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Articles récents

Paraphysique des Kouachi/Coulibaly

8 Janvier 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

L'on ne naît
Pas porté au djihadisme
L'on ne naît
Pas ceci ou cela, c'est un truisme
Tout est le produit du capitalisme
De l'injustice, du rejet, du mépris
Et donc de la banlieue aussi
Quand il n'y a plus aucun espoir
Aucune perspective sinon le désespoir
Quand la vie est terrorisée
Elle devient de la vie terrorisante
Quand toute passion est étouffée
Elle devient de la terreur humiliante
Ainsi
Feu ( 1982 - 2015 ) Chérif Kouachi
Ainsi
Feu ( 1980 - 2015 ) Saïd Kouachi
Ainsi
Feu ( 1982 - 2015 ) Amedy Coulibaly
Saïd aurait pu devenir un grand cuisinier
Ou un bon acteur, de quoi s'étonner
Mais originaire de la banlieue, trop handicapé
Chérif
Aurait pu devenir un bon footballeur
Un professionnel parmi les meilleurs
Mais originaire de la banlieue, trop handicapé
Et dans une famille normale
Et dans une famille banale
Mais il y avait les copains
Quand le ghetto se radicalise, l'on y vient
C'est aussi de la petite délinquance
Inhérente à la paupérisation comme une évidence
Puis un processus de radicalisation
De l'islamisme radical qui recrute en prison
Le même parcours
Car c'est toujours, du manège, le même tour
Comme pour le copain Coulibaly
Qui en prison, fit aussi l'acteur
Car il fut un temps un peu braqueur
Cependant, il fut un élève tranquille
Respectueux, sans être docile
Avec un groupe de jeunes, il rencontra Sarkozy
Lui serra même la main, sans être impoli
Donc, rien, dans la première jeunesse de ces trois personnages
Ne laissait prévoir cette future rage
Qui prit racine dans les illusions perdues
Et de tous les projets déçus
Avec le cycle de la paupérisation
De la délinquance à la radicalisation
Et cela peut débuter en prison
Car c'est une école de haine et d'humiliation
Quand tout le monde vous rejette
Et que le gourou de l'illusion religieuse vous guette
Comme ( né en 1965 ) Djamel Beghal
De l'islamisme fanatique, un canal
Cela fait un étrange bocal
Qui prospère dans l'inévitable fatal
Coulibaly en fut l'artilleur
Ancien braqueur, il connaissait, des armes, les fournisseurs
Et
Il y aura d'autres Kouachi
Et
Il y aura d'autres Coulibaly
C'est la misère qui les fabrique
La ghettoïsation des banlieues, c'est logique
Quand l'on ne peut-être aimé
Quand l'on ne peut pas ou plus s'exprimer
Car il n'y a pas de méchantes ou de méchants
Il n'y a que des souffrantes ou des souffrants
C'est donc un problème très alarmant
Car c'est l'humanité entière qui est souffrante
Car c'est l'humanité entière qui est violente
Il y a le terrorisme spectaculaire
Il a le terrorisme publicitaire
Il y a le terrorisme de toutes les guerres
Celui des individus, celui des militaires !
Aux mains des puissances étatiques
Le terrorisme est du droit
Aux mains des individus
Le terrorisme c'est du crime
Il faut faire avec cela, et voilà
Car, il y a celui que jamais l'on ne voit
Celui journalier, du capital, qui nous broie
Et la plupart des gens, en lui, ils et elles croient
Le terrorisme du capital est si visible
Qu'il en devient invisible
Les accidents du travail, les suicides
Les inégalités, les injustices, les génocides
Ce terrorisme là est encouragé et permis
Celui des enfants perdus est voué aux gémonies
Il y aurait donc
Un bon terrorisme
Il y aurait donc
Un mauvais terrorisme
Or, absolument TOUT
Dans le capitalisme, et c'est complètement fou
Produit et vit du terrorisme
Se nourrit et se perpétue dans le terrorisme
C'est un vêtement du fascisme
Tout gouvernement en fait du cynisme
Son indispensable allié, c'est bien cela le capitalisme !
Et à la vérité
Tout participe à la monstruosité généralisée
De près ou de loin, personne ne peut y échapper
Car, immonde est le fonctionnement de notre société
Ainsi
Chacun est un monstre
Chacune est un monstre
Comme le réchauffement climatique
France, décembre 2015
Le mois le plus chaud depuis longtemps
4 degrés de plus que la moyenne, sidérant
Les records de 1934 et 2000 au placard
Mais du capital personne n'en a marre
Toujours en 2015
Pour l'arctique, c'est trois degrés de plus
Deux fois plus vite que la moyenne, toujours plus
Que ce soit sur un mois ou sur une année
Le climat est artificiellement déréglé
Nous en sommes des mathématiques
Nous en sommes le vecteur algorithmique
De toutes les données
Accumulées sur l'humanité
Mais cela dit, la qualité
Des données recueillies, laissent à désirer !
En effet, toutes les traces sont étudiées
Présent, futur envisagé, passé
Par les goûts et les comportements, tout est régulé
Science du pouvoir
Pouvoir de la science
Pour tout contrôler
Pour tout manipuler
Au service de la domination
Au service de toute sa représentation
Tout ce qui se dit et passe à la télévision
Qui parle à la radio, tous les larbins de la domination
Tout le monde
Avec et aussi contre tout le monde
Pas besoin des algorithmes
Pas besoin des mathématiques
Pour en projeter le diagramme
Du capital, c'est le seul vrai programme
Et c'est maintenant le ( Vulpes vulpes ) renard roux
Qui agresse le ( Vulpes lagopus ) renard polaire, c'est fou
Cela n'est pas le renard qui est nuisible
C'est l'espèce humaine qui est nuisible
Elle envahit tous les territoires
De la vie animale, qui erre sans aucun espoir
Et finalement
Dans tous les gouvernements
Des voleurs, des menteurs, des assassins, des crétins, des minus
Contre cela, se transformer en Gigantopithecus
4 mètres de haut, 300 à 500 kilos
Dans les manifestations, cela serait rigolo
Ce vrai King Kong, si âgé
Plusieurs dizaines de milliers d'années
En 1935, il fut répertorié
Végétarien, il n'aurait pas voulu nous manger
Donc, le moindre policier
Cette sorte d'orang-outan, l'aurait apeuré
Une pause dans l'écriture, il faut bien se marrer
Et pour en revenir à un terrifiant attentat
Il ne faudrait pas oublier cela

1) Un terroriste qui dans une voiture
oublie sa carte d'identité, étrange bavure

2) Un journal humoristique menacé
dont le lieu ne fut jamais sérieusement sécurisé

3) La domination étatique si oligarchique
dont la gouvernance dictatoriale est la seule logique
introduit le terrorisme comme stratégie de gouvernance
se sert du terrorisme en technique de gouvernance

Aucune théorie du complot
L'art de gouverner, c'est moins sot
Et ainsi le pays qui finance
La France est la meilleure amie, avec outrecuidance !
La tyrannie y va de sa larme
Mais c'est aux terroristes qu'elle vend des armes
Aujourd'hui, Hitler se dirait de gauche
Car tout se mélange et tout se fauche
Une confusion bien organisée
Pour mieux gouverner, pour mieux manipuler
Comme le tout nucléaire
65 pour cent de perte énergétique, il faut le faire
De la France, ce pays si réactionnaire
HLM, logements sociaux
Des convecteurs du chauffage électrique, c'est idiot
Et pour cela, 58 réacteurs
La bêtise, de rien, elle n'a peur
France, pays le plus nucléarisé
Avec les USA, pas de quoi s'en vanter
Chauffage électrique qui chauffe très très mal
Et totalement peu écologique, c'est fatal
Un chauffage sur trois est électrique
Surtout les pauvres, la France est cynique
Le dernier de la classe en Europe
Seulement pour le tout terrorisme, la France est au top
Et en hiver, il fait toujours froid
Ce chauffage est trop cher, pour l'utiliser trop chez soi
Et pour les choix politiques
Qui ne sont pas des choix, c'est le capital et sa clique
Car ce sont des études de marché
La tyrannie défend ses intérêts et ses propriétés
Tout est pour elle, de l'analyse prédictive
Pour la consommation de masse, elle est permissive
Et plus rien ne peut-être vraiment classé ou identifié !



Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Polysémie du vivant

6 Janvier 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

" En permettant l'homme, la nature a commis beaucoup plus qu'une erreur
de calcul : un attentat contre elle-même "

E. M. Cioran ( De l'inconvénient d'être né, 1973 )

Ainsi
Alors que le requin
Vivait sur notre planète, serein
Et ce depuis 400 millions d'années
Et avec 510 espèces, le requin est de nos jours, menacé
Toutes ne sont pas encore découvertes
En cruauté inutile, l'être dit humain est le plus bête
Le requin bordé, le requin corail
Le requin lézard, le requin lutin
Requin lézard aux deux-cents dents
Le requin du Groenland qui vit deux-cents ans
Parfois, leurs yeux, par des copépodes sont parasités
Jusqu'à devenir petit à petit aveuglés
Il y a en fait deux grandes familles de requins
Les raies et donc les requins
Le requin-baleine qui avec 12 mètres de long
Est le plus gros des poissons
Le grand requin blanc
5 mètres de long, 2 tonnes, un autre géant
Le requin nourrice
Qui aspire des proies comme un vice
Le requin gris du récif
Avec son labre dentiste, jamais poussif
Forcément, les requins doivent aussi se nourrir
C'est la nature, pas besoin d'y réfléchir
Du plancton, du poisson, de l'otarie
Et une peau extraordinaire tout comme leur ouïe
Le requin a une peau sans aucune bactérie
Un grand service pour les hôpitaux
Et certaines maladies qui sont des fléaux
Et en sport
Des combinaisons pour la natation
Trop performantes, elles sont interdites de compétition
La peau de requin
Certes, cela n'est pas rien
Donc, des bestioles inoffensives, placides
Mais l'être humain en a fait un génocide
Et ainsi chaque année
100 millions de requins sont tués
Une espèce sur quatre est au bord de l'extinction
Surpêche jusqu'à 800 mètres de fond
Et puis cette injustice, cette mauvaise réputation
Alors qu'il y a 50.000 fois plus de probabilités
De mourir un jour comme un noyé
Que par un requin d'être le tué
Parfois volontairement
Car il y a aussi de rares requins bandits
Comme certains pêcheurs et certains chasseurs
Qui tuent pour tuer, pauvres nazis
Se repaissant de toutes les douleurs
Pourtant
Chaque requin a une vie sociale
Et une individualité peu banale
Comme ( Hemiscyllium ocellatum ) le requin-chabot-ocellé
Qui à marée basse sur les eaux, sait marcher
Pas comme Jésus qui n'a jamais existé
Donc des tas de qualités
Avec lesquelles l'être humain ne peut rivaliser
Et qui sont en vérité
Souvent le propre de toute animalité
De fait, le requin
N'est pas un requin
Pour tous les autres requins
Car c'est l'être humain seulement
Que lui, rien n'est plus dément
Qui est un requin pour l'être humain
Dans une représentation retournée
Dans une symbolique détournée
Le requin est finalement plus humain
Comme quoi tous les mots
Sont mensongers et sont faux
Tout mot renvoie à un cliché
Et l'on en fait un préjugé
Un peu comme l'information télévisée
Où tout y est de la manipulation orchestrée !
Néanmoins
Magie de la nature
Nature de la magie
Larve, 10 ans sous terre
Et voilà une cigale dans les airs
Ou le ( Pachycereus pringlei ) cactus Cardone
18 mètres de haut, qui vit 300 ans, au désertique, il donne
Je nous épargne la plupart des noms scientifiques
Avec les noms communs, plus spécifiques
Donc, il y a déjà beaucoup d'espèces sur la planète Terre
C'est un peu le zoo de l'Univers
Avec un U majuscule, un u minuscule, c'est toujours l'Univers
Chaque espèce
Dans sa propre messe
Dans son propre espace-temps
De ce que l'on voit et perçoit, de ce que l'on entend
Bref, de tout ce que l'on apprend
Il y a donc une reproduction
De toute une signalisation
Des comportements, parfois des innovations
Selon le niveau d'organisation
Sans le petit ou grand échelon
Tout s'y vaut, tout y est considérable
Sauf pour l'espèce humaine, si prétentieuse
Qui à tout ce qui vit est si odieuse
Si l'agressivité interspécifique est peu évitable
De chaque espèce, une autre espèce est sur sa table
Se vêtir, se nourrir, même des plantes, des végétaux, inévitable
L'agressivité intraspécifique est elle, tout-à-fait évitable !
Finalement
C'est, il y a environ 4,5 milliards d'années
La collision Théia et la Terre tout juste formée
Qui permit à la Lune de se constituer
Notre planète était alors de grande stérilité
Ouragans, tempêtes, pour tout ravager
900 jours pour une année
10 heures de nuit, 10 heures de jour
Pas la même durée que notre actuelle journée
Et ce sont donc les marées lunaires
Qui permirent une nouvelle ère
Des bactéries aux monstres marins
Après l'explosion du Cambrien
Il y a environ 500 millions d'années
Et à la sortie des eaux, il fallut s'adapter
De ce fait, les limules
Firent petit à petit d'innombrables émules
Et à propos de notre Lune si proche
Morceau de Terre aussi, une collision pas moche
Des scientifiques comme feu Kepler la crurent habitée
Les fameux Sélénites, on l'a vite oublié
Alors que les marées lunaires continuent de s'exercer
Des océans, mais des grandes villes, aussi
Et deux fois par jour, il en va ainsi
Elles s'élèvent de quelques dizaines de centimètres
Puis
Elles retombent de quelques dizaines de centimètres
La Lune s'éloignant
De la Terre de 4 cm par an
C'est l'Histoire humaine
Un peu de joie, beaucoup de peine
30 juillet 1830
Charles X suspendit la liberté de la presse
Et il rétablit la censure qui oppresse
Comme à Paris
L'on manifesta à Nantes, aussi
Place Graslin, à cette époque, place de la comédie
Pour la répression, déjà la gendarmerie
Comme une marée inhumaine, réactionnaire
Contre la marée humaine, révolutionnaire
Et en France, 100.000 gendarmes aujourd'hui
L'éternel flux et reflux, paix, guerre
Quand même la paix est toujours de la guerre
Un pas en avant, trois pas en arrière
La révolution psychologique reste à faire
Abolition des classes et du salariat, de l'Etat
Des frontières, de la propriété privée, du prolétariat
Et après le premier calendrier lunaire
Qui date de 30.000 ans, gravé dans la pierre
Enfin, le premier calendrier révolutionnaire
Pour de nouvelles vraies relations
Sans argent, sans hiérarchie
Sans religion, sans idéologie
L'esprit du corps, le corps de l'esprit
Il serait merveilleux, ce temps d'anarchie
Car encore une fois
Comme une profession de foi
La normalité n'est qu'une aliénation
Comme aliénation de la normalité !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Architectonique sexiste

3 Janvier 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout est donc une industrie
De cela ou de ceci
C'est de la modernité
Dont l'on pourrait pourtant se moquer
Comme dans un film à la Jacques Tati
Et aussi toute une pollution
Comme une drogue, nous la sniffons
C'est le précariat de toute la pollution
C'est ainsi l'industrie de l'hygiène féminine
Quand la pollution se fait coquine
Et ainsi les tampons Tampax
L'appareil féminin se taxe
Car il serait plein de glyphosate
De l'herbicide cancérigène qui met échec et mat
Encore le Roundup, et c'est 85 pour cent
Serviettes hygiéniques et les tampons
C'est encore bien pollué comme tout ce que nous consommons
Argent de la pollution, pollution de l'argent
La rentabilité et le profit
Comme par exemple toute poissonnerie
Qui est ainsi comme de la guerre
Poissons aux métaux lourds, poissons remplis de plastique
Tout ce que nous consommons est du chimique
La pollution industrielle
Dans tout, elle s'invite, de tout, elle se mêle
Et toute notre alimentation
Et toutes nos constructions
Tout cela est bourré de diverses saletés
Il nous faut les manger
Il nous faut les respirer
Tous nos vêtements
Par des produits chimiques, sont contaminés
Tout cela, forcément, de notre vie, limite la durée
Bref
Que cela soit à l'intérieur de nos logement
Que cela soit à l'extérieur de nos logements
C'est une grande contamination
Du désastre, une subtile administration
Pollution et contamination
De et dans nos chaussures
De et dans nos voitures
Sur quoi nous marchons
Ce que nous touchons
Dans les airs
Dans les mers
Sur de la terre
C'est comme un gigantesque cancer
Cancer du capitalisme, capitalisme du cancer
Et donc pas forcément à côté des centrales nucléaires !
Petit à petit
Il n'y aura plus que des mutants
Il n'y aura plus que des déments
Une sélection par le pire
Pour les affreux, les fascistes, il faut le dire
Qu'ainsi il ne reste plus
Et ainsi, il en fut
Les méchants, les crétins, les tortionnaires
Comme en prison, les matons de force ordurière
Pardon, je voulais dire les flics de " Force Ouvrière "
Donc
La hiérarchie, la compétition, les chefs et leaders
Tout un phénomène d'adaptation sociale
Aux diverses saloperies du capital
Et c'est tout cela qui devient horriblement normal
Le contraire ne l'étant pas, c'est fatal !
De ce fait
TOUT devient un gigantesque forfait
Car cela devient une culture
Contre l'humanité, contre la nature
Contre les femmes, contre les enfants
Contre les hommes, le capital est dément
Avec son sexisme imbécile
Avec son sexisme des villes
Tout s'organise dans le masculin
Tout y est masculin
Tout s'y pense au masculin
Rien de vraiment hormonal
C'est encore l'apprentissage du capital
Aucune différence entre les cerveaux
Le sexisme c'est complètement idiot
Mais l'homme possède la ville
Comme il veut posséder la femme, c'est vil
C'est l'apprentissage de l'environnement
C'est l'environnement de l'apprentissage
Le sexe fort
C'est pourtant la femme
Mais la centralité masculine
Rend toute vie mesquine
Rien n'est de naissance
Simplement, nous apprenons la violence
La femme reste pour l'homme une proie
Et c'est toute une stratégie comme ll se doit
Marcher trop vite, un signe de peur
Marcher trop lentement, comme un à tout à l'heure
Ainsi, pour des femmes qui font leurs courses
Forcément, souvent, c'est la grande frousse !
Différents types d'agressions
Selon les pays, les traditions
Dans la rue, au bureau, à l'usine, au laboratoire
Pas besoin de le voir pour le croire
10 pour cent des hommes, prédateurs sexuels
De vrais cons, des intellectuels, des manuels
Et nonobstant, entre les hommes et les femmes
Les pulsions sexuelles sont les mêmes
Mais les pulsions sont formatées par des concepts culturels
Sexe et genre sont intimement liés
Le genre influence grandement la biologie
L'environnement sait tout façonner
Encore une fois, une seule sortie possible, c'est l'anarchie !
Comme les êtres humains
De l'évolution créatrice, par un processus malin
Tous les cerveaux humains étant à la fois
Les mêmes et différents
Mais de chaque expérience idiosyncrasique, fait le temps
Ce sont eux, ce sont elles, c'est moi, c'est toi
Cela dit
Notre éducation est de profit
Tout utiliser, tout exploiter
Comme dans nos relations aliénées
En ce domaine, peu importe les idées
Car nous ne faisons, le plus souvent, que nous utiliser
Ainsi aucune relation n'est vraiment désintéressée
Et c'est forcé
Un jour ou l'autre, c'est la guerre
De toute classe, elle est toujours première
Et même, hélas
C'est encore plus dégueulasse
L'utilisation de divers animaux
Pendant les guerres, nos conflits mondiaux
Chats, chiens, dauphins, pigeons, chevaux
Certains par l'armée sont parfois décorés
Mais le plus souvent tués, capturés, rééduqués
Ou alors, c'est de l'alimentation, de l'agriculture
Pour la souffrance animale, tout baigne dans l'ordure
Et il y a encore 300 abattoirs en France
Comme les vaches traitées sans aucune décence
De plus en plus grandes, de plus en plus grosses
Morphologie maçonnée par les éleveurs
De la race, génétique pour une robe de telle couleur
Les animaux travaillent aussi
Ou alors, en maison, des animaux de compagnie
Jadis
Le cheval Breton pour les mines
Le cheval Ardennais pour l'omnibus
Pour la solidarité, l'être humain est minus
Machines humaines, machines industrielles
Machines animales, machines agricoles
Et ne croyez pas que j'en rigole
La vie aurait pu être belle, pas de bol
Mais la science est folle
21 janvier 1969, un B-52
Sur Thulé, il osa s'écraser, en moins de deux
4 bombes H, trois se sont pulvérisées
Mais la dernière, personne ne put la retrouver
Tous les jours, le capital nous violente
Et l'on entend parfois des réflexions démentes
" Je ferais la même chose à leur place "
Des idiots, certes, mais cela glace
Car ce sont de tels gens
Qui sont les complices de tous les tyrans !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de biosémiotique

