraie idée
Ou alors, l'idée de l'autorité
L'autorité de l'idée
Ainsi
Comme cette ignominie à Paris
Des réfugiés, à la Chapelle
Dormant sur des poubelles
Et par une femme dévouée
Des tentes leur furent données
Mais tout fut confisqué
Tout fut, au broyeur, passé
P comme pourri, S comme salaud
Parti socialiste des bobos
Et comme cette digne femme
Qui en cette occasion fut une bonne âme
Moi aussi, ce parti
Comme tous les autres partis
Je les dégueule, je les conchie !
Mais heureusement pour les crapules
Pendez-les haut et court, fait peu d'émules
Pourtant quelle régression
Surtout pour obtenir une allocation
Maintenant c'est comme de la charité
Comme presque de la mendicité
Avant, c'était un droit
Presque un devoir, c'était la loi
Pour cela, la classe ouvrière sut lutter
Le patron n'a jamais rien donné
Maintenant,la retraite, les droits sociaux
Tout est aux mains des fascistes libéraux
Les fonctionnaires du capital
Sont formés par le capital
Il s'agit de décourager les gens
A toute aide sociale
Au moindre droit social
Les exclure sans aucun ménagement
Et c'est pour tout la langue de bois
Sur la surface du monde, la seule loi
Comme les transports en commun
En fait, les transports pour pauvres, c'est certain
Mais aussi pour les riches ou les moyens
Et l'on n'y comprend plus rien !
Les lois du marché
Le marché des lois
Tout se plie et se déplie
Tout est une décalcomanie
Du microcosme au macrocosme
Et cela se conjugue à tous les tomes
C'est le film de l'origami
Où tout se plie, se déplie
Comme aussi
L'individu, la société, l'univers
Le pli, le dépli, le repli, même de travers
Et même son invisibilité
30 millions de neutrinos, faux éclair
Par mètre cube d'univers, au début de l'univers
Pour les photons, c'est plusieurs milliers d'années
Et d'un temps l'autre
Rien n'est vraiment autre
En temps de la physique
En temps de la politique
Comme le suicide ou l'assassinat
De feu ( 1918 - 1994 ) François de Grossouvre
Ami intime de feu François Mitterrand, voilà
De l'Action française, l'idéologie se retrouve
Suicide ou assassinat, un sacrifié de l'Etat
Aristocrate, industriel, comme c'est fréquent
Et donc, milieu des services secrets, un gênant
Le financement occulte, un envahissant
Il organisait les chasses présidentielles
Il s'investissait de missions toutes personnelles
Comme feu François Mitterrand, il fut pétainiste
Des maurrassiens de gauche, une sorte de gauche fasciste
Suicide ou assassinat
De toutes façons, un sacrifié de l'Etat !
Il est évident
Pas souvent, mais tout le temps
Que tout régime présidentiel
Est de fait, une monarchie constitutionnelle
L'origami
Est de tous les pays
Selon les moments, selon les époques
Tout très disparate mais univoque
Comme l'internement arbitraire
Qu'autrefois, moins atrabilaire
Mais là encore, tout dépend où et quand
Cela existe encore, mais moins fréquent
Comme feu ( 1864 - 1943 ) Camille Claudel
Et une famille réactionnaire, pas de chance pour elle
Et puis, elle osait sculpter du nu
Rester toute seule, pour une meilleure vue
Se retrancher du monde, déjà un délit
Son frère Paul, poète catholique, lui fit défi
Et son enfermement asilaire dura trente ans
De nos jours, elle pourrait vivre normalement
Mais attention, tout est origami
L'univers même ne peut en faire fi !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique de contextualité

25 Août 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Ainsi donc
Et cela n'est pas quelconque
La totalité de la richesse mondiale
Du tout commercial
Est de :
241 billions de dollars
Et s'il y a 6,5 milliards
De gens qui se partagent ce qui reste
Car le riche prend tout, jamais, il ne s'embête
Comme c'est l'acheteur
Qui paie les intérêts de la banque
Voilà où se trouve le vrai voleur
C'est l'usure, c'est la banque
Le taux de change fixe
Où la performance économique d'un pays
C'est de l'économie, la rixe
Dont l'orchestre est la banque centrale
Qui prête à toutes les banques commerciales
Avec le jeu des intérêts
