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Paraphysique de l'orthopraxie

31 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Ce serait bien un monde
Où tout le monde parlerait la même langue
Ce serait bien un monde
Où l'on ne travaillerait qu'une heure par jour
Ce serait bien un monde
Où l'espèce humaine ne serait qu'une seule et même famille
Partout des frères, partout des frangines
Peu de maladies et partout la bonne mine
Et ce sans aucune propriété privée
Plus aucune vie à perdre, que des vies à gagner
Il suffirait de le vouloir
Et ainsi plus aucun pouvoir
Comme l'injustice de la justice
Qui est la justice de l'injustice
Et sa culture de l'aveu
Qui est l'aveu de la culture
La culture du résultat
Est le résultat de la culture
Et dix pour cent des français et françaises
Qui ont été en garde à vue, c'est balèze !
Ah ! être l'Argentinosaurus
40 mètres de long, 80 à 100 tonnes, mon bus
A l'assaut du monde, avec mes Titanosaurus
Il y eut une centaine d'espèces, de drôles de gus
Comme à Bruxelles, l'église Sainte-Gudule
Et tant d'autres curieux bidules
Les gens sont désarmants
Comme des mémoires de l'espace-temps
Comme en Egypte, cette théocratie
Où une danseuse est considérée comme une putain
Les islamistes sont des crétins
Les salafistes djihadistes sont pires que des nazis
L'intégrisme religieux sévit dans tous les pays
Toutes les religions sont de l'étron et du pipi !
Elles voilent la raison, c'est débile les dieux
Comme 85 pour cent de femmes en Egypte
Où c'est l'Arabie saoudite, qui fait la loi, en Egypte
Des plus que nazis à la stupidité améliorée
Toujours l'art propre contre l'art dégénéré
Oui les religions sont des étrons
Avec le fascisme religieux comme étalon !
Comme aussi au Yémen, et encore l'Arabie saoudite
Malgré le courage de femmes yéménites
Et la place du changement
Qui devient simplement un changement de place
Le capital est froid comme de la glace
Comme les pesticides, qui dans le monde
Causent un million d'empoisonnements graves chaque année
Et deux cent vingt milles décès, la gabegie gronde
Car pour le commerce c'est un débouché !
La planète Terre est le jardin de tout le monde
Tout le monde devrait pouvoir en profiter
Et pas seulement quelques jardins ouvriers
Jardins de l'insertion, jardins partagés
Mais seulement quelques initiés
Comme les bourgeoisies de la science
Qui sont au service de la finance
Avec leurs jeunes et vieilles barbes
Du fascisme libéral sont les bardes
Les experts de la soumission
De la soumission des experts
Orthopraxie de la vie sous verre
De tous les serviteurs du capital
Et la roue de secours du " Front National "
En France, genèse du racisme et du fascisme, c'est normal !
Larbins subtils ou manifestes, le même canal
Présentateurs, animateurs, artistes, savants
Le capital collectionne les déments
Collection de la propriété
Propriété de la collection
La science n'est pas neutre
Elle est vénale, elle est pleutre
L'art n'est pas neutre
Il est vénal, il est pleutre
Pour protéger les riches, un jour
Au service des riches, toujours
Alibi du capital, capital de l'alibi
Rendre plus supportable de fausses vies
Y a-t-il une vie avant la mort ?
Car partout la vraie vie dort !
Et toute la fausse conscience
Qui se crache dans la bouche
Qui dans les sexes se mouche
Se spectacularise, se flatte, s'admire, se touche
Et sur toutes sortes de fascisme, louche
Avec son extrême gauche, sa gauche,
Sa droite, son extrême droite
Tout ce fascisme de la pensée étroite
Le capital et ses facettes
Artifices et paillettes
Pour pouvoir se remplacer
Pour le capital, le représenter
Toute cette machinerie à déféquer de l'engeance
Se gavant, se mirant, de leurs répugnances
L'espèce humaine en diverses saloperies
Il faut se débarrasser de ces débris !