1 Janvier 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Nous ne prêchons
Toujours qu'à des gens convaincus
Ainsi, tout tourne en rond
Par les mêmes choses, les gens ne sont pas émus
Nous restons sur nos positions
Et ainsi jamais nous ne changeons
Nous ne pouvons jouer que nos partitions
Nous ne prêchons
Toujours qu'à des gens convaincus
Qui peuvent lire nos actes de musique
Des autres, nous n'en pouvons plus
Comme des langues étrangères sont nos mimiques
Tout ce qui rentre dans notre cerveau
Souvent c'est idiot, parfois c'est beau
C'est comme un codage nerveux
Pour toi, moi, ils, elles, eux
C'est signifiant pour peu ou pour beaucoup
Quelquefois ou souvent, l'on crie au fou
Si avec nous
Des gens sont d'accord
Quand de chaque guitare, c'est le même accord
De ce que l'on comprend ou pas, d'abord
Et c'est bien cela qui fait l'accord ou le désaccord
Et quand une personne nous écoute
C'est que comme nous, elle est sur la même route
Sinon, c'est le désert, c'est la déroute !
De ce fait
Et comme le principal effet
Toutes les idées nous divisent
Toutes les traditions nous ridiculisent
Toutes les religions nous séparent
Toutes les idéologies nous accaparent
Ce sont toutes les portes qui se ferment
De toute rencontre, il faut ainsi payer le terme
Conservation de la séparation
Séparation de la conservation
Et fin de la conversation
C'est une sorte d'amusie
De l'oreille musicale l'on fait fi
Comme Freud, Guevara, Milton Friedman, eux aussi
Quand l'autorité
De certaines tares, n'est pas exemptée
Ainsi que 4 pour cent de la population
Quand la musique ne provoque aucune émotion
C'est un peu au fond
Comme toutes les bactéries que nous nous échangeons
Pendant tous les baisers, surtout les baisers profonds
Et il y a des milliards et des milliards de bactéries
Rien que dans le corps humain, aperçu de l'infini
Bref, à nos moutons
C'est le cas de le dire, à nos moutons, revenons
Au nom de la révolution
Comme d'ailleurs au nom de la réaction
Nous ne prêchons qu'à des convaincus
Mais c'est encore au nom de la réaction
Que le message est le plus lu, par engrammation
Ainsi, TOUT tourne en rond
Certes, pas toujours les mêmes saisons
Mais au-dessus de nos têtes, c'est le même plafond !
Car la domination
Surveille la domination de sa domination
Avec un conseil de sécurité
Pour parer à toutes les éventualités
Et entre de telles mains
Tout roi, toute reine, sont des pantins
Ainsi
Feu ( 1749 - 1808 ) Christian 7 du Danemark
Pas si méchant pour un monarque
Et qui sous forte influence
Celle de feu ( 1737 - 1772 ) le comte Struensee
Fit de profondes réformes
Du siècle des lumières, pour se mettre aux normes
Aussi, le conseil de sécurité
Le comte Struensee, le fit arrêter
Car de plus, de la jeune reine, il était l'amant
Et du jeune roi, son époux, il était l'ami, très étonnant
Donc, le roi fut déclaré complètement dément
Et l'amant réformateur fut humilié et décapité
Il en va toujours ainsi
De l'autorité, de ses jours, de ses nuits
Quand un tyran
Au peuple veut se dévouer
Quand un tyran
Au peuple veut tout partager
En ce cas, le tyran est déclaré fou
Et il est vite remplacé, c'est tout !
De même
Nous n'avons pas besoin des maîtres à penser
Qui ne sont que des autorités
Et c'est toujours la pensée des maîtres
Dont il faut absolument se démettre
Il ne faut plus aucune célébrité
Car toute célébrité est une autorité
Tout individu peut s'y identifier
Pour ainsi perpétuer l'autorité
Notre imaginaire est totalement castré
De pouvoir éliminer de notre esprit toute autorité
Être d'accord avec sa propre réflexion
Et non pas parce que cette réflexion
Est certifiée par une autorité
Et nous sommes
Sous l'influence des diverses autorités
De la science, de la musique, de la politique, de la philosophie
Des journaux, du sport, des médias, de cela, de ceci
De toute autorité il faut se délester
Car l'autorité est partout la première invitée
Tant à la radio qu'à la télévision
Tant par tous les partis et toutes les organisations
L'autorité est partout en manifestation
Car finalement
TOUT nous est imposé
Pour nous habiller, ce que nous pouvons manger
Ce qu'il faut penser, comment se comporter
Rien ne peut y échapper, surtout pas la sexualité
Dictature de l'autorité
L'autorité de la dictature !
Et aussi
L'argent de l'autorité
L'autorité de l'argent
Comme aux USA
Avec l'horrible loi " Affluenza "
Une excuse juridique
Pour les enfants des gens riches
Ainsi, ils peuvent tout faire, chiche
L'argent peut tout oser, en Amérique
Pour les riches, aucun crime, aucun délit
Tout leur est donc permis !
C'est peut-être un cliché
Mais il est de grande vérité
Comme le fait
Que les gens reconnus par le système
Et cela est fait exprès
Sont partisans ou deviendront des partisans du système
Directement ou indirectement, du capital, ils et elles sont les veines
Toutes nos vedettes, nos idoles, il faut qu'on les aime
En sport, en culture, de la chanson ou autre thème
Et toute la fausse contestation du système
Toute cette prétention
Mais chaque être humain est dans la prétention
De se croire plus malin qu'un autre
Ou plus maligne qu'une autre
De se croire mieux loti qu'un autre
Ou mieux lotie qu'une autre
De se croire plus intelligent qu'un autre
Ou plus intelligente qu'une autre
De croire avoir mieux compris que l'autre
De se croire plus cultivé qu'un autre
Ou plus cultivée qu'une autre
C'est bien cela aussi la fausse conscience
Pourtant, l'on ne peut s'épanouir dans la démence
Et pour tout le monde, c'est la même balance
La souffrance, en tous domaines, une identique équivalence
Riches, pauvres, pour tous et toutes, une seule danse !
Aussi
Il n'y a pas d'amour
Il y a de la sexualité
Aussi
Il n'y a pas d'amitié
Il n' y a que de la rivalité
Tel est le monde du capital
Mais cela n'a rien de fatal
Il faut apprendre autre chose
Que notre monde sente enfin la rose
Et la plupart des gens
C'est bien cela la hiérarchie, malheureusement
Se croient supérieurs ou inférieurs à d'autres gens
Moi, toi, eux, ils, elles, trop souvent
Alors que rien n'est ni supérieur ni inférieur
Et cela en tous temps, à toute heure
Car c'est simplement différent
Mais nous comparons
Mais nous hiérarchisons
Mais nous définissons
Mais nous séparons
C'est de toute idéologie, c'est de toute religion
Il faut être d'ailleurs, d'aucune patrie, d'aucun pays
Appelons cela, l'anarchie
Mais, tout nous échappe très vite
Tout devient très vite un rite
Ainsi
Feu ( 1846 - 1911 ) Konrad Koch
Un enseignant allemand peu de son époque
Moins rigide que ceux de son temps
Le football, en 1874, dans son pays, il l'introduisit
Au début, cela créa un peu de dépit
Dans de nombreuses régions d'Allemagne, il fut interdit
Et jusqu'en 1927, en Bavière, il en fut ainsi
La nouveauté peut choquer la tradition, la hiérarchie
Et puis de nos jours
Au football, qui ne fait pas la cour
C'est comme une religion
Une véritable folie, avec des légions
Dont le premier vrai départ
Avec le capital rien n'est trop tard
En 1930, première coupe du monde de football
En Uruguay, vainqueur avec une opportunité folle
Car il y avait peu d'équipes
En raison de la conjoncture économique
De toutes façons, sans en avoir vraiment l'air
L'amusement doit rester militaire
Comme une répétition de la guerre
Il y a ainsi l'amateur, une sorte de chimère
Comme l'appelé au service militaire
Et il y a le professionnel
Du sport, la militarisation est la fonction réelle
Car c'est donc bien cela tout sport
Il faut discipliner le corps
Il faut formater le corps
Le sport dont la vocation bien cachée, dort !
Il en va ainsi
De tous les secteurs du divertissement
En réalité, un seul et même conditionnement
De la compétition, de la militarisation
Du capital et de notre engrammation
Sport, culture, nature, des loisirs, du repos, du travail
Les diverses activités et les mots du capital nous travaillent
Du capital, nous sommes une production
Sa normalité est notre aliénation
De ce fait, en exemple aussi
Alors que l'espèce humaine est en sursis
Beaucoup de pauvres qui n'ont donc rien
Mangent de la nourriture pour chiens
Et il y a aussi des chiens
Qui mangent de la nourriture pour animaux humains
En France, Europe, Monde, tout se tient
Le capital nous occupe
Nous en sommes les dupes
Le capital occupe nos corps et nos esprits
Plus subtilement que toute armée nazie
Y résister est le seul vrai défi !


Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


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Paraphysique de l'insurrection et de l'émeute

25 Décembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Capitalisme de la terreur
La terreur du capitalisme
Trafic d'enfants
Trafic de femmes
Trafic des hommes
Toute une prostitution organisée
Par des réseaux protégés
Quand même travailler est se prostituer
Au capital et à sa grande débilité
Trafic des armes
Bien des pays y versent des larmes
La tyrannie
De toutes les oligarchies
La tyrannie aime se distraire de diverses horreurs
France, Belgique, Russie, USA, Syrie, ailleurs
Et toutes les affaires étouffées
Par les gouvernements, les magistrats de la complicité
De tout ce dont nous ne pouvons entendre parler
Le fascisme est maintenant mondialisé
Police partout, partout l'armée
Il s'agit d'organiser le terrorisme
Il s'agit d'organiser le fascisme
Les fascistes qui sont dans tous les gouvernements
Ou alors, ils y ont des représentants
Et toute la journée, cela falsifie, cela ment
Des ordures, des crapules
Qui se fichent de la vie des gens
Qui ne pensent qu'à leurs intérêts, qu'à l'argent
La fin de l'humanité est déjà programmée !
Et pour tout cela
Tous les médias de masse ronronnent
Sauf ce qui est interdit, ce qui détonne
La critique radicale que personne ne lit, voilà
Il faut
La fin du situationnisme paisible
Qui s'affiche dans les musées, admissible
Il faut
La fin de l'anarchisme apprivoisé, seulement d'Histoire
Pour enfin sortir les pétoires des vieilles armoires
Car
Bientôt, nous ne pourrons plus manifester
Les fusils de l'armée seront chargés
Car
Bientôt, la police plus que jamais fasciste
Des gens à arrêter, aura la liste
Des révoltés, des révolutionnaires, pas des islamistes
Qui sont les alliés objectifs des fascistes
C'est un peu déjà le cas
Le capital fait son gros caca
C'est en vérité
L'ensemble du système capitaliste
Qui est complètement terroriste
Et qui ose approuver cette évidence
C'est lui le terroriste, quelle démence !
Sous le masque de Hollande
C'est Le Pen père qui bande
Sous le masque de Poutine
C'est Staline qui en redemande
Dans tous les pays
Tous les gouvernements sont des tyrannies
C'est le même refrain
Le peuple, il faut le tenir bien
Toutes les droites se disputent
Elles se disent aussi de gauche, elles sont en rut
Mais le peuple est anesthésié
De désespoir, il est immobilisé
Cela dit
Il peut encore se réveiller
Et tous les gangsters du capital, les éliminer !
L'on peut toujours en rêver
Et moi
Je ne suis pas un intellectuel
Ni d'ailleurs un manuel
Simplement un simple citoyen
Marre de ce monde poubelle
Un être ordinaire, sans aucun moyen
Certes, cela serait bien
Si toute ma colère
Pouvait abolir toutes les guerres
Pouvait accoucher d'un monde révolutionnaire
Je me suis tant agité
J'ai tant manifesté
Et à 65 ans, je ne vois rien bouger
Car hélas, maintenant
Ce qui domine partout, c'est l'aberrant
Le fascisme tendance Hollande
Le fascisme tendance Le Pen
Le fascisme tendance Valls
Le fascisme tendance Sarkozy
De ceci, de cela, du tout fascisme, c'est la valse
Dans les salons des diverses bourgeoisies
Le fascisme est tendance, l'on en rit
Mais le plus grave
Pour oser le dire, il faut être un brave
Dans chaque organisation
Dans chaque parti
Il y a de la bureaucratisation
Toujours le dominant, le nazi
Et pour la femme aussi
Il en va ainsi
Et une structure hiérarchique de dominance
Avec un discours logique
Pour cacher cette présence
Voilà la réalité, voilà bien le tragique !
De toutes façons
Les gens sont conditionnés
Surtout pour une révolution nationale
Pas pour une révolution libertaire sociale
Certes
Mais comme l'anarchie
Est le seul espoir de l'humanité
Un jour, cela sera l'anarchie
Sinon, il n'y aura plus aucune humanité
Que l'inhumanité généralisée tend à remplacer !
L'espoir
Comme le 22 juin 1963
Un concert gratuit géant
Place de la Nation, cela fait longtemps
150.000 jeunes de la banlieue et de Paris
Pour l'anniversaire d'un magazine
" Salut les copains " pourtant pas une mine
Cependant
Il y eut une émeute
Et des flics qui rappliquèrent en meute
Dans une atmosphère électrique
C'était la boisson plus que la politique
Mais déjà une révolte contre la trique
Et l'on se dit
Avec un peu d'uchronie
Que si le groupe de musique
Avait été de la dynamite
Comme jadis " Les béruriers noirs "
Summum du rock français anar
Cela aurait été un semblant de grand soir
Où sortent les drapeaux rouges et noirs
Un mai 1968 avant l'heure
Mais déjà, un moment de pur bonheur !
Finalement
Ce qui empêche vraiment une insurrection
Car de tout empêcher, c'est la fonction
Ou de tout contrôler , pour une future confiscation
C'est le parti, c'est l'organisation
Mais aussi et surtout, d'avoir quelque chose à perdre
Un emploi, une femme, un mari, des enfants
Une sécurité, une propriété, une allocation, un logement
Des chaînes que nous ne voulons pas perdre
Alors qu'avec une vraie subversion libertaire, donc la révolution
Nous aurions justement tout ce que nous souhaitons
Place aux envies, place à l'imagination
Dehors les gangsters politiques, les hommes et femmes d'affaires
Toute la racaille politicienne, toute la valise réactionnaire
Et puis
Il y a aussi les militantes et les militants
Qui de la bureaucratie sont des partisans
Ce sont les ennemis des révolutionnaires
Qui se méfient des organisations et des partis, ils veulent changer d'air
Le militantisme est au révolutionnaire
Ce que le loup est à l'agneau !
Et tout groupe
Contre moi, j'entends toutes les troupes
Je le crie donc bien haut
Le militantisme est au révolutionnaire
Ce que le loup est à l'agneau !
Car la révolte qui se réalise en groupe
Accouche d'une structure hiérarchique de dominance
En faire l'impasse est une grave négligence
Il faut au contraire en parler, pour en éviter l'outrance
Attention
Un chef peut en cacher un autre
Une cheffesse peut en cacher une autre
Attention
Un dominant peut en cacher un autre
Une dominante peut en cacher une autre
Ainsi la réaction se renouvelle
Et à tout cela, il faut être rebelle
Tout ce que j'écris
D'autres pourraient l'écrire
L'ont écrit, l'écrivent, l'écriront
Sans doute, d'une différente façon
Tout ce que je dis
D'autres pourraient le dire
L'on dit, le disent, le diront
Sans doute, d'une différente façon
Mais hélas, nous sommes peu nombreux et nombreuses
De comprendre que toutes les fractions du capital sont hideuses
Et aussi de pouvoir constater
Cela n'est pas difficile à observer
Que si la révolution sociale libertaire est vie de tous les slogans
Avec le parti ou l'organisation, le slogan n'est pas la vie
Le slogan doit rester du folklore, un carnaval sans vie
De faire enfin la vraie révolution, il est plus que temps
Au pilori, le fascisme rouge ou brun, le stalinisme, le capitalisme
Au pilori, le libéralisme, c'est tout cela qui arme le terrorisme
Et cette gauche du capital, qui est à vomir
Plus à droite que la droite du capital, à n'en plus finir
Et de tout cette pourriture
Qui nous met le dos au mur
Nous allons bientôt tous et toutes en crever
Alors autant se révolter
Alors autant tout faire péter
Voilà ce que se dira, un jour, le peuple révolté !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien



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Asystasie libertaire

22 Décembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

" Et à l'origine de toutes choses, il y a des atomes et le vide. Les mondes sont illimités, engendrés et périssables. Rien ne naît du néant, ni ne retourne au néant "

Démocrite ( 460 - 370 avant notre ère )

Ainsi donc
Il y aurait des infiltrations islamistes
Dans les syndicats, au dire de certains syndicalistes
En France, et peut-être aussi ailleurs
Voilà qui est un vrai malheur
Ainsi donc
L'attentat du " Bataclan " à Paris
Depuis 2009, était envisagé et prévu
Mais le renseignement français sut en faire fi
Car c'est bien ainsi qu'il en fut
En effet, de presque tout
Les services de la sécurité intérieure
Savent plus ou moins tout
Et ce tout, peut servir un pouvoir, à son heure
Il s'agit de laisser faire
Car toujours cela sert
Cela sert la cause réactionnaire
Et tout pouvoir est forcément plus ou moins réactionnaire
Donc, il peut s'agir de tout gouvernement
Avec sa police, son armée, ce tout puant
Un imparable prétexte
Pour mettre la police dans toutes les têtes
Et dans le même temps
La racaille qui siège en son parlement
Pactise avec ( la Base ) Al-Qaïda
Frère ennemi de Daesh, voilà !
Or
L'attentat contre le journal " Charlie Hebdo "
Fut revendiqué par Al-Qaïda, ce tombeau
L'on nous mène en bateau
Une drôle de tactique
De la débilité étatique
Soutenir des islamistes
En guerre contre d'autres islamistes
Voilà la triste vérité, en Syrie
C'est là, la stratégie de l'oligarchie
Toute cette saloperie, je la maudis
Hommes et femmes politiques, tout mon mépris
Ces gens ne méritent
Qu'une corde pour les pendre
Ces gens ne méritent
Pas même d'avoir des cendres
Heureusement
Je suis contre la peine de mort
Ma grande colère est ma raison et mon tort
Heureusement
Un peu de joie
Avec les belles du " Femen "
Féministes qui depuis 2008, se démènent
Mouvement de Kiev en Ukraine
Contre elles, le patriarcat en haine
Et trois jolies fondatrices
Anna Hutsol, Oksana Chatchko, Alexandra Chevchtchenko
Contre l'église, le sexisme, c'est beau
Mais pas pour autant castratrices
Ce ne sont pas encore des féministes bourgeoises
Quand à toute sexualité, il faut chercher des noises
Cela me fait remonter le passé
D'un siècle passé, d'un siècle écoulé
Kiki de Montparnasse
Qui survivait sans faire aucune passe
Pour un franc
Elle montrait ses nichons
Pour cinq francs
On pouvait toucher ses nichons
Et déjà son sexe était épilé
Pour l'amant, plus agréable à boire, à sucer
Un langage du corps décalé
Subvertir les images du corps
Du fantasme sexuel si fort
C'est la femme révoltée
Corps de son esprit, esprit de son corps
La femme qui prend le taureau par les cornes
Que pour elle, la vie soit moins morne !
Et de toutes les atrocités
Il ne s'agit pas de les pardonner
Ou de ne pas les pardonner
Mais de comprendre le mécanisme
De ce qui produit le capitalisme
Comme en 1914/1918, guerre infâme
Et toute guerre bourgeoise est forcément infâme
29000 crevés du " Chemin des Dames "
Pour le gradé, cela n'est jamais vraiment un drame
Et tous les révoltés des tranchées
Qui furent sur l'ordre de feu Pétain, fusillés !
Certes
En physique, l'électron nous fait rêver
Une sortie de l'imaginaire en éternité
L'électron à grande envie de durée
66 milliards de milliards de milliards d'années
Niveau humain ou niveau physique, de l'éternité
Car par les électrons aussi, nous sommes agités
Et s'ils sont si nombreux
Tout est démesuré avec eux
200.000 milliards de milliards de milliards
Et même l'univers
En est le feudataire
Néoténie d'anarchie, anarchie de néoténie !
Il faut lire le physicien feu ( 1920 - 1998 ) Jean-Emile Charon
De son ouvrage " Le monde éternel des éons "
Tout pourrait
Se faire par pure passion
Sans attendre de récompense, sans aucune obligation
Quelques exemples
Certes, rares, mais à la vertu ample
Feu ( 1868 - 1951 ) Alain, le philosophe
Dont la seule condition, comme une apostrophe
Fut de ne pas toucher des droits d'auteur
C'était pour lui une grande faveur
Car lui suffisait son salaire de professeur
Ou aussi
Feu ( 1823 - 1892 ) Ernest Renan
Pourtant pas non plus un dément
Qui cependant hésita pendant longtemps
Sur le fait de toucher des droits d'auteur
Mais finalement il céda, sur l'insistance de ses soeurs !
Pour en revenir
De ce qui, sous le capital, ne peut jamais finir
Le capitalisme qui ne produit que de la guerre
Le terrorisme de toute guerre
Et surtout le terrorisme de l'économie
L'économie du terrorisme
Toute police est ainsi terroriste
Toute armée est ainsi terroriste
Toute guerre est du terrorisme
Toute guerre est du fascisme
Modus operandi
Le contraire de l'harmonie
Le contraire de l'anarchie
Comme les premiers kamikazes
Les vrais, furent japonais, les autres, rangés en même case
Et c'est ainsi la guerre Iran-Irak
Contre le bon sens, la traque
Avec des enfants bourrés d'explosifs
Contre des objectifs, contre des récifs
Et depuis, les bombes humaines
De la guerre sont devenues des reines
Le fascisme laïc ou le fascisme religieux
Sont tous les deux aussi hideux
Il y aurait 20.000 sites djihadistes
Sur Internet, ils paradent partout les intégristes
Tout cela, toujours au non d'un système
Il n'y a que la soumission qui l'aime
Il faut donc l'asystasie
Il faut donc l'anarchie
En finir avec toutes les saloperies
Toutes les religions, toutes les idéologies
Pour justement avoir l'accès à l'infini !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Les médias de masse du capital

18 Décembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

" Enfin, l'accord de Paris reste d'une application bien lointaine. Pour entrer
en vigueur, il devra être signé par les 195 parties d'ici à avril 2017. Puis il devra
être ratifié par les parlements nationaux. Ensuite interviendra une formule
magique digne de Merlin l'Enchanteur : l'accord ne s'appliquera que lorsque 55
Etats représentant au moins 55 pour cent des émissions de CO2 l'auront ratifié "


Professeur Canardeau via " Le Canard enchaîné "