Et c'est encore le pauvre qui paie
C'est la monnaie fiduciaire
Qui le plus souvent, se rit de l'ennui judiciaire
Avant la monnaie
Pour les métaux lourds, il fallait
Peser l'or, l'argent
Mais pas seulement
Il y eut des pièces de cuivre, de bronze
Mais du cuivre ou du bronze
Cela n'était valable que dans une zone
De l'économie d'une zone
La valeur d'un billet de banque
Le capital pas si branque
La monnaie est corrélée à la valeur de l'or
Système d'écriture de l'étalon-or
Certes
C'est donc de nos jours, la monnaie fiduciaire
Au capital, peut beaucoup plaire
Mais c'est surtout pour les pauvres, pas pour les riches
D'autres moyens de transaction pécuniaire, pour les riches
Pour l'argent, le pauvre en est toujours chiche
Le capital est un fonctionnaire
Le règlement c'est le règlement
Pour le riche, moins sévèrement
Or tout règlement administratif est bien souvent dément
De la lutte des classes et de l'arbitraire
C'est toujours l'administration qu'il sert
Il n'a pas de couleur de peau
Qui lui obéit sans réfléchir, est idiote, est idiot !
Tout comme la presse
Qui est tenue en laisse
Comme par ( né en 1931 ) Rupert Murdoch
Qui de sa corruption nie tout en bloc
Propriétaire de 800 sociétés
Ce qui représente au moins 50.000 employés
Le plus grave, 1 milliard de lectrices et de lecteurs
Qui sont donc complices de ce menteur
Car c'est 33 milliards de dollars
Par an, de bénéfice, le peuple n'est pas avare
C'est là, la fabrique de l'opinion
Et un Murdoch, dans chaque pays, à chaque génération
Le vote des gens en pleine orientation
Avec les mêmes litotes
Chaque journal avec ses marottes
Ad libitum, c'est sans fin
De la misère du monde, calmant la leur, les gens ont faim
Pourtant, de la fausse révélation
Pourtant, de la vraie désinformation
De la fesse, du nichon
Mais le sexe vaut du pognon
Des alliances, des acquisitions
C'est le capital
Tout y est immoral !
Et en plus
Du réchauffement climatique
Comme une physiologie du fric
Il y a aussi le retournement des pôles
En effet, cela n'est pas drôle
Et le Nord magnétique
Qui se déplace
De 300 mètres par jour, une sorte de glace
Pôle Nord magnétique
Et son pôle géographique
700 km de distance
La géographie a sa balance
Axe du champ magnétique terrestre
Pôle magnétique terrestre
Champ magnétique terrestre
Tout cela est une musique
Comme aux tortues, aux renards roux
C'est pourtant invisible, c'est fou
Cela protège toute forme de vie
Au fond, c'est aussi cela l'anarchie
Protection contre le vent solaire
Contre les particules du soleil, les colères
Contre le rayonnement cosmique
Et toutes les fluctuations magnétiques
Et c'est le capital qui accélère
Aussi le changement climatique qui persévère
Et des pôles, le dernier retournement
C'est étonnant, date de 780.000 ans
Mais moins, finalement
Que le ( Vulpes vulpes ) renard roux
Avec un regard si doux
Qui s'oriente avec le champ magnétique de la Terre
Ou encore ( Ursus maritimus ) l'ours mâle polaire
Qui est le seul à pouvoir hiberner
Tout en restant éveillé !
Pour en revenir au capital
Qui a plus d'un tour dans son sac, normal
Il pense déjà à son salut
Avec la monnaie locale, ce malotru
Mais cette monnaie locale
Est forcément toujours commerciale
Toujours la résurrection du capital
C'est comme le petit ruisseau
Qui fait couler les plus grands flots
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
La vie toujours moche, la vie jamais belle
L'enfer permanent, le parcours du combattant
Un peu de sexe, de temps en temps
Et encore, pas trop souvent
Et quelquefois
N'exagérons pas, un peu de joie
Mais la plupart du temps
C'est-à-dire presque tout le temps
De la détresse, de la tristesse
Pour oublier, s'oublier, de l'ivresse, de la messe
Partout, de l'inhumanité à chaque seconde
C'est le rythme économique du monde
Cela nous inonde, nous inonde, nous inonde
Riches, pauvres, jeunes, vieux, retraités
Chômeurs, artistes, sportifs, scientifiques, salariés
Femmes, hommes, enfants
Personne ne peut y échapper !
