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Articles récents

Rachisme chronogéométrique

23 Octobre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

J'étais hier
Je suis demain
Le présent leur donne la main
Ainsi
Je suis toujours chez feu
Mes parents
Où je vivais de temps en temps
Courbevoie-Bécon-les-Bruyères, se conjuguant
De tous les temps
Banlieue de Paris, s'écrivant
Ainsi
Je suis toujours chez feu
Mes anciens chez moi
Ou mon chez moi
23 passage national 75013 Paris
Pendant dix-sept-ans tout de même
D'ailleurs, en partir, fut un mauvais plan
Mes feu chez moi, aussi
La Courneuve, Drancy
Montreuil, Vincennes
Famille, des compagnes, les amis
Des feu chez moi
Où je suis, particulairement, toujours
Royat, une ville hyper-réactionnaire
Mirepoix, nettement plus pépère
Vernois-sur-Mance
Vertou ( 44 )
Et tant et tant
Du présent qui défie le temps
Des régions ou des arrondissements
Tonnerre ( 89 ) et Clermont-Ferrand
Et tant et tant
De l'éphémère, du temporaire
Ou parfois, qui persévère
Les loyers de la vie se payent chers
Le présent est notre cinéma permanent
De près, de loin
De loin, de près
De loin en loin
Tout cela rentrant
De la théorie des invariants
Certes, quelque peu, abusivement
Des invariants de la théorie
De la théorie des équivalents
Des équivalents de la théorie
Dans le domaine de la chronométrie
Et, si de tout, l'on y fait fi
Chaque idiosyncrasie y allant de son compas
Et quelque soit son compas
L'espace-temps structurant tout présent
Toute une géométrie s'y écoulant
Se mouvant, se rétractant, se dilatant
En présent du présent
En présent du passé
En présent du futur
Géométrie einsteinienne du temps
Chrono-géométrie des variants de l'invariant !
Avec le présent
Des morts la soif
Des morts la faim
Avec le présent
Des migrantes et migrants noyés
Et de toutes les prisons, du monde, au tout supplicié
Avec le présent
Des très riches
Des très pauvres
Avec le présent
Du tout littéraire
Du tout mafieux ou du tout gangster
Avec le présent
Passé du présent, futur du présent
De l'ouvrier, de l'employé, du dominé
Du savant, de la notabilité, du dominant
De la femme comme de l'homme, tout y concordant
Avec le présent
De l'exploité, de l'exploiteur
De l'ingénieur, du dealeur
Avec le présent
Du tyran, de la tuée, de la torturée
Du dictateur, du tué, du torturé
Avec le présent
De chacun, de chacune, dans sa propre réalité
De chacun, de chacune, avec sa relative vérité
Avec le présent
Du rachisme
Autre forme du stalinisme
Du nouveau mot
En fait, scotomisant, un ancien rot
Des mots différents
Pour des comportements identiques
L'idéologie du bonnet blanc, blanc bonnet
Une même métrique de la trique
De la sociologie propre sur elle, en effet
Auguste Comte, l'abbé Sieyès, Saint-Simon
1837
La révolution industrielle de feu ( 1798 - 1854) Adolphe Blanqui
Tout est d'hier, rien, vraiment, d'aujourd'hui
Dire, sans aucune litote et sans aucune apologie !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Processus Agatha-christien inversé

19 Octobre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

" A Rancy de temps en temps j'ai ressayé de me remettre au plan des plus tartignoles. Je ne peux plus. Je suis devenu docteur et ceci et cela. J'exhibitionne. Mes pommes sont cuites. Je crèverai ratatiné par les prétentions. "

Londres. ( Louis-Ferdinand Céline. ED : Gallimard )

Le futur
C'est le présent
Que nous vivons
Le passé
C'est le présent
Que nous vivons
Le présent
N'est que le présent
Sans futur, sans passé
Impossible d'y échapper
Déjà
Sur notre lit de mort
Ou ailleurs selon le sort
Nous ne connaissons
Ni le jour, ni l'heure
Du présent toujours à l'heure
Me voici mort
Comme tant et tant de gens
Que je pus fréquenter
Très vite nous sommes oubliés
Me voici mort au monde
Vous voici mort au monde
Vous voici morte au monde
Et le monde, sans cesse, continue de tourner
Il y faut, courir, courir, marcher, marcher
Il faut faire des choses, s'occuper
Le temps qui s'écoule, il faut le tuer
Je suis mort !
Pour devenir, pour s'investir
Dans le monde du particulaire
Du moléculaire au particulaire
Sous une autre forme
Informe ou sans forme
Mais
De ce qui n'est rien ou comme rien
Nous ne savons rien
De l'espèce humaine, le seul lien
De tout le vivant, le seul lien
En véritable et indissoluble lien
Et c'est aussi la toute puissance
Des faibles
Qui fait la toute puissance
Des forts
Du présumé plus faible
Du présumé plus fort
Parfois, de la présomption à tort
Car, de l'import-export, qui jamais, ne dort
Comme une indolence en scansion
Comme le refrain de la réaction
Du sous-entendu
Toujours un peu faux cul
Et traduisible seulement en français
Dans ce pays, le mot est toujours frais
De génération en génération
Tout s'apprenant dans la répétition
Tout s'apprenant dans l'imitation
Et si peu, hélas, dans l'imagination
Et pas ou si peu du génome humain
21.500 gènes seulement, environ
Pas de quoi faire le malin
Certes, plus que la mouche du vinaigre, 13.600 gènes
Mais moins que le grain de riz, plus de 30.000 gènes

C'est l'environnement social qui nous mène

C'est notre niche environnementale qui nous sème

Et l'on met de l'ADN dans tous les domaines

De quoi se marrer ! De tous les débiles qui la ramènent !