Cela fait penser à feu ( 1884 - 1970 ) Edouard Daladier
Qui après les accords de Munich ( 1938 ), une supercherie éhontée
Dit à des intimes " Les cons, s'ils savaient " pensant au peuple de France
Encore roulé dans la farine par la politique et son engeance
Toujours la prétendue vérité de l'autorité
L'autorité
N'est par ailleurs pas seulement politique
La réaction
N'est par ailleurs pas seulement politique
Tout peut servir l'autorité
Tout peut servir la réaction
Par exemple
En 1914/1918, pendant la guerre
Les peintres cubistes furent au service de cette guerre
Ce fut l'origine militaire du camouflage
L'art au service de la rage
Quand une peinture jugée révolutionnaire
Est à la guerre, complice et réactionnaire
1914/1918
Tant de syndicalistes
Tant d'anarchistes
Dans le piège guerrier, et oui, ils sont tombés
Dans le piège de l'Union sacrée
Toujours la réaction, toujours l'autorité
Et l'on peut parier
Que cela pourrait recommencer
Comme quoi
L'art pour l'art est réactionnaire
L'art contre l'art est révolutionnaire
Et l'art pourquoi faire ?
Sinon pour nourrir une société réactionnaire !
Respecter
N'est pas admirer
Admirer
N'est pas respecter
Et les artistes spectaculaires
Soumis à leur temps, sans en avoir l'air
Dont l'aliénation de la création
Alimente de riches collections
Cela fait causer dans les salons
Cela fait partie des trésors nationaux
Comme le trésor nazi de 1406 tableaux
Tableaux volés à leurs propriétaires
1933, Allemagne, la fureur nazie, totalement réactionnaire
Confiscation des biens de tous les juifs
3 octobre 1940, en France, spoliation des biens des juifs
Tout aurait pu être brûlé
Mais tout ou partie fut sauvé
Par des collectionneurs privés
Surtout des dignitaires nazis, qui parfois les achetèrent
Mais qui le plus souvent, les volèrent
Puis certains les cachèrent
Et encore de nos jours
L'on ne peut en faire le tour
Ainsi, l'on peut encore en retrouver
Pourtant, les musées nationaux en France
En ce domaine, la bureaucratie fit diligence
Et, tout fut déménagé dans des châteaux en province
Et à partir de 1939, et bien, mince
Il y eut une compétition nazie
Pour récupérer tous les tableaux maudits
Mais finalement
L'art est de la bourgeoisie
Et toujours, il retourne dormir dans son lit
Après 1945, donc après cette guerre
Mais en réalité, elle ne cesse jamais, la guerre
D'anciens, toujours nazis, devinrent des notables
Dans l'armée, dans la police, le nazi toujours valable
Car c'est une réalité, le nazi
Dans ce monde, est partout chez lui !
De ce fait, l'ancien sculpteur, feu ( 1900 - 1991 ) Arno Breker
L'art colossal en vigueur sous le régime de feu Hitler
Pas du tout étonnant
Pendant des années d'un tel conditionnement
Ainsi, en Allemagne nazie
Avril 1936, chaque couple marié
Recevait du livre " Mein Kampf ", un exemplaire
Ouvrage tiré à 12 millions d'exemplaires
Un allemand sur cinq avait lu ce livre
Pour que de toute raison, il le délivre !
Pourtant
Ce livre qui fut écrit entre 1924 et 1925
Est profondément raciste, dément, ultranationaliste
Surtout contre la France, et l'apologie de l'antisémitisme
Tout un délire de haine raciale
Tout un délire d'envahir la Russie pour l'espace vital
Bref, tout y était annoncé
Comme le meurtre de masse, mais son contenu fut ignoré
Tous les pays firent l'autruche
Pensant à tort que cela ferait baudruche !
Le fascisme, le nazisme, le totalitarisme
Sont les enfants du capitalisme
Tout cela naît de la misère
Affective, sexuelle, culturelle, matérielle
Toutes les sortes de misère
Du travailleur dit manuel
Du travailleur dit intellectuel
Alors que
Toute étiquette est de la misère
Toute classification est de la misère
C'est de l'autorité, c'est de la réaction
Elle s'affiche partout, la contre-révolution !
Et à propos de misère
Que sont toujours les courants de pensée réactionnaire
Gauche, extrême gauche, droite, extrême droite
En France, 2.500.000 femmes
Sous le seuil de pauvreté, un vrai drame !
Et tous les transferts d'émotion
La peste émotionnelle, en horrible réaction
Comme le ( Service d'aide médicale urgente ) SAMU
Pour tous les accidentés du capital
Femmes, hommes, enfants, un même mal
Accidents, de la détresse, des décès
Il faudrait le vivre, pour le ressentir, c'est un fait
Sinon, l'on s'en fiche
L'on rentre dans sa niche
Il fait du bon boulot
Le médecin urgentiste
Il fait du bon boulot
Le réanimateur anesthésiste
Toute une équipe médicale
Pour exercer un métier comme cela, il faut avoir le moral !
Supporter l'immense peine des proches
Toujours la nuit, toujours du moche
Recevoir le capital en pleine face
Les produits du capital, des mauvaises farces
De notre monde marchand sans aucune véritable empathie
Sinon, très vite, cela serait l'anarchie
Et toute injustice serait intolérable
Et aucune inégalité ne serait tolérable
Aucune souffrance ne serait admise
Le bonheur universel, comme but, la seule mise
Il faut en finir avec les classes sociales
En finir avec l'étatisme et les corporations locales ou nationales
Ainsi en France
Il faut protéger les diverses bourgeoisies, la finance
Et 413000 personnes sont habilitées
Au secret de la défense nationale, c'est vérifié !
Il s'agit de protéger
La fortune et la propriété
Car sans aucune fortune ou sans aucune propriété
Cela ne serait d'aucune utilité
Certes
Pour cela, il faudrait d'autres mentalités
Chaque être humain devant se rééduquer
Se défaire de toute religion
Et donc de toute soumission
L'argent aussi est une religion, une soumission
Les livres religieux, du corpus composite
Où c'est de la légende que l'on édite
Comme le Coran, ce texte sans aucun contexte
Jésus ou Mahomet, de la raison, la défaite
Des années après leur mort, des exégètes
Tout y est donc déformé, mélangé, imaginé, arrangé, aucune fiabilité
Cela pourrait aussi bien être inventé !
De tous temps, des religions et des illuminés
Aucune religion n'est de réalité historique
C'est de la théologie, c'est du symbolique
Toute biographie religieuse est imaginaire
Toute biographie religieuse est mensongère
Les religions sont nées de l'angoisse, de la peur
Les dieux sont nés de l'angoisse, de la peur
Sans angoisse, pas de foi
Car c'est la foi de l'angoisse
Il en va ainsi
De toutes les idéologies
Sans angoisse, pas d'idéologie
Car c'est l'idéologie de l'angoisse
La pesanteur du capital
Avec ses savants et techniciens assermentés
Avec une formation soumise pour interpréter le fait fossile
Et en rejeter toute éventuelle bile
Ce qui signifie, je vous le donne en mille
Cela a toujours été comme cela
Et cela sera toujours comme cela !
Faire au capital les plus beaux cils
Fabriquer du leurre, c'est fatal
Dans le spectacle du capital
Art, religion, idéologie, technologie, science, principaux marqueurs
Le sexe et l'argent comme débiteurs
Sachant
Qu'il n'y a pas d'instinct de propriété
Mais simplement l'apprentissage de la propriété !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien




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Paraphysique de la consommation/pollution

15 Décembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

1783
Les premiers vols en ballon
Frères Montgolfier en expérimentation
Finalement
Ce sont, les animaux non-humains qui expérimentent
Comme le plus souvent
Pour ne pas dire tout le temps
Et d'abord
Un canard, un mouton, un coq, montèrent à bord
En cas du mauvais sort
Animaux non-humains en première ligne, c'est pas bien
Le 20 novembre 1783
Feu ( 1754 - 1785 ) Pilâtre de Rozier
Avec d'Arlandes, il fallut oser
Les deux animaux humains
Premiers aéronautes humains
Au début, rien n'est vain
Comme le feu de cheminée
Qui en donna l'idée, quand sous le feu
Une robe se mit à gonfler, cela parut curieux
De la paille à l'hydrogène
Avec feu ( 1746 - 1823 ) le physicien Jacques Charles
Et encore de nos jours, l'on en parle
1/12/1783
Avec son aérostat
Et 3000 mètres d'altitude, déjà
A Paris, devant 200.000 personnes médusées
Avec son ballon à gaz, Charles put s'élever
Et aussi Noël Robert son équipier !
Un savoir-faire
Des choses que nous ne savons plus faire
Comme de la colle de poisson
Pour le papier, lin, chanvre, coton
Mais le premier ballon
Qui partit sans aucune occupation
Fut par les paysans
Attaqué et détruit, c'était Satan
De la paille à l'hydrogène
Mais la royauté toujours souveraine
Et sur tout ballon, le roi pas idiot
Forcément, des motifs royaux
Déjà de la réclame
De la publicité que l'on acclame
Bien avant les fusées
Bien avant la modernité
Puis le 7 janvier 1785
Blanchard et Jeffries, intrépides aéronautes
Traversèrent la Manche, sans aucune faute !
Et à cette époque
Sans aucune élection
Elle était moins hypocrite, la réaction
En notre époque
Pour chaque élection
Chaque camp trouve sa satisfaction
Le capital recense sa fragmentation
Le capital structure ses fractions
Ni gauche, en vérité
Ni droite, en vérité
Ni extrême gauche, en vérité
Ni extrême droite, en vérité
Mais le capital en administration
Des droites aux diverses appellations
Le capital
Et tous ses divers courants
Démarcheurs, démarcheuses, représentantes, représentants
Presque du porte-à-porte
Comme le colportage d'autrefois, de la sorte !
Toute cette véritable pulsion de mort
Même si à la pulsion de vie, elle a tort
Terme de pulsion de mort, que structura, une psychiatre
Feu ( 1885 - 1942 ) la russe Sabina Spielrein, assassinée par l'idéologie nazie, si acariâtre
Même si, il n'y a bien sûr
Qu'une pulsion de vie, c'est la seule mesure
Mais la sordidité
C'est la politique du capital
Il faut bien le constater
Même sans penser à bien ou à mal
Car tous les besoins
De l'énergétique, au niveau quotidien
De la planète, donc pour tous les êtres humains
Tous les besoins pourraient être satisfaits
Et ce à cent pour cent
Et le contraire est absolument consternant
Donc :
Par le vent
Par le soleil
Par la pluie
Par la neige
Par l'eau
Par l'urine
Par les excréments
Tout cela est de l'énergie
Tout cela est de la vie
Cela dit, le capital devenant écologiste
Pour se perpétuer, pas par altruisme
Et tout restant aussi réactionnaire
Pour le capital, seule la technologie est révolutionnaire
Et avec une mentalité réactionnaire
L'écologie peut tout-à-fait aller de pair
Avec une technologie révolutionnaire
En réalité, une technologie innovante
Car la technologie n'est jamais révolutionnaire, mais savante
Seule la révolution sociale et libertaire serait avenante !
Feu Marie-Antoinette, personnalité royale
Fut une joueuse compulsive
Dépensant des fortunes colossales
Les caisses du royaume, elle mit à mal
Comme son temps
Savait apprécier les nouvelles techniques, le savant
Toujours cette adaptation, c'est normal
D'un temps l'autre, les mentalités varient
La mentalité toujours outrepassée par la technologie
Ainsi
Pendant tout le Moyen Âge
Et voilà qui était fort sage
Les bains étaient publics
Femmes, hommes, enfants, sans aucune critique
En toute nudité, coutume héritée de l'Antiquité
Pour se laver, s'amuser, et même ripailler
Du nichon, du pénis, des fesses
Personne ne s'en offusquait à la messe
Mais à partir du début du seizième siècle
L'église finit par interdire cette pratique
Toujours réactionnaire devient sa politique
Pourtant, durant de nombreux siècles
Fille ou garçon, l'enfant était robé
Et à partir d'un an, était donc ainsi habillé
Le sein de la femme n'était pas caché
Car sa fonction principale était d'allaiter
En attendant une esthétique érotique détournée
Il y avait aussi toute une cosmétique
Ainsi au seizième siècle
Cela peut sembler aujourd'hui comique
Puisque nous sommes au 21 ème siècle
Voici ce secret de la beauté
Certains et certaines vont en rigoler
( Pigeons farcis d'argent massif
Perles dissoutes dans du citron
Gants au miel
Seins bandés
Sperme de baleine
Visage nocturne masqué
Fiente de pigeon
Limace rouge
Masque au mercure
Térébenthine
Sang de chauve-souris
Oeufs des fourmis
Sublimé d'argent )
Et selon l'effet recherché
Peut se prendre en séparé
Ou le tout ensemble, totalement
Avec de la salive, tout doit être bien mélangé
Pas forcément pire que nos modernes placebos
De nos cultures engrammantes, nous sommes les robots
Certes, bientôt, déjà
Et dans certains cas
Interface machine homme, ce n'est pas un leurre
Du système nerveux relié à l'ordinateur
Pour le capital, summum du bonheur !
En ce temps présent du temps qu'il fait
10 milliards de kilos de déchets
Dans le monde, chaque jour, c'est vrai
Et le plancton pollué par le plastique
Dans les océans et mers, toute l'industrie chimique
Or, le plancton, nous l'oublions
Est vraiment notre véritable poumon
C'est ainsi 50 pour cent de l'oxygène produit
Les particules du plastique dans la mer, notre usufruit
Cela n'est déjà plus
De la mer, de l'océan, le poisson que nous mangeons
Mais de la mer, de l'océan, la pollution que nous absorbons
Pollution de la consommation
Consommation de la pollution
Le spectacle de la vie
La vie du spectacle
De plus
Avec toutes les zones inondables
500 millions de réfugiés climatiques
Aux environs de 2050, c'est probable
Des pays, des populations vont disparaître, c'est tragique
Comme un jour, l'univers évaporé
Nonobstant
Si tout était vraiment bien partagé
Bien réparti, bien distribué
La fin de la propriété privée
Il y aurait la vie
Et tout être humain y serait épanoui
Cela serait donc l'anarchie
Après l'anarchisme, transition de l'anarchie
Car il ne faut que 2200 calories
Par jour, en effet, pour la faim assouvie !
Le capital a fait de la planète Terre
Un parcours du combattant, un enfer
Comme le tour du monde en voiture
De l'aventurière Clärnore Stinnes, ce dut dur
En 1927/1928, 47000 km en voiture
Et la fameuse marque Adler
Avec son futur mari, aussi téméraire
Dans le désert, la glace, la pierre
Par moins 42 en Sibérie
Le couple dans son automobile fut bloqué en Russie
Ce fut une torture, un calvaire
Précipices, ravins, il fallait oser le faire
Et des privations à ne plus savoir qu'en faire
Quand le futur couple partit
Le cinéma était muet
Quand le futur couple revint
Le cinéma était ou allait devenir parlant
Sous le règne du capital
D'une souffrance l'autre, comme une cabale
Jamais la souffrance ne dort, jamais elle n'est morte
Des uns, des unes, des autres, contagion qui s'exporte
Un sadomasochisme régulé plus que contrôlé
L'on peut y jouer
L'on peut y miser
Mais le jeu de cartes est truqué !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de l'effet spectateur