Comme un éternel empoisonnement
Et c'est feu ( 1929 - 2004 ) Yasser Arafat
Pourtant pas le plus fat
En 1974, l'OLP est reconnue
Par la haute instance de l'ONU
En 1993, les accords d'Oslo
Mais tout était du faux
USA, Israël, Palestine
Mais la guerre est toujours crétine
En 1995, des dissensions internes
Corruption, accusation, dispute palestinienne
Puis l'empoisonnement, comme inéluctablement
Au polonium 210, pour Arafat, un enchaînement !
Inévitablement, tout est interprété
Et donc forcément aussi falsifié
Car le contexte n'y est plus
Car la mentalité n'y est plus
Comme pour " La victoire de Samothrace "
La déesse Niké, une petite trace
Statue découverte en 1863, sur une île grecque
Par feu ( 1830 - 1909 ) Charles Champoiseau
Qui surtout avec ses ouvriers, en fut l'oiseau
Mais auteur inconnu
Pour qui ? pourquoi ?
Il en sera ainsi
Pour notre société
Dans des centaines d'années
Quand plus rien n'est compris
Et sans doute bien avant
Car ce qu'il faut vivre, c'est l'instant
Tout étant restauré
Forcément, sans le contexte, sans la mentalité
Et donc, sans aucune réalité !
Cela n'est pas le cas
En tous les cas
Du fascisme libéral
Plus malin qu'hier, moins apparemment brutal
Et qui est maintenant international
Un fascisme populaire
Pour toutes et tous les prolétaires
Un fascisme mondain
Pour la richesse pécuniaire qui rend crétin
La pauvreté ne peut rien y changer
A moins de se grouper
A moins de solidarité
A moins d'une conscience de globalité
Pour abolir toutes les inégalités
Et toutes les mesquineries assermentées
Les bourgeoisies riches
Ne veulent pas perdre leurs privilèges
L'été au soleil, l'hiver à la neige
De toutes les tendances politiques
Au capital, toujours une fausse critique
Toutes les célébrités
Par le capital, sont bien récompensées
Et c'est pour le capital, une absolue nécessité
Acteurs, animateurs, chanteurs, sportifs, scientifiques
Notaires, juges, avocats, commissaires, le monde artistique
D'autres, c'est la même eau réactionnaire
Du système, tous et toutes en croquent
Et s'il y a contestation, c'est du toc
Toutes les célébrités
Sont à mettre dans le même panier !
Comme l'or, le pétrole, en Amazonie
Et c'est ainsi la fin du ( Inia geoffrensis ) boto
Le dauphin rose de l'Amazone, si beau
Le combat du mâle le rosifie
Et sa chasse s'intensifie
Et puis, comme dans le monde entier
L'Amazone est pollué
C'est donc une espèce menacée
Dommage pour le dauphin d'Amazone
Le seul dauphin d'eau douce, sa seule zone
Mais si les espèces, de toutes façons, disparaissent
Les villes vont, viennent, ne sont plus, renaissent
Comme il y a plusieurs siècles
Nonobstant, une autre mentalité, un autre siècle
Angkor, un million de personnes
Pendant quelques temps, cela nous étonne
Alors que dans le même temps
Sans être strictement au même moment
A Londres, il y avait seulement 50.000 personnes !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Du capital, tout est vassal

18 Août 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Le capital
Cessant, faute de combustible
Cela ne serait pas mal
A cela, l'économie est irascible
Comme une naine blanche
Quand l'hydrogène de l'étoile flanche
Cela fut découvert en 1922
Et quand l'hydrogène du capital, perd la manche
Cela donne la crise de 1929
De l'étoile du capital, naine avare
Un million de fois plus dense qu'au départ
Et du capital
Quand l'argent n'est plus rien, tout va mal
Moins étonnant, pourtant
Qu'un trou noir, si consternant
Une masse contenue dans un volume nul
L'énergie infinie qui s'accumule
Ou comme les nébuleuses
De toutes les possibilités, fameuses
Pépinières d'étoiles
Cimetières d'étoiles
Météorites, pour les briques élémentaires, pour la vie
Apportant aminoacides d'où tout jaillit !