Du peuple, au fond, le plus grand nombre
Tout le monde y a son ombre
Dans les ordures, dans les décombres
Toujours, la domination se sert
Comme les 177 soldats du commando de feu ( 1899-1962 ) Philippe Kieffer
Les français du 6 juin 1944, commando d'élite
Des bérets verts avec des rites
Avec les 150.000 soldats américains et canadiens
Des sacrifiés avec la mort pour seule fin
Tout semble vain
Quand personne ne se souvient
Comme l'orgie de sang du 25 août 1944
Maillé, village aux 124 massacrés
Par la colonne du SS lieutenant Schlutter
Qui obéit aux ordres du lieutenant-colonel Stenger
La ligne Bordeaux Paris du chemin de fer
Trop sabotée par la résistance
Avec trop d'insistance, et ce fut la vengeance !
Il n'y a que 150 espèces d'arbres en France
Ainsi que le plus efficace des insecticides
Le crapaud commun que la voiture trucide
Avec 10.000 invertébrés, en trois mois, mangés
Limaces, vers, insectes et araignées
La nature est comme le nombre d'or
1,61803398875, auquel on fait un sort !
Tout semble si dérisoire
Malgré tous les hier qui font l'histoire
Toutes les religions, toutes les idéologies
Sont des ignorances, des supercheries
L'harmonie infinie
Ne pourrait être que l'anarchie
Là où tout se vend, s'achète, s'échange, se loue
La prostitution est partout !
Toutes les activités de travail et de loisirs sont prostituées
A l'organisation de la prostitution
Qui est la prostitution de l'organisation
Le capital en est le proxénète
Qui en organise toutes les fêtes
Les gens qui y vivent, riches et pauvres, en sont les minettes !
L'espèce inhumaine, pardon, humaine
Est une espèce invasive, une tueuse, reine
Et 7,5 milliards d'individus, c'est la surpopulation
Il faut arrêter d'enfanter, grève des ventres, seule solution
Comme nos chats si prédateurs
Et ce à toutes les heures
10 milliards d'oiseaux tués chaque année
Dans le monde par ce félin apprivoisé
Nous déréglons tous les équilibres
La nature est en cage, seul le profit est libre !
Finalement ce sont nos idées qui nous séparent
Et à toutes les guerres nous préparent
L'idée se fait prison
L'idée se fait maton
Elle devient image sans possible communication
Elle nous fige, elle nous réduit, elle nous séduit, et c'est l'immobilisation !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Dura lex, sed lex

23 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout a toujours existé
Bien avant que cela ne soit nommé
Comme la dépendance ou l'addiction
Trace écrite en 1561, puis c'est l'expansion
Déjà le jeu d'argent, rien de nouveau
C'est simplement l'affaire des mots
Maintenant c'est l'ère du biohacking
Pour que la biologie ne devienne pas un ring
C'est aussi le Big Bang chimique
L'environnement nous modifie, c'est sa musique
Nous nous adaptons à lui
L'être humain d'autrefois, c'est fini
Comme en Inde, cette fourmilière
Tout est jeté partout sur Terre
Et 100 millions de tonnes d'ordures chaque année
Et ce que nous respirons et mangeons est pollué
Ainsi aux USA, une jeune fille noire sur quatre, est pubère
Oui pubère, à 7 ans, c'est à pleurer
Les riches vivent plus longtemps que les pauvres
Les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers
Pour les pauvres, mauvaise nourriture, obésité
Trop de quantité et pas de qualité
Pour les riches éclairés, saine nourriture, et la santé
Certes, c'est réducteur, tout est si mélangé, si compliqué
Tel auteur que nous lisons
Tel penseur que nous apprécions
Et que dans la vie, supporter, nous ne pourrions !
Pareil pour les artistes ou les savants
Simples images spectaculaires, c'est donc sans fondement
C'est là le secret de la séparation
Qui est la séparation du secret
Et si mes titres textuels semblent arbitraires
Leurs contenus ne sont pas si atrabilaires !