13 Décembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

L'effet spectateur
Fait tous les conformismes
L'effet spectateur
C'est du fascisme, du libéralisme
C'est du nazisme, c'est du capitalisme
C'est de la majorité, du suivisme
En France
94 pour cent
Des femmes agressées sexuellement
Et pas seulement verbalement
Ne sont pas secourues par les témoins de ces agissements
Surtout par les gens en groupe
Quand les gens sont en troupe
Contrairement à la personne qui est seule
Et qui est paradoxalement moins veule
Ou en groupe, si une personne bouge
Alors, tout le monde, par suivisme
Beaucoup plus que par civisme, voit rouge
Toujours de l'effet retourné, l'effet spectateur
Qui peut devenir l'effet acteur
Tout ceci est bien connu
Pas besoin de l'avoir nécessairement vu
En psychologie sociale
Qui est surtout, hélas, de la manipulation mentale
Car tout sert pour la domination du capital
Comme la banalisation de la violence
La violence de la banalisation
En rapport aux guerres et aux diverses agressions
Une complicité de la violence
La violence de la complicité
Qui fabrique de la dissonance cognitive
Qui fabrique de l'irresponsabilité fictive
Et donc des souvenirs fabriqués
Face à l'horreur, il faut bien se déculpabiliser
Justement surtout, pour ne pas s'y opposer !
De soi, il faut conserver l'estime
D'une fausse cohérence dans l'intime
Ainsi
Toute vilenie peut se pardonner
De vraiment comprendre, toujours éviter
Pour toutes les croyances
C'est pareil, l'effet spectateur de la romance
Alors que rien n'est plus contradictoire
Que les livres religieux, pourtant, les gens s'obstinent à croire
Il faut bien surmonter sa misère
Un vrai pansement de la pensée réactionnaire
Soyez, soyons, bien sages, soumis et soumises
Et vous aurez, nous aurons, la terre promise
Plus sur la terre, vous souffrirez, nous souffrirons
Et plus, par nos divers paradis, nous aurons de la compensation
Mais ce vieux truc, efficace, est le support de la réaction !
Et pourtant en théologie
Tout, le plus souvent, se contredit
En exemple, dans la sourate 4 , verset 156, ainsi
Jésus est fils de Marie, non divin
Et sa mère pourrait être une putain
De toutes façons, en tradition coranique
Jésus ne fut pas crucifié ou c'est parodique
Ou alors c'est un nouvel Adam
En théologie, tout est délirant
Et le nom de Jésus revient souvent
Dans le Coran
Et dans le Talmud
Encore une version, une étude
Marie devient l'amante d'un soldat romain
Pas étonnant
Si les religions en viennent aux mains
Pas étonnant
Car d'un verset, d'une sourate, un autre refrain
Il y a aussi le procédé littéraire
La légende religieuse et son thuriféraire
Car Jésus n'a peut-être jamais existé
Par la domination de son époque, il a été fabriqué
Une façon de soumettre, pour des siècles, les mentalités !
De fait
Tous les livres prétendument sacrés
Sont des impostures, pour tester la crédulité
Par exemple, c'est Jésus le plus cité
Dans le Coran, on l'a un peu vite oublié
Et à feu Jeanne d'Arc, cela peut faire songer
Car en partie, c'est un personnage inventé
D'origine noble, parlant le français
Et de famille royale, agent secret
En fait, elle ne fut pas brûlée, l'on en fit pas un décret
Et put ainsi terminer sa vie tranquillement
Elle eut même des enfants
Mais les nationaliste et fascistes français
Réinventèrent son histoire, peu connu est ce fait
C'est encore comme en religion
Un peu comme pour toutes les superstitions
De la légende, de l'imaginaire
Pour toutes les révoltes, les faire taire
Peu importe que cela soit vrai ou faux
Et le plus souvent, c'est faux
Il faut que le peuple s'identifie
Pour cela, pour ceci, ainsi il obéit
Ou contre ceci ou cela, ainsi il obéit
Sinon, il y a la police, l'armée
Pour toute révolte, annihiler !
D'ailleurs, en rien, aucun hasard
En 1794, par la révolution bourgeoise, sur le tard
Fut fondée l'école polytechnique
Une école militaire, en France, toujours la panique
Toute structure de dominance
Et elle n'est pas que de la finance
Tendant à se renforcer
Surtout quand cette dominance est attaquée
Est dans la dominance, toujours prête à innover
Août 1928
Et voici le futur cartel du lobby pétrolier
Sept compagnies que l'on peut nommer
Shell, Gulf, Exxon, Mobil, BP, Chevron, Texaco
Des milliardaires pas très rigolos
L'accord d'origine
Connu en 1950, mais d'humeur maligne
Le pétrole étant stratégique
USA, Chine, gros consommateurs énergétiques
Envahir, contrôler, négocier
Des militaires, des diplomates, des banquiers
Qui est maître du pétrole
Est maître du monde, et partout des bagnoles
Cela engendre du génocide économique
La seule finalité, faire du fric
Les grandes fortunes du pétrole
Aux USA sont de véritables idoles
Et donc un président de la République
Grâce au pétrole, ce fut le cas, donc, en Amérique
Et encore en 2002, le Venezuela
Mais de la CIA, fut raté, le coup d'Etat
Et aussi
Comme centre du permanent conflit
Le détroit d'Ormuz, en Iran
Pas seulement, mais en stratégie, principalement
Avec des millions de barils
Et ce chaque jour, ce qui en fait un grand péril !
Donc, si tout est lié
Dans cette société de parfaite insensibilité
Où de tout, nous sommes dépossédés
Et surtout de la moindre humanité
La non-assistance en personne en danger
La non-assistance à pays en danger
Et forcément, par le système, la non-assistance est encouragée !
Et néanmoins, par exemple, en France
Pour bien démontrer, de la société, la fausse outrance
La non-assistance à personne en danger
Donc tout le monde, en société intégralement polluée
C'est 5 ans de prison, 75000 euros d'amende
Tout le monde s'en fiche, en vérité
Car, encore une fois, l'effet spectateur est encouragé !
Cela dit
Je suis contre toute les prisons
Ce qu'il faut, c'est la révolution de la révolution
Une révolution intérieure
Pour une révolution extérieure
Pas de vraie révolution extérieure
Sans d'abord, une vraie révolution intérieure !
Pour en finir avec le pétrole
Qui du monde est le seul vrai idole
L'Arabie saoudite est la banque centrale du pétrole
Aussi à ses tortures, l'économie s'y colle
Un peu comme pour l'Europe
Pour qui le pétrole de la Russie, c'est le top
Soit 25 pour cent en importation
Voici aussi Houston, la capitale du pétrole
Pour ceux et celles qui y ont des habitations
Pour les pauvres, c'est une abomination
Et il faut aussi compter
Butin spéculateur, le pétrole papier
Toute une économie imaginaire
Toute l'inhumanité des traders !
Et par exemple, pendant ce temps
En France, l'Etat d'urgence s'éternisant
Toute manifestation est interdite
Une initiative gouvernementale pas inédite
Ainsi, à Nantes, à Paris, ou ailleurs, ces derniers temps
Des flics, fascistes, violents, déments
Ont frappé, ont interpellé, ont insulté, ont arrêté
Ou des assignations à résidence, des gens à vue, gardés
Bientôt, en réalité, c'est déjà arrivé
En toute impunité, les flics pourront assassiner
De quoi vraiment se scandaliser
Encore un effet spectateur constaté
C'est-à-dire un effet d'inhumanité !
Comme pour les espèces
Les informations apparaissent et disparaissent
Durée d'inscription dans la pierre : 10.000 ans
Sur un parchemin : 1000 ans
Sur une pellicule : 100 ans
Sur un vinyle : 50 ans
Clef USB, carte flash : 10 ans
Disque dur : 5 ans
Tout est très vite obsolète
Environ 10 ans de moyenne, c'est bête
100 ans maximum, c'est inepte
Il vaut mieux tout archiver
Tout photocopier sur du papier
Informatique, tout numériser
Est d'une grande fragilité
Un peu comme les CD
Bosses et creux de l'informatique
1 à 20 ans, durée de vie critique
Le langage informatique est binaire
Des 0 et des 1, c'est clair
Rien ne vaut les bandes magnétiques
De l'ancien bond technologique
En attendant le quartz et l'ADN
Pour l'archéologie du futur, peut-être une veine
Il y a aussi le monde de l'octet
Une alternance de 0 et de 1
Une lettre, un octet
300 pages, un mégaoctet
Une bibliothèque, un gigaoctet
Et finalement, le futur serait l'ADN
Nouvelle horloge technologique, A, C, T, G
Double hélice du vivant, code de tous les messages
Encodage numérique, nouvel adage
Sur des brins d'ADN
De très très longue duré, en stockage, en archivage
Génétique de l'informatique
Informatique de la génétique
La prothèse mémorielle
Pour toi, moi, eux, ils, elles
Et pourtant, pourquoi, comme aujourd'hui à Venise
1000 ans d'histoire, 80 km d'écriture, conserver la mise
Et si tout était justement à jeter
De toute l'histoire humaine, cette inhumanité
En 2014, un milliard de sites sur Internet
Mais trop d'informations peuvent tuer l'information, nette ou pas nette
L'on n'arrive plus à les classer ou les trier, c'est trop bête !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Condominium, totalitarisme du capital