92 éléments chimiques
Qui allument toute une programmatique
Comme l'étoile qui explose
Ensemble toutes les causes
Et c'est 10 milliards de soleils
Quand un éclat est sans pareil
Dans un coin de l'Univers, se mêle
Puis par manque de la matière première
Pour la formation des étoiles de l'Univers
Dans cent mille milliards d'années
Cela ne sera même plus du passé
L'évaporation, fin de l'Univers
Il est toujours temps de faire la fête
De tout changer dans nos têtes
Prendre enfin un nouveau départ
Que chaque être humain y prenne part
En tous les cas
Se défaire de tous les cacas
L'économie, la religion, la hiérarchie, l'idéologie
Pour l'anarchie, pour la vraie vie
En cet instant, tout le monde la conchie
Une planète enfin habitée, pour la vie !
Mais, je nage à contre-courant
L'unanimité contre moi, c'est plutôt marrant
Le monde nous usine
Le monde nous machine
Un peu comme en Chine
Environ, 150 millions de membres
Au syndicat chinois unique
Environ, 80 millions de membres
Au parti communiste chinois, tragique
En vérité, un syndicat réactionnaire
En vérité, un parti réactionnaire
Tout se compte en dizaines de millions
Ce qui peut noyer toute précision
Comme la grande famine
De 1957 à 1961, Mao élimine
De 20 à 40 millions de victimes
Et la fabrication de la bombe atomique
Défendre ses frontières
Toujours le même précepte réactionnaire
D'autres pays, le même prétexte cynique
Du stalinisme chinois
Au capitalisme chinois
Et toutes les révoltes
Que la politique chinoise rote
Comme celle de juin 1989, étudiante
1300 décès, une répression édifiante
Comme aussi certaines grèves des ouvriers
Qui par le syndicat maison, se font bastonner
Mais avec une classe moyenne
450 millions de personnes, cela détonne
Pour la consommation, la Chine est donc reine
En toutes choses, l'exploitation mène
Comme les paysans devenus des migrants
500 millions environ et ce, en quarante ans
De la campagne à la ville
Où ces gens sont considérés comme vils
Par contre
La politique de l'enfant unique
Là, je suis peu critique
Et même plus aucun enfant
Ou alors très chichement
Car le monde est surpeuplé, trop méchant
Personne ne peut en douter
Vive la stérilisation, la contraception, l'avortement
Il faut les encourager
En toute conscience, sans que cela soit forcé
Partout dans le monde entier !
En effet
La surpopulation produit de l'insécurité sociale
Et de la police, de l'armée, c'est fatal
Comme la sécurité intérieure en Chine
Sans que son économie en décline
Elle s'en nourrit, chafouine
50 milliards de dollars
Le capital affiche sa tare
Mais bien des gens en ont marre !
Le capital
Est comme les guerriers ninjas
Mais sans la bravoure, voilà
Dès 1560, ce guerrier d'élite japonais
De l'art de la guerre, connaissait les rites
Acteur, espion, voleur, assassin, mercenaire
Avec son ninjutsu, il savait tout endurer, tout faire
Ni doute, ni fierté, ni peur, secret
Tout vêtu de noir, cagoulé, discret
Alimentation succincte, énergétique
Sans odeur, pour être fantomatique
Et des années d'apprentissage
De l'art martial, devenir le page
Mais le 24 novembre 1581
Pour les ninjas, ce fut la fin
Souvent trahis par les siens
Les samouraïs prirent une revanche, enfin
Contre le capital
Ce serait bien
De l'intérieur, s'infiltrer
Mais l'on est alors toujours retourné !
Et au fond
De toutes les cultures naissent la séparation
De toutes les idées naissent la séparation
Des doctrines, de l'économie, de la littérature, c'est cela la séparation
Car tout cela engendre la division
Cela produit de la guerre, toute la prétention
Tous les visages de la domination
Une autre conception, il faut une autre révolution !