Mais
Dépendant de toute une organisation
La quantité ne faisant rien à l'affaire, et c'est selon !
Selon un processus Agatha-christien
Inversé dans le mal comme dans le bien
Vérités tues dans le domaine familial
Du familial, du féodal, du patriarcal
Du familial, local, global, du national
Mais là, pas seulement, du meurtre familial
De l'international
Comme pour le suicide social
20 mai 2017
Le syndicaliste Jérôme Laronze, éleveur allaitant
Né en 1980, l'administration le harcelant
Des tracasseries bureaucratiques en dépendant
Et ainsi, en cavale, se mettant
Du contrôle sanitaire
Surtout, là, du contrôle réactionnaire
Abattu par des gendarmes
Un paysan politisé et donc, sur lui, pas une larme
Ne pouvant que déranger toute cette alarme
Et il fut même menacé d'être interné
De l'hôpital psychiatrique pour le révolté
Et pendant ce temps
Dans ce monde nazifié et fascisant
Dans ce monde orwellien/huxleyien, totalitaire/totalisant
LVMH, du luxe et du jet
176 tonnes de CO2 en mai 2022, en rejet
Et le superyacht Symphony
16000 tonnes de CO2  par an, émettant, lui
Du vrai crime économique
Du vrai crime écologique
Mais là, le capital est David Stone
De l'illusionnisme qui rend aphone
Le mal se transforme en bien
Le bien se transforme en mal
Bateaux usines, fermes usines
Tout fabrique de l'usine
Monde usine qui nous cuisine !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'atonie de l'accoutumance

10 Octobre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

( Si vous devez retenir une seule formule de Proudhon, déclare Reclus aux Casserons, que ce soit celle-ci : " L'anarchisme, c'est la société organisée, vivante, le plus haut degré de liberté et d'ordre auquel l'humanité puisse parvenir. " )
 
Didier Jung ( Les anarchistes de l'île de Ré. Reclus, Barbotin, Perrier et Cie )
Les éditions libertaires. Le Croît vif .
 
L'atonie de l'accoutumance
L'accoutumance à l'atonie
Violence télévisée
Violence spectacularisée
Habituation à l'horrible
Quand plus rien ne paraît terrible
Et tout ou presque participe de et à l'inhumanité
Tout se construisant de et par l'inhumanité
Et pour feu ( 1914 - 1995) le savant Henri Laborit
Lui qui l'a si bien dit ou écrit
Et donc pour le paraphraser
Tout acte humain
Pour qu'il soit vraiment humain
Doit être valable pour l'espèce humaine entière
Et pas seulement pour soi, son sous-groupe, son groupe
Sinon, c'est encore un acte inhumain
Que je mets, moi, dans le conglomérat réactionnaire
Du réductionnisme de toute troupe
Ce qui peut expliciter
Toute guerre inhérente au fragmenté
De toutes les traditions et de toutes les situations
Mais entre elles, aucune union
Rien n'étant relié dans les corporations
Différentes dominations dans la désunion
Ceci, et c'est tant de millions de gens
Cela, et c'est tant de millions de gens
Chaque portion ou fragment du monde, c'est des millions !
Le compartiment des protestants
Le compartiment des savants
Le compartiment des ignorants
Le compartiment des musulmans
Le compartiment des maladies physiques
Le compartiment des catholiques
Le compartiment des agnostiques
Le compartiment des maladies mentales
Le compartiment des gens mariés
Le compartiment des gens divorcés ou séparés
Le compartiment des athées
Le train avec ses wagons de toutes les tragédies
Des injustices, des accidents, des suicides, des cela et ceci
Des guerres et inégalités, tout ce qui nie la vie
Du coutumier de la vie
Chacune et chacun y a sa place numérotée
De ceci ou de cela, du déterminé, de l'automatisé
L'incommensurabilité
De la commensurabilité
La commensurabilité
De l'incommensurabilité
Ce à des échelles bien différentes
De ce qui a été, est, sera
De ce que l'on peut comprendre
De ce que l'on ne peut pas comprendre
Vivre ou ne pas vivre
Attendre ou ne pas attendre
Du vivant, toute structure
Voulant maintenir sa structure
Du vivant et de sa sculpture
De l'individualité, de la société
Des groupes et du tout multiplié
Tout un impôt de sueur
Dont l'on ignore toutes les heures !
La chicotte et son peccamineux
Gâchant les jeunes, les vieilles et les vieux
Car, tout aurait pu être, différent, merveilleux
De la fausse éthique qui nous tricote
De la fausse morale qui nous bécote
Tempo sans décote
Du tempo et de son époque
Du tempo et de sa défroque
Tempo de l'interprétation
L'interprétation du tempo
Du compositeur musicien
Forcément trahi
Forcément embelli
Par les siens
Comme des familles, je sais rien
Comme des familles, je sais tout
Rien sur tout
Tout sur rien
Usine monde, monde usine
Et pour la symbolique du pointage, tout y cousine
Le pointage de toutes les routines
Quand cela devient de la combine
Et les premières pointeuses en usine
1885, USA, du contrôle qui turbine
Présentement, l'exploitation qui devine est plus fine
De la sélection par le pire qui élimine !
Ainsi, plus un métier est dur à exercer
Et moins il est rétribué
Comme pour les femmes et hommes de ménage
Du sous-payé, de l'exploité, du méprisé, du carnage
Si, de la pauvreté révoltée comme en rage
En nouvelle méthode
Se lassant de la custode !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Doomscrolling, tout informatif délétère