10 Décembre 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

" Un fond océanique profond fait le tour du monde en 1600 ans
L'océan Atlantique existe depuis plusieurs dizaines de millions d'années
La mer Baltique n'a que plusieurs milliers d'années
Le record de longévité humaine est de 122 ans et 164 jours "

Proverbe finlandais

L'inondation
Du 16 février 1962 à Hambourg
De ce qui nous attend, est un petit tour
Car, avec la fonte de la banquise
Cela sera une toute autre mise
Et voilà qu'en Arctique
Des compagnies pétrolières psychotiques
Veulent développer une activité industrielle
Voilà bien la finalité de la société industrielle
USA, Russie, à la recherche du pétrole
Gaz naturel, gaz liquéfié, une course folle
Et d'autres pays intéressés
Par l'odeur des profits, ils sont alléchés
Une prévision de 90 milliards de barils
La ruée vers l'or noir rend le monde imbécile
Un coût de 100 milliards d'investissement
Euros ou dollars, peu importe, c'est dément
Une région maritime si vaste à exploiter
24 millions de kilomètres carrés
22 pour cent des réserves mondiales
Pour l'industrie pétrolière, le Graal
Mais la glace fond en Arctique
Peu importe aux multinationales, pompes à fric
Des hydrocarbures au pôle Nord
La bêtise peut faire très fort
Mais la perspective de 8 millions de barils par jour
Et à l'Arctique, bien des pays font la cour
C'est encore un peu de la théorisation
Pour une grande catastrophe en prévision !
Car en cas de fuite ou d'accident
Le déversement n'est récupérable qu'à 8 ou 20 pour cent
Et donc une faible partie, seulement
Le Groenland aussi n'est pas en reste
La pollution est toujours à la fête
L'industrie pétrolière
Avec son impressionnante puissance pécuniaire
Contrôle tous les gouvernements
Même les plus garnements
La mafia des matières premières
Production massive des hydrocarbures
Et le monde croule sous les ordures
Tout peut s'écrouler
C'est l'affaire de quelques années
Et puis
Il y a la centrale nucléaire russe de Bilibino
En 1974, construite sur le permafrost, c'est idiot
Réchauffement du sol sous la centrale
Comme un secret d'Etat, c'est fatal
Bientôt
Des centrales nucléaires flottantes
Une mauvaise blague, pas marrante
Toujours la Russie
Tirant sur Greenpeace, avec des fusils
Sachant
Qu'aucun modèle n'est capable de représenter
Ce qui peut réellement se passer
Ainsi, un modèle n'est jamais la réalité
Un effet quantique qui fabrique la subjectivité
Et aussi, ne sont d'aucun vrai secours
Devant l'indétermination climatique, aucun recours
Ni l'outil mathématique
Ni l'outil statistique
C'est à la proximospective forcément critique !
L'on ne peut impunément
Jouer avec les forces de la nature, c'est évident
Et les 37 particules élémentaires
Sans doute toutes présentes dans l'univers
Comme les quatre forces fondamentales
Qui ne connaissent ni bien ni mal
37 particules pour l'instant
Bientôt de nouvelles particules, du changement
Et de l'habituel, le neutrino, qui se travestit
Jamais, ce qu'il est vraiment, l'on ne sait, avec lui
C'est un drôle de fermion
Sa famille des leptons, quarks, et deux grandes familles, fermions et bosons
Des quarks aux trois saveurs
Comme pour certaines liqueurs
Electronique, muonique, tauique
Toute une appellation magique
Mais cela n'empêche rien
Les sols se dégradent, c'est pas malin
Trente trois pour cent
Sont déjà dégradés ou menacés
Diverses autres causes pour la moitié
C'est la fin de nos puits de carbone
Bientôt, des carottes transgéniques, qu'elles seront bonnes
L'industrialisation de toutes les ressources
Malheureusement ne connaît aucune frousse
Le profit avant tout comme seule source !
Et un peu comme le 3 avril 1863, Camerone
Contre le capital, une poignée d'hommes
Là, non pas des légionnaires
Des hommes et des femmes révolutionnaires libertaires
Non plus contre une nombreuse armée mexicaine
Mais contre les valeurs du capital, qu'une autre société advienne
Non plus
La victoire ou la mort
Mais
La liberté ou la mort
Faire d'une autre façon, Camerone
Pour une autre vie qui claironne
Quand l'heure de tout changer, sonne !
Et à ce propos
Le dire n'est pas très rigolo
Ne rien attendre
Au contraire, se déprendre
De la classe artiste ou intellectuelle
Une classe traître à une société nouvelle
Souvent fasciste, stalinienne, capitaliste
Sous le cul de tout pouvoir
Elle est soit de son matin soit de son soir
Déjà
Se prétendre de l'intellectualité
Peut donner l'envie de gerber
Déjà
Se définir comme un ou une artiste
C'est la bêtise prétentieuse en tête de liste
De l'ancien monde
Toute étiquette doit disparaître
Un nouveau monde
Ne pouvant aucunement s'en repaître
Plus aucune supériorité
De personne sur personne
Plus aucune infériorité
De personne sur personne
Car en réalité
Toutes et tous, nous nous imitons
C'est ce que nous appelons la création
Il s'agit d'une création répétée
Perpétuant une création aliénée
J'en suis une preuve vivante
L'idée n'est pas neuve, néanmoins très dérangeante !
Pour le capital, le condominium
Les mafias les moins pires, comme optimum
Un monde de plus en plus irrespirable
Et nous tolérons l'intolérable
Vouloir vivre y devient un outrage
Et la santé humaine de plus en plus précaire
Pollution de fond, des particules nocives dans l'atmosphère
Le Diesel, 42000 décès par an, en France
La qualité de l'air passe après la finance
De l'asthme, des maladies respiratoires
Ozone, parfums d'intérieur, tabac, toute une foire
Allergènes, bref, l'industrie et ses méfaits
Eté 2003, France, canicule, c'est un fait
Et surtout, chez les personnes âgées, 15000 décès
Donc de l'énergie
Et ce qui consomme le plus d'énergie
Au moins 45 pour cent
Surpopulation, il faut donc du bâtiment, c'est ainsi
Et nous passons 80 pour cent
De notre vie dans un bâtiment
Nous ne sommes pourtant
Que de l'énergie solaire transformée
Du soleil à l'homme, c'est vite oublié
Le capital produit de la pollution
Avec une consommation de cette pollution
Nos déplacements, notre alimentation, notre habitation
Avec une seule loi, le fascisme de la dérégulation
Le capitalisme, pour le vivant en général, est un violent poison !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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