Tout ce qui est aujourd'hui
Est d'hier le produit
Comme l'héritage stalinien
Du capital devenu très malin
Du MGB ( 1946 à 1954 ) ancêtre du KGB
De l'épisode ( 1948-1951 ) du prétendu complot des blouses blanches
Micros partout, rien n'était étanche
Au tour des médecins trop bavards
D'être éliminés, pour faire pire, jamais trop tard !
Tous les vrais staliniens étaient des crétins
Comme aussi les vrais fascistes, jamais bien malins
Où l'organisation du complot
Est le complot de l'organisation
L'art de gouverner, de nos jours, manque de pot
L'héritage stalinien est en fonction
Mais subtil, plus dilué, moins idiot
Et plus le besoin de faux aveux
Quand tout est vrai, pour elles, ils, eux !
Comme de dire
Comme de lire
Que les glaciers vont fondre
La pollution industrielle va les tondre
Et 1,20 mètre de plus, pour océans et mers
Bientôt, et avant quelques siècles, plusieurs mètres
Pour les populations de la Terre
Certes, notre planète en a vu d'autres, elle s'adapte
Mais pas l'espèce humaine, il faudra qu'elle parte !
Tout est parti de la Renaissance
De la science islamique, une nouvelle naissance
Qui à l'Occident influa ses connaissances
De par ses colonies du monde et d'Europe, l'islam fut expulsé
A cette époque les pays musulmans étaient en avance
Sur l'Europe, en retard d'une connivence
Langage du pouvoir, pouvoir du langage
Langage de domination, domination de langage
Dont la maîtrise fait les chefs, les avocats
Et ceci, même quand c'est du blabla
Pas comme chez d'anciennes tribus d'indiens d'Amérique de Sud
Rituels pour annuler le pouvoir, ruses qui l'éludent
Aucun système politique
Ne se crée vraiment, ne disparaît vraiment, il se transforme
Mélange informe de toutes ses formes
Pour les riches ou les pauvres, diverses lois économiques
Spectaculaire diffus ou spectaculaire concentré, spectaculaire intégré, tactique
De toutes façons, chez les sauvages ou les civilisés
Manifestement ou subtilement, il faut en chier !
Comme les rituels de la torture
Pendaison, amputation, écorchage
Initiation jusqu'à l'évanouissement, prouver son courage
Avant chez certaines tribus d'indiens
Chez nous, sous d'autres formes, c'est moins vilain !
Des rites pour l'initiation et l'intégration
Chaque peuple l'a fait, le fait, à sa façon
Mais les sociétés primitives, au moins
Toutes activités comprises, travaillaient peu
3 à 4 heures par jour, car aux loisirs, enclins
Sans surplus, sans profit, comme c'est honteux !
Et avec l'économie devenue folle
Et avec la technologie devenue folle
Alors que 20 pour cent seulement
De la plupart de tous les gens
Savent vraiment ce qu'est le réchauffement climatique
Et qu'il est le produit des gaz à effet de serre
Pas étonnant qu'il n'y ait aucun vrai déclic
Et que se perpétue la politique la plus réactionnaire !
Et bientôt, déjà en réalité
Des émeutes de la faim, le climat déréglé des réfugiés
Inondations et autres raz-de-marée
Et un déni totalement généralisé !
Comme au Chili et au Japon
Activité sismique des plaques de subduction
Et les 50 millions de tonnes de déchets électroniques
Chaque année, pour les pays industrialisés
Et le trafic de déchets électroniques toxiques
Au Ghana, au Nigeria, et donc principalement en Afrique
Car 50.000 téléphones portables, c'est le hic
C'est 1 kg d'or, c'est 10 kg d'argent
Et pour l'indigence qui la trafique, du pourri dans le sang
Toxicité dans l'air, dans les entrailles des enfants
Et la Chine, Hong Kong, Shenzhen, import et export
Du commerce des déchets, le profit d'abord !
Partout, plein de déchets toxiques
Au fond des mers et océans, le capitalisme et sa musique
Dura lex, sed lex, c'est la loi du marché
Après moi, le déluge, c'est même dit à la télé
Catastrophisme, administration du désastre, soumission durable
Allez, tous et toutes, à table, à table, à table !