3 Octobre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

" J'ai refusé mon enfermement pénitentiaire dans ma propre cellule corporelle pour rester libre dans mon imaginaire "
 
Hélène Nicolas alias Babouillec ( autrice autiste, poétesse née à Aunay-sur-Odon en 1985 )

Culture du plagiat
Mais il améliora
Mais il réactualisa
Ainsi
Ce qui avait déjà été dit
Ce qui avait déjà été écrit
Ce qui avait déjà été fait
Ce qui avait déjà été pensé et théorisé
Et il, c'est toi, vous, nous, elles, ils, lui
Plagiat de la culture
Tout ce que nous pouvons écrire
A déjà été écrit
Est, sera, écrit
Tout ce que nous pouvons dire
A déjà été dit
Est, sera, dit
Tout ce que nous pouvons penser
A déjà été pensé
Est, sera, pensé
Idem pour le faire
Avec des mots
Dits, pensés, écrits
Et du faire aussi
Tout pouvant différer dans l'ordonnancement
Mais pas ou peu dans l'aboutissement
Et aussi trop souvent dans l'abrutissement
Parfois, tout se complétant
Parfois, tout s'appauvrissant
Et donc, l'améliorant ou l'appauvrissant
D'un pays et d'une langue l'autre
D'une époque mentale l'autre
De tous nos, du tac au tac
Souvent, à côté de la plaque
D'un monde complètement patraque
D'un monde devenu une tête à claques
Et comme personne, vraiment, ne connaît personne
Ainsi, personne, n'aime vraiment personne
Du jeu avec des cartes truquées, ô maldonne
Mais toute terreur
Mais toute horreur
Toujours nouvelle dans la peur
Aucun référent jamais ou toujours à l'heure
Kaboul, août 2021
Retour des fascistes religieux
Du retrait américain, loin du feu !
Environ 38 millions de gens
Dans ce pays de l''Afghanistan
Près de 24000 personnes, fuyant
L'irrésistible avancée programmée des talibans
Dans un aéroport, archi archi bondé, se pressant
Dans la pisse, la merde, la crasse, la mort
De la panique, de l'effroi, de l'émeute
Aucune aide internationale, aucune rameute
Cela ne fut pas comme pour l'Ukraine
De tout un peuple afghan en déveine
Puis, d'une corruption l'autre, en désertion
Avec encore plus de répression
Anciens dirigeants corrompus toujours sauvés
De la population toujours sacrifiée
De la tyrannie, de toutes les tyrannies
Sans aucune honte, ni culpabilité, c'est ainsi
Nazisme, fascisme, stalinisme, libéralisme
Castrisme, gauchisme, trotskisme, nationalisme
Et tutti quanti de tout ce capitalisme
Donc, pas comme pour les victimes d'inceste ou de viol
Car sans consentement, jamais, cela ne rigole
La honte, de plus, engendrant la culpabilité
La culpabilité, de plus, engendrant le silence
Et la boucle est bouclée
Et 80 pour cent des violences sexuelles sur des mineurs
Ont lieu dans la famille, du vrai leurre
Avec des amnésies traumatiques, à ne pas scotomiser
Non, rien ou si peu, est de l'ADN
Formule ADN sans gêne et pleine de haine
Car, la CULTURE des gènes
Car, les gènes de la CULTURE
De l'apprentissage codant
De l'apprentissage, au tout, STRUCTURANT !
Par les us et coutumes, des pays et des temps
Et si il y a un à deux millions d'acariens dans un lit
Ce sont des milliards d'êtres humains qui sont en folie
Car l'organisation présente de notre monde est pure folie
Rien n'y fabrique de l'instinct
Cela ne se peut et c'est très bien
Tout répondant à des stimuli
Internes et externes, et oui
En construisant des programmes
Du système nerveux
Tous les autres systèmes, en étant l'aveu
Avec des programmes
Idiots et aberrés, c'est mal parti
Aucune liberté d'action
Tout étant affaire de conditionnement, d'engrammation
Le savoir, permet d'en avoir l'utilisation
En détourner, un peu, le pot d'échappement
De toutes nos addictions habilement entretenues
Doomscrolling le plus en vue
Toute administration, le smartphone, l'obligeant
Impactant, encore plus, les pauvres gens
Quelques clics, surtout, de grandes claques
Quand partout, en tout, de l'ordinateur artilect, apocope mac
Avec chaque jour, 64 millions d'internautes
Se connectant sur pornhub, cela les botte
De l'effarante misère sexuelle
Quand tout y devient du virtuel
Et le sperme se mouchant masturbatoire
Agonie du sexage réel, de l'irréel, de l'illusoire
De même pour la cyprine, mais allez-y voir
Tout un utopisme du déchet
De tout détournement dont je suis, ricochet
Du déchet de l'utopisme
Des pays et des fuseaux horaires
Pour ceci, pour cela, ainsi, des heures particulières
Du tout, de tout, devenant autre, et qui ne disparaît
Prendre le temps de faire, est rarement fait
Pour le bien-faire, seul vrai effet
Et on l'a trop oublié
Faire aboutir son projet, c'est cela aussi, dominer
Sans que le projet d'autrui vienne vous embêter
Hélas, personne n'a le même projet, en finalité !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de factorerie en acédie