Car tout est récupéré
Par la domination qui sait tout digérer
Comme l'intestin qui est un cerveau, et sait tout analyser
Comme aussi la musique de jazz
Qui mit longtemps pour sa case
Au début, musique des bordels
De la musique noire qui se frotte aux belles
Qui furent fermés par le puritanisme blanc
Puis encore plus navrant
500.000 noirs du sud au Nord
Le racisme blanc américain fit fort
Des années de lynchage
Des années de migration
Le jazz encore en cage
Chanteuses noires, musiciens noirs, ségrégation
Puis ce fut la prohibition
Tout cela entre 1917 et 1920
Le jazz par l'entrée de service
Puis le blanc éclairé en fit son délice
La récupération est pleine de malice !
L'énergie du désespoir
Naît de l'humiliation
Et toute l'organisation de la vie
Qui n'est que la vie de l'organisation
Celle du capital
Et TOUT lui est vassal
En une colossale accumulation
Où tout le vivre devient ainsi une humiliation !
Chaque humiliation
Renvoie à une autre humiliation
Chaque aliénation
Renvoie à une autre aliénation
Toutes les générations
Toutes les professions
C'est une perpétuelle accumulation
De la vie
Nous sommes la négation
Ainsi, riches, pauvres, toutes les gesticulations
Du capital, c'est la seule conception
Mais qui le sait vraiment ?
Mais qui le comprend vraiment ?
Sinon, c'est l'exil en pleine foule
Sur une île déserte en pleine foule
Mais ne pas se faire repérer
Se fondre dans la masse, clandestinité
Se faire oublier
Pour comme on le peut, protester
De n'être dupe de rien, de soi, des autres, être le dernier !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique de l'Univers, l'anarchie déployée

11 Août 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Et à propos de la matière noire
De la physique, le grand soir
Pour paraphraser le philosophe des sciences
Né en 1958, Etienne Klein, la question est
Car personne encore ne le sait
" Qui va céder en premier, la théorie ou la réalité "
Notre Univers que nous connaissons si peu
A sa connaissance fait beaucoup d'envieux
Sans qu'aucunement, j'exagère
Même un tant soit peu
5 pour cent d'atomes
23 pour cent de matière noire
72 pour cent d'énergie noire
Voilà qui est révolutionnaire
L'anarchie est dans toute matière
Elle organise tout
Penser le contraire est fou
Mais au niveau de l'organisation de l'humanité
Pas comprise, l'anarchie n'est pas appliquée
Pour vraiment, égalité, liberté, fraternité
Et pour cela, il faut abolir toute notion de propriété
Pendant 380.000 ans
La lumière fut comme emprisonnée
Puis, en un instant
La lumière put s'échapper
L'anarchie du Big Bang
Le Big Bang de l'anarchie
Son après, son avant
Son avant, son après
Avec notre système solaire
Un petit rien dans l'Univers
De notre galaxie spirale
140 à 200 milliards d'étoiles, pas mal
Notre Voie Lactée, 1000 milliards de planètes
Le gigantesque fait paraître l'humanité bête
Des étoiles comme notre soleil
Naissent chaque année, et pas vraiment pareils
Et si, pour paraphraser un poète
Feu ( 1904 - 1973 ) Pablo Neruda, la métaphore en tête
Assassiné par le régime fasciste chilien
Cela semble déjà si loin
" Le cheminot est le marin de la Terre "
Comme la cosmologie, parfois si révolutionnaire
Est le cheminot de l'Univers
Géantes rouges, naines blanches
La production d'hydrogène est moins franche
Tout cela sans aucune revanche
L'énergie épuisée, tout est transformé
Rendre la visibilité à l'invisibilité
Avec tous les petits ou grands détecteurs
La matière noire attend son heure
Sauf, si c'est un leurre
Mais
1 million de milliards de collisions
Pour espérer la produire, hypothétique détection
Ou la chercher
Germanium ou xénon liquéfié
A cent mètres sous terre
Ou carrément dans l'espace
Station spatiale internationale, rapace
Mais tant de fric dépensé
Au lieu d'inventer une autre société
Sans le besoin d'aucun laboratoire
Simplement, pour autre chose, voir
Apprendre d'autres comportements
Tout pouvant se faire, mentalement
Pour l'humanité, c'est cela qui importe vraiment !