Et la borréliose ( Borrelia burgdorferi ) des tiques
Comme le capital, c'est protéiforme et épidémique
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Désolé, c'est un peu long
Mais c'est son seul vrai nom !
Toujours en expansion, infestation, dissémination
Face à cela, peu de réelle contestation
Comme pour tout le reste, le déni en manifestation !
Il faudrait être comme l'éclair
Avoir une idée en foudre globulaire
L'idée éclair à 500 millions de km/heure
Moitié d'une seconde à une seconde de durée
Une idée d'ailleurs pour nous faire enfin changer
Comme 2000 orages actifs à chaque seconde
Pour une centaine d'éclairs à chaque seconde
Et ce dans le monde
Mais les idées ressassées sont fanées
Et elles ne sont pas, ainsi, renouvelées
Pas comme notre squelette, si charmant
Qui se refait de 10 pour cent, et par an
Et un nouveau support, environ tous les quinze ans
Rien de plus étonnant !
Mais la misère restreinte et généralisée
N'est pas épanouissante, c'est la bêtise, c'est la méchanceté
La misère n'est pas réjouissante
Pour les riches et les pauvres, elle est mugissante !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Dadaïsme, lettrisme, paraphysique

16 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Et même si je passe, du coq à l'âne
Vraiment cela n'est pas une vanne
Et même si je n'ai pas besoin d'encouragements
Car je ne sais pas écrire autrement
J'en reçois d'OverBlog, c'est étonnant, mais gratifiant
Qui se scandalise de mes censures sur Indymedia Grenoble
Mais je ne suis, ni ouvrier, ni bourgeois, ni noble
Mais OverBlog trouve mes titres étranges
C'est vrai, de dadaïsme, je les lange
Et aussi des textes sans aucun paragraphe et trop longs
Je l'admets, suis pas aussi con
Mais je fais ce que je peux
Ma respiration a besoin d'un long feu !
Et puis c'est le guinness des records
Des textes refusés chez Indymedia Grenoble, je fais fort
J'attends l'homologation, encore merci, aucun tort !
Dadaïsme, lettrisme, paraphysique
Tout est une suite logique
A qui cela plaît vraiment, aucune critique
Rien n'est plus dictatorial
Qu'un projet de société
Par le fascisme libéral, imposé
Puis quelques sondages pour le légitimer
Toujours des pour, des contre, c'est banal
De grande habileté sont les gens du capital !
Pour des régions, des départements
Pour ceci, cela, toutes sortes d'événements
Tous les gens deviennent le tyran
C'est un monothéisme idéologique
Dont le nouveau feu ( v8 v64 ) Paul de Tarse, est l'argent
Et plus de feu ( 37-68 ) Néron pour le décapiter
Le monde de l'économie hystérique
Au moins feu ( ?-1338 ) Akhenaton
N'adorait que le soleil, c'est plus joli
Que le monothéisme de feu Isaï
Anabase des batailles de la domination
Comme en 1882, les petits enfants soldats
A l'école en France, on marchait au pas
Cela défilait avec des fusils en bois
A moins de 5 ans, c'était pas l'enfant roi
La défaite de 1870, il fallait venger
Ô douce France, pour l'allemand, le manger
Pour la guerre préparer les esprits
Le même qui plus tard fera le nazi
Et tous les maux des mots, que la patrie chie !
De nos jours, l'argent remplace parfois le fusil
Il est devenu la vie
Comme 20 millions de personnes
Qui prostituent leurs corps dans le monde
C'est la misère sexuelle qui gronde
C'est le business qui tonne
Le mot de tous les records
Qui est de tous les bords
Et qui sur internet est le plus sollicité
Est le mot sexe avec 594 millions de réponses
300 sites pornographiques, chaque jour, créés
Souvent le sexe est conservateur
Dans la sphère publique, l'église et ses valeurs
Et plus déluré dans la vie privée
Privée de tout, en réalité
Parfois la prostitution est légalisée
Comme à Berlin, la cuisse en chaleur
Avec ses 700 maisons spécialisées
En France, c'est l'hypocrite business généralisé
Où l'on teste même la fidélité
Et tous les sites de rencontres
Où contre la vie, tout est contre
Des marchandises peuvent s'échanger
Aucune affinité, juste de la sexualité
Et le plus souvent c'est d'ailleurs du vent
Pour au naïf, faire dépenser son argent
Sinon, une partie de baise
Mais le compte en banque à l'aise !