1 Octobre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Je ne suis pas polymathe
De la connaissance, rusée ou enjouée
Nous mettant toujours en échec et mat
Avec encore de la théodicée
Poursuivant son orbite en sociodicée
De tous les je
En extemporaire
En extemporain
En ex-ceci
En ex-cela
De l'ex-vivant
De l'ex-mort
Pas besoin de liminaire
Dans la coalescence du c'est dans l'air
J'en suis aussi comme une pantomime
De toutes mes divagations antonymes
Moi le plus encore invisible qu'anonyme
Comme le contraire du fainéant
Grève, jamais ne faisant
Ou toujours faisant, justement
Car, rarement, ne travaillant
Le contraire du jaune, l'évoquant
Du cela t'apprendra à travailler, fainéant
Comme en 1903, à toute grève, ne participant
Ou de la Saint-Fainéant, du lundi, se récupérant
Fête célébrée jadis à Napoule
Le quartier de la pêche de Mandelieu
D'un temps l'autre, et oui, ma poule !
Quand peut se fourvoyer l'antithétique
Devenant du divertissement touristique
Tout le devenant de façon frénétique
De nous autres
Du fainéant fait néant
Du vaurien vaut rien
Du traînard du traîne art
Par-delà
La politique
Du savoir parler peuple
Par-delà
La politique
Du savoir parler riche
Par-delà
La politique
Du savoir parler pauvre
Par-delà
La politique
Du savoir parler ceci
Du savoir parler cela
Par-delà
La politique
Du savoir pouvoir
Du pouvoir savoir
L'économie politique
Se structurant et se réalisant
De et par, dominantes et dominants
Du texte de l'érudition et du savant
Du sous-texte, dominées et dominés, s'élaborant !
Tout devrait être, pourtant
Mais pour la plupart des gens
Connus ou inconnus, c'est langue d'outre-temps !
Vécu à cent pour cent
Tout n'étant que le souffle d'un instant
Et par exemple, sachant
Que l'univers observable
Comme un autre naissant
Dix mille étoiles par seconde
Et dans le très jadis
C'était cent mille étoiles par seconde
Mais c'est une évaluation en bouche
De l'estimation comme à la louche
Expansion de notre univers
Encore en accélération
Comme une sorte de sprinter
Il y a environ 6,5 milliards d'années
La trilogie, Lemaître, Hubble, Slipher
De cette inflation
L'astronome Slipher en fut l'oublié
Comme aussi, tous domaines, tant d'autres
De l'Histoire des idées
Tout étant une sorte de course
Il faut mettre des sous dans sa bourse
Car, être aimé et dominer
C'est être aimé
Ainsi, tout le monde veut dominer !
La course aux diplômes
La course aux records
Littérature, arts, science, le sport
Et le travail comme funeste sort
Gâcher les vies dans des efforts
La réussite dans la mort
Toujours la loi du plus fort
Mais au tout s'égalisant
De toutes sortes étant les règlements
De toutes les hiérarchies nous humiliant
Ainsi
70 kilos de plastique par an et par habitante et habitant
De la production, 4,8 millions de tonnes, en équivalent
Pour la France et de ses gens
Avec l'eau autre élément si important
Malgré la technologie et son néanmoins
Et surtout, du néant moins
Quand il faut deux litres d'eau de mer
Pour produire un litre d'eau potable de terre
Tout s'étant finalement édifié
Depuis un patriarcat sédentarisé institué
Sur et par la violence
Symbolique ou physique
En imposant et institutionnalisant toutes les démences
Les vainqueurs de toutes les guerres
Les vainqueurs de toutes les compétitions
Propriétaires du monde et de ses affaires
Impulsant, l'art, la science, la politique, l'économie
L'architecture, les langues, la littérature, l'imaginaire
Avec tout son désenchantement révélationnaire
Et toute une factorerie de l'acédie !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 

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NBC, guerre nucléaire, bactériologique, chimique ( réplique )