Tout ce qui est imaginé
Ne peut qu'arriver, est arrivé
Tout ce qui s'imagine
Arrive
Tout ce qui s'imaginera
Arrivera
Tout est arrivé
Tout arrive
Tout arrivera
Comme l'énergie noire qui disperse
La matière noire retient, c'est l'inverse
Contre ce qui est
L'on ne peut clabauder, car c'est un fait
Comme la cosmologie
Perpétuelle création, perpétuelle anarchie
Là, où il n'y a aucune hiérarchie
Aucune religion, aucune idéologie
L'organisation de ce qui n'est pas organisé
Ce qui n'est pas organisé est l'organisation
Voilà l'anarchie, voilà la révolution
Du genre humain, à tous les niveaux d'organisation
Certes
Tout est relatif
Comme pour le juif
Et qui n'a pas son juif ?
Pour la CNT/AIT c'est le breton
Pour d'autres, l'arabe, pour tondre, à chacun son mouton
Qui n'a pas son bouc émissaire
Qui n'a pas son côté réactionnaire
Et ce n'est pas une interrogation
Mais tout bonnement une affirmation
Comme aussi
Qui n'écrit pas au moins une connerie
Qui ne dit pas au moins une connerie
Et ce n'est pas une interrogation
Mais tout bonnement une affirmation
A la réalité, tout est patraque
C'est comme du tac au tac
Le nationalisme est partout
Il faut lui tordre le cou
Et dès que l'on se dit
Cela ou ceci
Français, allemand, turc, iranien
Juif, musulman, bouddhiste, chrétien
Au lieu de Terrienne ou Terrien
De la planète Terre, simplement
Parmi d'autres, une habitante, un habitant
C'est déjà fichu
Voilà l'anarchie à la rue !
Matière noire, énergie noire
Rien ne vaut le drapeau noir
Pour vivre bien tout de suite
Pas dans les théories ou les mythes
Ni dans le conformisme de la différence
La différence du conformisme
Comme une publicité de McDonald's
Tous différents, toutes différentes, dans le conformisme
Dans un conformisme jamais vraiment différent !
Forcément, il faut contexter
Pour de tout, ne pas faire une généralité
Même si tout est pollué
Et ce en grande généralité
La matière noire n'y fera rien
Une autre organisation, pas le même patelin
Pourtant, c'est tout et c'est rien
Ainsi
300 variétés de tomates déjà disparues
Qui ne le sait, c'est du convenu
Voilà les tomates artificielles
Bien formatées, toutes faussement belles
Pleines d'eau, sans aucun goût
C'est pareil pour tout
Car c'est le faux qui façonne tout !
Et ce sont, rien qu'en France
Sans plus de véritable défiance
900.000 tonnes de fausses tomates, avalées
Vendues dans les supermarchés, chaque année
Et comme tout est pareillement respiré
Même si cela en paraît éloigné
Le télescope spatial Hubble, certes réparé
3 milliards de dollars, pas de quoi s'étonner
L'objet scientifique le plus cher jamais construit
Tout cela pour explorer l'infini
Qui par définition est donc infini
Certes, une résolution multipliée par dix
Puis toujours plus, une idée fixe
Ce qui de toutes façons
Ne fait qu'accroître notre ignorance
L'humanité pourrait se passer de cette science
Il faut
Une révolution intégrale des mentalités
D'autres relations humaines, pour enfin imaginer
Plus aucune propriété, tout partager
Là où tout serait épanouissement et joie
Ferait disparaître à tout jamais, l'effroi
Oh ! j'entends nos clabauderies
De toutes nos aliénations contre l'anarchie
La matière noire
L'énergie noire
Cela paraît inaccessible, grand mystère
Comme en somme, l'anarchie, si révolutionnaire
Tout cela est pourtant forcément en nous
Mais comme en prison de cette gravité
De l'Univers à l'humanité
Il nous faut, d'autres mentalités, pour d'autres vies
Sans cesse à réinventer, voilà l'anarchie
Plus besoin de la cosmologie
Quand l'être humain enfin vit !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite