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TRAVAILLER, POLLUER, CONSOMMER ET DONC, FERMER SA GUEULE !

22 Décembre 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

Cette manie capitaliste
Le commerce est bien fasciste
De fouiller dans les caddies et les sacs
Grandes et petites surfaces, magasins bio, du tac au tac
Prenant les gens pour voleuses et voleurs
Face à cela, peu de râleuses et de râleurs
Alors que c'est le commerce, le vrai voleur
Hélas
Car, à part moi et quelques autres
Cela ferme sa gueule, les autres
" TRAVAILLE
CONSOMME
ET FERME TA GUEULE "
Slogan dans une manif, révélateur
Les voleurs du commerce
Le commerce des voleurs
Caissiers et caissières
Vendeurs et vendeuses
Au tout réactionnaire
Du côté du patronat
Du côté conditionné du salariat
L'envie de leur casser la gueule
Car, la vie, le commerce la dégueule
Les magasins de bouffe, il faudrait les piller
Comme il faudrait brûler tous les papiers
Quelques bandes bien organisées
Pour que la peur change de côté !
Tout pouvoir est à refuser
Tout pouvoir ne sert qu'à dominer
Savoir du pouvoir
Pouvoir du savoir
Et il y a tant de bourgeoisies
Relire mon précis des 64 bourgeoisies
Et il y a tant de hiérarchies
Et là, peu importe
Car c'est une seule et même porte
Si l'on veut, vraiment, que l'on en sorte
Une année lunaire : 354 jours
Un cycle lunaire : 27 à 28 jours
Cycle menstruel : 28 jours
Tout ceci en vrac
De à l'environ, il faut préparer son sac
Car, de ceci ou de cela, en fonction
Très jadis
Il n'y a pas besoin de magasins
D'eau, de nourriture, faire le plein
Comme avec la bétuline
Pas à faire de queue crétine
Brai de bouleau
Colle préhistorique, c'est-y pas beau
L'on pouvait même mâcher cette gomme
Le vrai bio était là, tout le reste déconne
Il s'agissait de rendre la colle malléable
Du passé au tout inconcevable
Au tout merdique d'aujourd'hui, concevable
Forêts tropicales
Récifs coralliens
Comme les derniers témoins
Même si
L'on pourrait encore y croire, ainsi
Moins cent soixante et onze mètres, record des profondeurs
Pour du corail, Polynésie française, il bat encore, le coeur
Et nonobstant
Beaucoup de France, étudiantes et étudiants
Au réchauffement climatique, du pas croyant
Cela n'est pas étonnant
Avec, toutes notions
Avec, toutes façons
Du monde et son atomisation
Les relations de l'atomisation
L'atomisation des relations
L'atomisation des idées
Les idées de l'atomisation
L'atomisation des convictions
Les convictions de l'atomisation
Les manifestations de l'atomisation
L'atomisation des manifestations
Les solidarités de l'atomisation
L'atomisation des solidarités
L'atomisation du copinage, du sexe, et des amitiés
Les amitiés, le copinage, le sexe, de l'atomisation
Bref
L'atomisation du monde
Le monde de l'atomisation
Comme avec la pollution de l'air
Tout la produit, l'entretient, au laissez-faire
Ce qui équivaut
Comme des guerres
Dans ce monde de moutons et de veaux
Et donc, chaque année dans le monde
Neuf millions de décès, morbide faconde
Quinze millions de personnes touchées
Ce, en toute hypocrite équanimité !
 
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
 
 
 
 

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L'avenir du passé, le passé de l'avenir

9 Décembre 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

En France
Le contraire d'une évidence
Six jeunes sur dix
Ne vivent pas dans une grande ville
Pour trouver un job, pas facile
Et dans cette société des castes et des classes
Hélas, le travail pour y trouver sa place
Ce jeune se déplace
Se vêtir, conduire, manger
Payer son loyer
Et ce qui est étonnant
De l'émergence tardive d'un mouvement
Gilets jaunes
Pour, cependant, quelques aumônes
Car ne réclamant, pourtant, que le minimum, seulement
Avec tous les acquis sociaux, attaqués, rognés, gommés, forcément
Comme en 25 ans
L'antarctique
Et cela devient, là aussi, critique
Ainsi, trois mille milliards de tonnes
De la glace perdue, personne, d'ailleurs, ne s'en étonne
Alors
Que deux tiers de la population mondiale
Avec le changement climatique, c'est fatal
Vit à moins
De cent kilomètres des côtes
Premiers témoins
Et la calotte glacière de l'Antarctique
De pollution en pollution, l'on saute
Donc, une calotte glacière
Qui jamais ne récupère
Et est donc égale
Et à elle seule, c'est sidéral
70 pour cent des réserves d'eau douce de la planète
Tout le fric du monde étant bien malhonnête !
Et il y a 200.000 glaciers dans le monde
Il n'en faudrait pas plus pour que cela nous inonde
Avec des plates-formes de glace
Devenant des icebergs, mutation des traces
Une humanité infoutue
De dire stop au tout foutu
L'avenir du passé
Le passé de l'avenir
Tous les échouages du mazout
Des cargos qui font leur prout
24 janvier 1976
Olympic Bravery
16 mars 1978
Amoco Cadiz
12 décembre 1999
Erika
Pétroliers pollueurs
Bretagne, marées noires, au tout malheur
Et bien d'autres, d'autres pays, d'autres heures
Catastrophe de la mémoire
Sans la mémoire des catastrophes !
Il faudrait faire sauter
Ce monde pourri, vite du trinitrotoluène, TNT
27000 dollars la tonne
Rendre toute bêtise, aphone
Mais toute lutte sociale parcellaire
Devient, à long terme, de la nourriture réactionnaire
Le piège sempiternel du " Front commun "
Et l'on rentre à la maison, à la fin
Des organisations se détestant
Des syndicats se détestant
Des partis se détestant
Toutes les militantes, tous les militants, détestant
Tout ce qui ne leur est pas ressemblant
La militante, le militant
Que sa petite boutique, ne défendant
Et le révolutionnaire, donc, comme l'ennemi
Car, la révolution est son seul alibi
Et sans " Front commun ", l'on en viendrait vite aux mains
D'où l'indispensable besoin
De l'ennemi commun
Mais avec inévitablement différents objectifs
Aussi variables que fictifs
Sauf pour le capital
Qui s'en sort toujours sans mal
Car
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Voilà bien le plus terrifiant des cataclysmes, perpétuelle bielle
Et pour se faire la belle
La révolution psychologique
La révolution sociale, abolition de l'économique
La révolution comme seule solution
La révolution de la solution
Quand aussi, toute une pollution numérique
Polluant autant que des centrales nucléaires, ô panique
Chacun, chacune
Y apportant son petit panier, avec de la rancune
Contre cette perverse lacune !

Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Militarisation du monde

6 Décembre 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

" Ni dieu, ni maître, ni droite, ni droite, pour être heureux vraiment, faut plus de gouvernement, le travail, on s'en fout, on veut plus bosser du tout. "

( Slogan anarchiste, lors de la manifestation du jeudi 5 décembre 2019, à Nantes )

Il faut se battre
Pour tout
Allo, le 1 ?
Ici, le 1
Faîtes le 2
Ici, le 2
Faîtes le 3
Et ma foi
Tout est comme cela
Voilà !
Ii faut se battre pour tout
Monde de folles et de fous
Et oui mon pote
Et oui ma chochotte
C'est le monde thatchérisé, du fascisme libéral
C'est là, le monde de l'ineptie totale
Il faut en chier
La moindre chose doit se mériter
La torture du monde
Le monde de la torture
Au tout KGB/FSB
Au tout CIA/NSA
Station immobile imposée
Mais là, devant la télé
Toute une variabilité
Elle s'éclate, la débilité !
Et à grande échelle
Privation sensorielle
Car tout est du bruit télévisuel
Sans aucun lien vraiment relationnel
Les lois du marché
Le marché des lois
De la torture psychologique
De la torture physique
Et ce, donc, dans tous les pays
Partout où le capital sévit
Avec toujours
Et même parfois à rebours
Les services secrets de la technologie
La technologie des services secrets
Pour manipuler, désinformer, toujours prêts
Des vers cybernétiques très très sophistiqués
Pour d'autres pays, neutraliser ou saboter
Américains et israéliens
Mains dans les mains
Et en ce domaine, les plus au point
Contre l'Iran
Et son programme nucléaire
Mais, l'on ne peut, cependant
Rien glorifier, car tout Etat est policier et réactionnaire
Comme au Japon
Militarisation de la prison
Treize minutes pour manger
Au pas cadencé, il faut marcher
Et tout est chronométré !
24H sur 24h, la lumière allumée
Corps et esprits militarisés
Permission pour dormir et pour se sustenter
Pour la garde à vue aussi, au tout maltraité
Militarisation du monde
Monde de la militarisation
Et finalement
Le monde entier est une prison
Tout y est maton
Dans chaque tête
De l'éducastration matonne
Dans chaque encéphale
De l'engrammation, du conditionnement, tout cela entonne
Comme pour normaliser la sexualité
L'on devrait dire les sexualités
Alors qu'il n'y a aucune normalité en sexualité
Sauf à y prendre son pied
Dans la nature, la principale est la bisexualité
Car, par rapport à qui, par rapport à quoi, la prétendue normalité
C'est justement cela qui serait l'anormalité
Et voici les tarés évangéliques
Et voici les fanatiques catholiques
Une répugnante colique
Toutes les religions sont des coups de trique
Usant des lobotomies, des exorcismes
Des méthodes aversives, tout un fascisme
Des thérapies de conversion
Des messes de guérison
De publiques confessions
Comme au pays de la crétinerie, les Etats-Unis
Mais, hélas, ailleurs aussi
Pauvres homos
Je suis chanceux, je suis hétéro
Et il y a une telle misère dans les sexualités
Qu'à chaque heure, un enfant violé
Tous les jours, sous les coups, un enfant tué
Avec aussi, 200 enfants, humiliés, frappés
Et sexuellement agressés
La France et ses réalités cachées
Enfants qui pour la plupart
Car une fois devenus adultes, c'est souvent trop tard
Pour reproduire les mêmes atrocités
Ce, à moins, en prenant conscience, de les renier, de les réorienter !

Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Niche environnementale, niche fondamentale

3 Décembre 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

La planète Terre
Aux bactéries, aux vers de terre
Leur doit beaucoup, l'on ne peut le taire
40.000 espèces de vers de terre
Même si c'est un aspect pour déplaire
De deux centimètres
Et comme en Australie, jusqu'à trois mètres
Et s'enfouir jusqu'à une profondeur de deux mètres
Voilà de l'invertébré
Qui sait bien creuser
Avec sa peau pour respirer
Le vers de terre, aussi indispensable, que négligé
Sans être géodrilologue, l'on peut s'en étonner
Donc, une sorte d'hermaphrodisme
Pas la nécessité ici, du féminisme
D'ailleurs
Il faut remettre les pendules à l'heure
Pas que les femmes
Qui sont violentées ou maltraitées
Mais aussi les hommes
Par la société des inégalités
Au bureau, à la ferme, à l'usine
Toute une éducation misogyne
C'est ainsi
Qu'il y eut des femmes nazies
C'est ainsi
Qu'il y eut des femmes fascistes ou nationalistes
N'est-ce pas ?  aussi !
Les mêmes femmes
Autant que les hommes infâmes
Qui envoient leurs enfants
Faire la guerre
Car, si les gens aimaient vraiment leurs enfants
Ils et elles les refuseraient pour la guerre
Et ainsi, ne pourrait se faire aucune guerre
Personne ne voulant la faire
Tout combat cessant
Car plus aucun combattant
Pas comme les engrais phosphatés
Au cadmium et à l'aluminium
Et notre bon phosphore
Qui perd son sud et son nord
Car
Il faut qu'il soit bien concentré
Il faut qu'il soit bien utilisé
Et non dilapidé et surtout gâché
Mais de la nature vitriolée
Mais de la nature artificialisée
Ainsi
France
Cinquante pour cent des déchets
Comme de l'étron d'artifice, en effet
Sont enfouis ou recyclés
Certes
Pour déculpabiliser et compenser
Dans le recyclage, l'on essaye d'innover
157 ressourceries en France
Peut-être, de demain, en nouvelle cadence !
De fait
C'est bien le vivant
Qui chaque jour, des choses, nous apprend
Et voilà
Le ( Heterocephalus glaber ) rat-taupe nu
Se terrant hors de toute vue
Une fascinante bestiole pouvant vivre trente ans
Avec une sidérante santé de fer
Ne ressentant pas la douleur
Et faisant donc le bonheur
De pas mal de chercheuses et de chercheurs
Toujours en quête des gènes de la longévité
Mais pour l'humanité
L'on ne peut vraiment les comparer
Là, en effet, l'environnement est en priorité
Selon la niche environnementale
Grands-parents, parents, frères, soeurs, oncles, tantes, l'école
Et des probabilités que l'on appelle avoir du bol
Et tout ce que l'on vit en bien ou en mal
Toutes nos expériences
Nos seules véritables licences
Et ce qui est arrivé hier
Arrive encore aujourd'hui
Arrivera encore demain
La physique du même instant
Mais dissocié dans l'espace-temps
Par-delà le bien ou par delà le mal
Tout se reproduisant
Tout s'imitant
Tout se bêtifiant
Ou alors, désapprendre ce fatal
Et oui
Ma puésie est didactique
Et oui
Ma peuésie est chiatique
Et oui
Ma pouésie est gueularde, injurieuse, cynique
Tout pour déplaire
Je suis dans les contraires
Oh, je ne veux pas plaire
Plaire, c'est le plus souvent, se soumettre, ramper
Je préfère déplaire et me révolter !
 
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
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Paraphysique de l'extinction induite

1 Décembre 2019 , Rédigé par Patrice Faubert

Jours de grève
C'est un minimum
Car, avec l'économie, c'est marche ou crève
France, pour une fois, le summum
Sur mille salariés, dans vingt deux pays
Donc, et par année
France : 123
Danemark : 118
Canada : 87
Belgique : 79
Espagne : 59
Comme quoi
L'on se bat, l'on résiste, criant son effroi
Mais les fragmentations des luttes sociales
Les luttes sociales de la fragmentation
Comme si
Il n'y avait aucun lien
Voilà, pourtant bien
Ce qui de toute revendication est le frein
Cependant
Qu'il faudrait l'abolition
De toute exploitation
Dans tous les secteurs
Et pas seulement dans un seul secteur
Toutes les professions concernées
Pas seulement les notaires, rois de la malhonnêteté
Sorte de mafieux assermentés
Non pas :
Remplacer une oppression par une autre
Mais se débarrasser d'une
Pour se débarrasser de toutes les autres !
Tout étant dans l'une
Tout étant dans l'autre
Et à quand, des grèves pour la gratuité
Pour, par exemple, les transports
Pouvoir ainsi, sans argent, sans aucun papier, se déplacer, de port en port
Surtout les trains, la SNCF en France, de si grande cherté
Des années 40, le nazi fut à son bord
 
 " J'ai un horrible souvenir de la libération, ça m'a déplu, parce que moi, personne ne savait ce que je faisais, je n'ai pas ouvert la bouche, mais de voir des gens qui avaient profité de la guerre, qui n'avaient rien fait et que j'ai vu se proclamer FFI avec des brassards aux bras, cela m'a écoeurée, et alors que j'avais 22 ans, j'ai dit que je ne ferais plus partie de rien, et je n'ai plus fait partie de rien. "
 
Jeanne Legrain-Bedos ( Cheminote à Versailles-Chantiers )
 
Mais, néanmoins, de la répression
2229 cheminots ont été les victimes
Un tragique rachat comme paradigme
Donc, fusillés, assassinés, abattus, disparus en déportation
Mais de conduire les trains de la mort
De l'extermination comme seul sort
Trains à bestiaux
Surchargement
Trop de vrai, rien de faux
Là où on le peut, urine et excréments
Un seul refus, ce qui en dit long !
Fragmentation de la misère
La misère de la fragmentation
Et en n'importe quel domaine
Où tout est devenu comme une mauvaise haleine
Ainsi :
Pour
Des millions de gens
Contre
Des millions de gens
Ce qui est comme une dénégation
Ce qui est
Comme une immobilisation
Ce qui est
Pour le système, sa principale protection
Et toute élection
Forcément, de la forfaiture
Forcément, de la dictature
Se pavanant
Seulement, de tant de pour cent
De plus, outrepassant
Leurs propres voix
De plus, outrepassant
Leurs propres lois
Et faisant de toute aumône
Comme forgeant sa propre icône
Le capital devenant, malgré lui, écologiste
Pas le choix, s'il veut rester tête de liste
Même lui
Doit s'adapter
Ou alors, ne plus pouvoir rien gérer !
Alors
Que ces dix dernières années
La biomasse des arthropodes
Et aussi, insectes, crustacés, araignées
Qu'il faut donc englober
De 67 pour cent, dans les prairies, tout cela a chuté
De 41 pour cent dans les forêts, tout cela a périclité
Les oiseaux des champs
Eux, ont perdu, 1/3 de leurs effectifs
Et cela n'est pas du fictif
En Europe
La pêche intensive
Toujours plus à l'offensive
Et ainsi, chaque année
Pour tout bon sens, de fortement s'inquiéter
Six millions de tonnes
Pour la France, 400.000 tonnes
Et alors, après
De quoi grogner, sans le faire exprès
Il devrait moins nous importer
Qu'un amas de matière chaude de superdensité
Ce, il y a environ 13,8 milliards d'années
Put ainsi, voir son volume multiplié
Par un octillion
Soit 10 puissance 27, défi à l'imagination
Et en moins d'un trillionième de seconde
Là où se ridiculise toute faconde !
 
Patrice Faubert ( 2019 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien
 
 
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