24 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Guerre nucléaire, bactériologique, chimique
NBC, au tout, déjà largement utilisé
Locale, partielle, totale
Les mieux à même d'y survivre
D'y sous-vivre
Sont, seront, les pires réactionnaires
Ceux et celles qui prêchent le mal
Toutes les défenses du capital
Les pires crapules et horreurs pour y vivre
Et très vite, comme avant, tout repartirait
Pour un autre tour, en effet
Avec encore des dominantes et des dominants
Et même défigurés, mutilés, contaminés, de l'agonisé fulgurant
De la réalité de tout empire
Qui a été, est, sera, la sélection par le pire
Par et pour les pires
Mais, de toutes façons
Partout, de la sous-vie en sélection
Car
Des millions de gens peuvent sexer
Des millions de gens ne peuvent pas sexer
D'une façon l'autre, il faut payer
En ce domaine, tout est prostitué
Remplaçons millions par milliards
De nos vies sans vraie vie, jamais marre
Riches ou pauvres, tout n'y est que du fard
Car
Des millions de gens mangent à leur faim
Des millions de gens ne mangent pas à leur faim
Remplaçons millions par milliards
Il en va ainsi pour la soif
Il en va ainsi pour le logement
Vivre est comme un métier
Rien que pour cela, il devrait être rétribué
Il faut en être un diplômé
Donc, toute une fausse vie, instituée
Et sur d'autres planètes, nous pourrons toujours la chercher
Sous-vie pour tout le monde
Et si masquée par toutes nos facondes
Normalisée, banalisée, imitée, et surtout, partout, acceptée !
Tout si bien défendu
Fascistes libéraux, fascistes bruns, fascistes rouges
Et la vraie révolution toujours inconnue, car perdue
Du gauchisme faussement contestataire
De tout un postmodernisme finement réactionnaire
Dont toute bourgeoisie s'en bouge
Et pendant
Que nous sommes tous et toutes
Et toutes catégories, dans la même soute
Des gens exportés
Des personnes importées
Du temps de l'Histoire
De l'Histoire du temps
Mais c'est quoi le temps ?
En ce qui concerne l'espèce humaine
Et aussi pour les espèces non-humaines
De toute une postulation
Nous nous postulons
Vous vous postulez
Postulions, postuliez
Pour tout, pour rien
Vous vous dégueulez
Nous nous dégueulons
Dégueulions, dégueuliez
Avec ou sans condition
Avec ou sans sommation
Avec ou sans modération
Quelquefois, des éclairs
De l'entraide kropotkinienne quoi qu'il advienne
Un peu de solidarité émeutière
9 mars 1883, manifestation des sans-travail
Feu ( 1830 - 1905 ) Louise Michel et son caravansérail
Apparition officielle du drapeau noir révolutionnaire !
Tout cela fut organisé
Par le syndicat des menuisiers
Louise prit un vieux jupon noir
Louise prit un manche à balai, et voilà l'histoire
Mais, certes, ici
Pas encore le temps de l'oniomanie
Certes
Toujours, de la saisonnalité excluante
Pour chaque époque de vie, différente
Du tout, manifeste ou subtil
Avec les oublis cathartiques, la toile qui nous défile
Et puis, bientôt
Dix milliards d'êtres humains, 10 puissance 10
Animaux non-humains
Et là, c'est pas rien
Cent millions de fois plus nombreux
10 puissance 18, que nous, eux
Avec aussi tous les micro-organismes
Mille milliards de fois plus nombreux
Dix puissance 30, que les animaux, eux
Avec forcément du à la louche
La réalité nous échappant
Et obligatoirement, d'instant en instant
Et aussi, personne ne s'y mouche
Comme à la pêche, de fausses touches
De la population, par la densité, s'en faire une idée
France, 105,9 personnes par kilomètre carré
Mongolie, 2,1 personnes au kilomètre carré
Singapour, 7876 personnes au kilomètre carré
Ce en 2019, et donc, cela a peut-être, mais très peu, changé
Pas comme la femme menstruée
De l'écrire, feu ( 1882 - 1941 ) James Joyce, fut le premier
Car, de ce temps, l'espérance de vie femme était limitée
Ainsi, les menstrues, l'on ne put les répertorier
Avec moins de célérité
Que pour les jumeaux physiques ou vocaux
Et cela n'est pas si idiot
Guy Debord et Philippe Noiret
Selon les âges de la vie, en effet
Bernard Noël et Jean-Louis trintignant
Là, pour la voix, pas pour le physique, c'est tentant
Et tant d'autres cas aussi évidents
D'un jeu amusant, à pratiquer, et paisiblement
Donc l'humanité s'exécrant
Car pour tout, comparant, compétitionnant, s'appropriant
Car en tout, rivalisant, guerroyant, méprisant
Suicide collectif et de l'atomisant
Guerre nucléaire, dernier faire-part, en paradant
Bactériologique, chimique, toujours, se répétant
NBC, sans cesse, nous menaçant
Même pour les fourmis, du pas marrant
Vingt millions de milliards de fourmis, cependant
2,5 millions de fourmis par habitante et habitant
Biomasse supérieure aux oiseaux et aux mammifères
Même pour elles, de quoi s'en faire
Pas en myrmécologie seulement
Mais pour toute la diversité du vivant !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète,,pouète, paraphysicien

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De l'atrocissime au sublimissime

18 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

" C'est une des causes de l'enlisement des débats sur l'obsolescence en France que de chercher à en produire une typologie exhaustive ( à recenser et distinguer toutes les "formes" d'obsolescence ). En effet, ces formes d'obsolescence désignent simplement les diverses stratégies mobilisées par les acteurs de la production, de la distribution et de la promotion pour renouveler la demande pour leur produit, en réduisant sa durée d'usage. "

Le consumérisme à travers ses objets. Jeanne Guien. Editions divergences.

Consommation de la révolte
Sans la révolte de la consommation
Consommation des idées
Sans les idées de la consommation
Consommation de la sexualité
Souvent sans la consommation de la sexualité
Consommation de la manifestation
Sans la manifestation de la consommation
Consommation de la révolution
Sans la révolution de la consommation
Consommation de ceci ou de cela
Sous le règne de l'argent, toujours lui, que voilà !
Le spectacle de la contestation
Sans la contestation du spectacle
Quand l'on ne vit pas sa vie
On la sublime forcément par l'écrit
Et tout est limité dans le militant
Tout ce qui est  vécu directement
Ne peut s'échouer dans son représentant
Et puis, le système
Avec toutes ses défenses, la ramène
Au tout récupérant
Au tout brillant
Artistes, philosophes, écrivains, savants
De réfléchir, un métier, plus qu'un passe-temps
Pouvant ainsi avec un discours logique
Moquer tout ce qui n'est pas de leur clique
Et surtout
Ce qui au système est vraiment critique
Donc, de ce métier, ils et elles, sont les diplômés
Ne faisant, de nous autres, qu'une bouchée
Gens si gonflés de leur importance
Nous toisant de leur totale indifférence
Ou alors, c'est de la feinte
Comme une mode à peine éteinte
Pour des populations, en avoir l'étreinte
Car toute notion de victoire est défaite de la pensée
Car il y a donc forcément une défaite pour l'accompagner
Victoire, gloire, du symbolisme de la guerre
De la compétition et des frontières
Le concept de victoire ne change jamais d'air !
Atrocissime de l'Histoire
L'Histoire de l'atrocissime
Du peu que l'on connaît
Du beaucoup que l'on ne connaît pas
Car, nous n'y étions pas !
Que l'on aurait pu connaître
Que l'on ne connaîtra jamais
Avec aussi, revers de médaille
Ouille, ouille, aïe, aïe
Du sublimissime
Toutes les belles choses
Tous les beaux faits
Altruisme, humanisme, tout l'oublié
Dans le présent ou dans le passé
Du quotidien des gens de peu
Précaires, pauvres, gueux et gueuses
Travailleurs, travailleuses, chômeurs, chômeuses
De l'anodin local
De la révolution sociale
Juillet 1936, Espagne libertaire
La rue, le peuple, contre un coup d'Etat réactionnaire
Du fascisme franquiste espagnol
Aidé internationalement, staliniens et branquignols
Du sabre et du goupillon, s'empressant des guibolles
Hélas, le chant du monde devint son Rossignol
Le sort des sociétés y remplit son bol !
Mon vomi de baleine
Au monde marchand à mauvaise haleine
L'ambre gris, quarante mille euros
Et ce, au kilo
Nous sommes les tributaires
De tous les attributaires
Attributaires des tributaires
En version originale réactionnaire
En version sous-titrée révolutionnaire
Tout nous y trempe et nous y bouillonne
Tout nous y leurre et nous y couillonne
Dans toute une surinformation qui nous brouillonne
De tous les âges et de tous les sexes
Et pourtant, cela nous vexe
En toutes les époques
En toutes les défroques
Des religions, des croyances, des idéologies
Dessus, impossible d'y faire pipi
Car tout cerveau s'y est construit
Car tout encéphale s'y bâtit
Ainsi, dans les espèces qui fondent
Car leurs populations s'y effondrent
Pas les espèces elles-mêmes
Mais si leurs populations s'effondrent
Des espèces peuvent ainsi disparaître
Avec l'effondrement de leurs respectives populations
Du cercle vicieux et non vertueux
Moins de diversité génétique et disparition
Néandertal, d'autres, ainsi va toute partielle ou totale annihilation !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Métonymie d'algolagnie mondialisée

10 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Et pour toute personne
Comme le réveil qui sonne
Première humiliation de la journée
Car, en reflet de la présente société
De notre premier jour
De notre dernier jour
Les autorités de la société
La société des autorités
Du naître, il faut en chier
Les propriétés de la misère
Et où tout peut rimer
Des verbes pour l'illustrer
Bastonner, cravacher, fouetter
Satoner, savater, tataner
Baffer, gifler, claquer, castagner
Latter, talocher, tamponner, tanner
Tarter, torgnoler, allonger, asséner
Attraper, aligner, balancer, flanquer
Lancer, retourner, foutre/ficher, secouer
Calotter, rosser, corriger, beigner
Frapper, fesser, maltraiter, torturer
Métonymie
De projectiles verbaux
De la violence physique
Avec tout un renoncement
Aux acquis sociaux
Pour les réactionnaires
Pour les fascistes libéraux
Pour les nationalistes
Et selon les courants, c'est dans l'air
Pour qui, toute revendication, c'est du gros mot
Pour toutes les misères, seulement, du manque de pot !
L'économie devenue folle
Cela serait donc juste du manque de bol
Les riches qui s'en fichent
Après moi le déluge, dans leurs niches
Comme aussi, Coca-Cola
Du plastique et encore du plastique
Chaque jour
Le plastique nous fait sa cour
Coca-Cola
Des millions et des millions de bouteilles
Qui sont donc produites chaque jour
Avec des décharges pour les brûler
Comme en Afrique, des montagnes accumulées
Poumons salis et fatigués
Des cerveaux abîmés, au tout mondialisé
De la difficulté à respirer
Air complètement pollué
Le verre nettoyé et réutilisé
Trop bien et pas assez de rentabilité
Coca-Cola
Deux cent mille bouteilles à usage unique
Et par minute, il y a comme un hic
Trois millions de tonnes de plastique
Et par année, en seuil critique
De tout un désastre écologique
Et pas, hélas, seulement, Coca-Cola, via USA
Mais tant d'autres choses plastifiées
De la société des autorités et identités plastifiées
Et donc tant et tant d'autres pollueurs
Tous pays, toutes les couleurs
Le profit de l'économie
L'économie jamais sans profit !
Et dans nos vies séquestrées
Et des autres, la fragmentation elle-même séparée
Nous nous évadons
Mais nous sommes toujours repris
C'est le numéro 6, John Drake, c'est le prisonnier
Au jour sans fin, nous sommes abonnés
De toute une vindicte comme castrée
Toutes les munitions
De toutes les diverses monitions
Les bourgeoisies en mondiovision
Réception, diffusion, appropriation
Réception, compréhension, récupération
Comme seule possible éducation
Comme seule possible organisation
De toute une organisation étatisée de l'exploitation
Alors que les gens
Pourraient vaquer et s'orchestrer
Pour les vrais besoins de la cité
Là où, ils et elles vivent et sont nés
Et ce, sans aucun gouvernement
Sans aucune police, sans aucune armée
Avec la disparition de l'autorité
Et plus d'excisions ou de féminicides
Et plus de conjugicide
Et plus d'infanticide
Et plus d'uxoricide
De misandrie, de misogynie
Dès le berceau comme un édit
Apprendre autrement, tout simplement
Pour apprendre à se comporter différemment !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien 

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Herméneutique, codage social, codage nerveux

3 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

La nostalgie
Des gens perdus de vue
De ce que l'on aurait pu faire
Et que l'on a pas pu ou voulu faire
Cela nous prend à la gorge
Sans crier gare, dans sa forge
Forcément
Il y a nos celles et nos ceux qui ne sont plus
Nous aurions pu
Avec nos elles et nos eux
Être plus présents, plus avenants
Être plus généreux de notre temps
La nostalgie est comme une dépression
Sans prévenir, elle nous file des gnons
L'on ne peut la congédier
Parfois, ouf, elle ne fait que passer
Mais posant ses valises, imprévisible, sans pitié
Revenir en arrière
De tout ce que l'on a fait de travers
Hélas
Ce qui est fait, est fait, n'est plus à faire
Quelquefois, l'on souhaiterait
Ne pas être où l'on est
Et être où l'on est pas
Revoir des gens du passé
Serait-ce une bonne idée ?
La nostalgie et l'ennui
L'ennui et la nostalgie
Tout cela pouvant nous tomber dessus
Sans nous prévenir, faisant sa mue
Se téléporter
Là, où nous sommes oubliés
Comme des mondes perdus
Et dont nous ne sommes jamais revenus
Coucou, c'est moi, c'est nous, dans le revoilà !
Ô passé qui m'a construit
Tu peux me recontacter, si tu me lis
Quand
Je suis quelque part
Je voudrais être ailleurs
Quand je suis ailleurs
Je voudrais être quelque part
Quelque part, ailleurs
Ailleurs, quelque part
Ou carrément, nulle part
Vivre, en même temps, tous les possibles
Heureusement, malheureusement, de l'impossible
Ou, dans l'imaginaire de l'indicible
Nous ne pouvons, physiquement
Qu'être dans le présent de l'instant
Quoi que l'on vive, ici et maintenant
Ou alors, la raison vacille et flanche
Avec tout l'équilibre de vie qui calanche
Sinon
Tous les gens que l'on aurait pu rencontrer
Toutes les trajectoires que l'on aurait pu emprunter
En fait, du déliré, car les rails de nos vies sont déterminés
Certes, parfois, l'on peut dérailler
Toujours, cependant, de l'automatisé, du déterminé
Niches environnementales pour nous coder
Point de libre arbitre, point de liberté
De ce fait, rien n'est à regretter
Sinon, cela aurait été
Tant de femmes pour les hommes
Une seule pourrait suffire, mais la bonne
Encore faut-il avoir pu la rencontrer
Tant d'hommes pour les femmes
Un seul pourrait suffire, mais le bon
Encore faut-il avoir pu le rencontrer
Et finalement, tout est très limité
Si l'on avait su
Surtout, si l'on avait pu
De quoi, dans la démence, sombrer
De l'action inhibée pour se suicider
Ouf, la mort est délivrance
Le seul vrai bain de jouvence !
Si les diamants
Sont issus des grandes profondeurs
Parfois, huit cent mètres de profondeur
Du volcanique
Du magmatique
Les remontant lorsque c'est l'heure
Du bouchon de champagne, vitesse supersonique
Des matériaux du minéralogique
De l'irruption de la pensée intrusive
Colère de la Terre, en pensée dépressive
D'une géologie l'autre
D'une psychologie l'autre
Ainsi, de la ville antique de Pétra
La femme déesse
La femme liesse
Pluie, abondance, gestion, en matriarcat
Mais tout procède
Et tout le concède
D'une sorte d'herméneutique
Qui le voit, qui le dit
Qui l'a su, qui l'a écrit
Des tas de fois, tout se répétant à l'infini
D'un inceste pas toujours évité
Ainsi et aussi des Nabatéens et sous Ptolémée
D'autres cités oubliées ou non étudiées
Avec la contraception, plus le souci de consanguinité
En ce cas, pourquoi pas, si réelles affinités
D'une culture l'autre
D'un temps l'autre
Du matrilinéaire au patriarcat
Et là, tout devint caca
Des cardinaux aux généraux
Dieu, travail, famille, patrie
1940, formule pétainiste, encore là ou encore ici
Et finalement, plus que jamais, elle survit
Du sabre et du goupillon, nous imposant la vie
Se perpétuant, du ça va, ça va, ça va, supportant ainsi
 Et ne le pouvant qu'ainsi, tout déni
Du codage social comme codage nerveux
Du codage nerveux comme codage social !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du capital abîme spectacularisé

1 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

" Je me suis regardé le nombril, qui brille, qui brille, et puis de ce nombril, j'ai fait du blablabla, voilà, blablabla... "

( Interprétation laboritienne de toute écriture )
 
Hélas ou tant mieux
La plupart des gens, font le job, jeunes ou vieux
Ne soyons pas snobs
Cela fait la vie courante qui nous lobe
Quand une pipe
N'est depuis longtemps, plus une pipe
La politique
Ne fait plus de politique
Sauf pour les tartufes
L'extrême droite
Est toujours d'extrême droite
Sauf pour les tartufes
La droite
Est toujours de droite
Sauf pour les tartufes
Mais l'extrême gauche
N'est plus d'extrême gauche
Et là, c'est vrai
Mais la gauche
N'est plus de gauche
Et là, c'est vrai
Plus que des droites, certes, divisées
Sachant tout de même, quand il le faut, s'unifier
Le moi
N'est plus le moi
Le toi
N'est plus le toi
Le elle
N'est plus le elle
Le il
N'est plus le il
Les opinions sont sans courage
Le carnaval du capital fait son carnage
Sans s'en rendre compte, l'on y nage
Tous et toutes dans nos cages
Fragmentation de la nazification
Nazification de la fragmentation
Les idées mortes de la robotisation
Décomplexée est toute récupération
Les bourgeoisies et l'art de tout contrôler
Consensus de la droitisation
Consensus de la concussion
Micropolluants, macropolluants, dans la raison !
De la fausse révolution
Toujours couvée en prévision
Elle est déjà programmée
Pour, quoi qu'il arrive, ou puisse arriver
Avec du discours logique pour la faire échouer
De nouveaux dominants
De nouvelles dominantes
Pour en prendre la tête
Les quelques vraies révolutions
Et non le coup d'Etat ou changement de régime
Quand jamais, la tyrannie, on l'élimine
Donc, révolutions révolutionnaires
Et non, révolutions statutaires
Inachevées, empêchées, retournées, massacrées
Trahies, oubliées, falsifiées, récupérées
Par des saloperies de politiciens, voilà
Par des saloperies de politiciennes, voilà
Dès l'école, toute une fabrique
Dans le ventre des mères, déjà cette colique
Real Humans, dès maintenant, tout électronique
Robots humains
Robots, animaux non-humains
De l'électricité cérébrale
De l'électricité nucléaire
C'est du cent kilomètres de l'atmosphère
Tout cela s'engrammant du même air
Tout programme
Lui-même programmé
Par sa programmeuse ou son programmeur
Et ceci à l'infini
Dix puissance 500, faux fini
Déterminismes et automatismes
Automatisants et détermininants, comme holisme
Le savoir ou ne pas le savoir
Se voiler la face, n'évitant pas les déboires
Par-delà le tout croire !
Tout se passant trop vite à notre échelle de temps
L'on s'en rend compte
Et jamais, de solde de tout compte
L'on perd sa famille, ses parents, des amitiés
Du temps psychologique qui peut se mesurer
C'est quoi le temps ?
Avoir mal aux dents ?
Boire le sexe d'une dame ?
Téter les seins d'une femme ?
Ou tous les organes
Selon les sexes, envies, fantasmes, arcanes
Vomir, se réjouir, souffrir
S'aimer, se défiler, se rater, se détester, se mépriser
Et puis, de toutes façons, mourir !
En consolation
L'on peut tout vivre ou revivre par l'imagination
Mais pas touche dans l'incarnation
L'on a pas vraiment l'affaire en main
Le destin des probabilités
Les probabilités de la destinée
De la multivectorialité, de la multifactorialité
Tout cela, que nous, du plus malin
En fait
Toutes les déterminations de l'indétermination
L'indétermination de toutes les déterminations
Monsieur
C'est de la merde que vous faites
Je le sais, madame ou monsieur
Sur le pot, je fais tous les jours
Et ce, au moins, sans aucune cour
Inclassable, irrécupérable, à vos amours
Et puis
Tout part, tout arrive, tout s'évanouit
De vos enfers ou de vos paradis
Tout se fait et tout se défait
Dans la prison des automatisants
Dans la prison des déterminants
Dont nous ne pouvons nous évader
Qu'en les utilisant !
Ce qui peut engendrer
Tout un mépris nationalisé et étatisé
Des faits, pourtant scotomisés ou banalisés
Soixante treize pour cent
Le travail salarié pour beaucoup de gens
Qui n'ont aucune couverture sociale
Qui n'ont aucune sécurité sociale
Cela devrait vraiment faire peur
Mais non, l'on ne perçoit pas la couleur
Marche ou crève
N'est-ce pas une société de rêve !?
Une personne sur deux
Est sans contrat de travail
Et cela n'est pas une erreur
Du monde et de ses terreurs
Comme les voitures, cinq litres au cent kilomètres
Douze kilos de CO2, émettant
Selon les bolides, tous les cent kilomètres
Comme si, réellement, rien, ne nous concernant
Et avec les jeux olynfrics, ce qui nous attend
Des tas de lobbies, dessus, nous crachant
Mais tant et tant en redemandant
Des militaires, des flics, partout
Il s'est échappé, le capital, le fou
Dix mille militaires au bas mot
Par jour
Trente cinq mille agents de sécurité intérieure
Trente trois mille agents de sécurité privée
De la prévision sans doute bien sous-évaluée
De l'état de siège et du sport
Le sport de l'état de siège
Le capital du spectacle
Le spectacle du capital
Seul son rêve est en invitation
Seul son rêve y est son invité
De cette prison et à moins de tout renverser
Personne ne peut s'en échapper !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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