Organisation du mensonge
Mensonge de l'organisation
Le capital, tous les jours est immonde
Et de toutes ses prostitutions, il nous inonde !
C'est de la douleur chronique
Comme 15 millions de personnes en France
Sensorielle, émotionnelle, même romance
La douleur chronique dure de 1 jour à 3 mois
Pour l'aiguë, pas la même loi
Sur l'échelle de 0 à 10, du capital
Qui est douleur physique ou douleur morale
Des douleurs physiologiques
Des douleurs inflammatoires
Des douleurs neuropathiques
Des lésions neurologiques
Aux interactions multidimensionnelles
Et plus nous créons de nouveaux neurones
Dans cette paradoxale neurogenèse
Et plus s'effacent les anciens souvenirs
Et ainsi rien ne peut finir
Et ainsi tout peut finir
Pour que les atrocités réapparaissent ou se taisent
C'est le mystère de l'amnésie infantile
Pour toi, moi, eux, elles, ils
De toutes façons
En nous, tout s'inscrit, c'est prouvé
Les expériences ne sont jamais oubliées
Nos traces en sont les leçons
Et toujours des guerres, jamais nous n'évoluons
Comme en Syrie, déjà 100.000 défunts et défuntes
Tortures, viols, massacres, les mortelles étreintes
Il y a tant de ( né en 1965 ) de Bachar el-Assad, cette ordure
Avec le soutien de ( né en 1952 ) Vladimir Poutine, et d'autres raclures
A côté, nos poubelles sont propres, c'est sûr
A côté des tyrannies, à côté des pourritures
Et la surpopulation nourrit les tyrannies
Elles veulent de la chair à canon, de la chair à profit
Le capitalisme est un bordel, c'est pas l'anarchie
La contraception est une nécessité
Comme l'avortement, pour la rattraper !
Il n'y a pas d'instinct maternel ou paternel
Il n'y a que du conditionnement culturel
Et pour tous nos comportements les plus pathologiques
Nous avons toujours, pour les justifier, des discours logiques
Et tous les gens en marge
Qui crient en vain leur rage
Sont pourtant, de la société, les véritables sages
Car c'est pareil à tous les étages
Organismes bientôt génétiquement augmentés
Organismes génétiquement modifiés
La génétique n'est pas intelligente, c'est de la technicité !
Les marchés sont dans le monde, en Europe
Le capital est interlope
Comme les méduses
Qui jamais ne s'usent
Pullulation, gélification, régénération
Et plus mortelles que les requins
50 décès par an, méduses, 10 décès par an, requins
Ce que risque vraiment l'être humain
Et moins de tortues pour les manger
La méduse c'est pourtant 98 pour cent d'eau
Quelques millimètres à plusieurs mètres, froid ou chaud
Pas les mêmes espèces, elles prolifèrent, aucune solution
Elles nous piquent, de toutes façons
Le capital est une méduse, c'est pas bon !
A la recherche de nos vies absentes
L'industrie des animaux de compagnie
Substituts affectifs, aux panoplies conséquentes
Il n'y a pour l'être humain qui vit
De langage poétique ou artistique
Car son langage est déjà en soi-même
Un art naturel où se pose la valeur des mots
Seulement l'essentiel quand vraiment l'on aime !
Toute guerre est ennemie de l'humanité
La guerre n'a que la guerre pour alliée
Comme les bombardements des alliés de 1940/1945, c'est oublié
Qui ont fait 420.000 victimes au Japon
Qui ont fait 420.000 victimes en Allemagne
Qui ont fait 60.000 victimes en France
En France, donc, c'était les alliés
Du travail d'ivrogne, sans précision, bâclé
Les bourgeoisies partaient
Le peuple, lui, restait
Et comme d'habitude, c'est lui qui trinquait !
Les cibles étaient les civils
Car cela n'était jamais dans le mille
Et du maxiton pour les aviateurs
Qui se savaient devenir des tueurs
100.000 furent tués d'ailleurs
Bavures et dommages collatéraux
Que le langage militaire est beau
Les chefs militaires sont des salauds !
Le gauchisme est la roue de secours du capitalisme
Et elle le sait bien l'idéologie capitaliste
Je n'ai rien à aménager ou à ménager
Je n'ai pas d'ambition, aucune vraie prétention
Inutile de me flatter, de me critiquer
Ma bouche n'aime que les nichons
Je suis l'homme invisible, un passe-muraille
Dans ce monde où tout fait aïe, aïe, aïe
Il faut provoquer un peu de réflexion
Car TOUT est en prison
Et pour renverser tous les rois
Il faut aussi écrire contre soi !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Paraphysique de la tautologie

10 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

" Dans les conneries, les poids et mesures ne sont pas les mêmes "

Gérard Despeghel ( homme du peuple, né en 1952 )

Et si on tuait
Tous les affreux ?
Et si on tuait
Tous les fascistes ?
Et si on tuait
Tous les staliniens, tous les nazis ?
Tout le fascisme libéral, le capitalisme
Et son lumpenprolétariat, des bourgeoisies, les gros bras
Pour qui l'anarchie, c'est s'escroquer, se faire des coups bas !
Les vrais sont une minorité
Certes avec beaucoup de complicité
Mais hélas qui suivent une majorité
Pour les éliminer, il faudrait leur ressembler
Trop fatigant, de quoi vraiment être déprimé
Par sécurité, il faudrait y mettre les gauchistes dans la fournée
Tous les religieux de l'idéologie
Tous les idéologues de la religion
Faut bien rigoler un peu
Ne vous fâchez pas pour si peu
Je fais le mariole, j'aime bien vous taquiner
Sur moi, vous allez faire feu !
L'univers à 13,7 milliards d'années
Notre Terre à 4,657 milliards d'années
Et pourtant feu ( 1776-1831 ) l'autodidacte Sophie Germain
Qui damait le pion à bien des mathématiciens
Dut prendre d'un homme l'identité
Et ce pendant 35 longues années
Pour les mathématiques, en secret, exercer
Sous le nom d'Antoine Auguste Leblanc
En ce temps, la femme était comme un enfant
Et au même moment
En 1821, à Chamonix, c'est extrapolant
La première école de guide de montagne
Avec moi, tout se lie, tout se magne
Et puis comme à peine personne ne me lit
J'en profite, je me défais de ma lie
Que sur tous les nazis tueurs, je dévie
En 1915, le génocide arménien
L'un des plus vilains
Au moins un million de décès
Les turcs veulent que cela ne soit pas vrai
C'est pourtant de cela qu'est né
La notion de crimes contre l'humanité
Et le génocide des amérindiens
Des millions de forfaits
Tueries, viols, famines, l'inhumanité et ses méfaits
Génocide des juifs, génocide des gitans
Les mêmes histoires, d'humains déments
Espagnols, portugais, belges, français, allemands
De tous les pays, c'est affolant
Plus encore que ceux qui commandent
Ceux qui obéissent
Qui sont les bras armés de tous les supplices
Et ce sont des mondes issus des collisions
Comme la Terre et Théia, anéantie, et voici la lune
C'est l'impact qui provoque l'apparition de la vie
Et des astéroïdes et météorites, les pipis
La lune est un morceau de Terre aussi, et oui
Quand l'équivalent de milliards de bombes atomiques
Feront un jour 12 plaques tectoniques !
A la physique galactique, la Terre sait s'adapter
Ainsi, il y a plus de quatre milliards d'années
La journée durait 6 heures
Il y a 400 millions d'années
La journée durait 21 heures
Et sans la lune, pas de marées
Nous ne pourrions ni rire, ni pleurer !
Ni nous attrister des chiens de garde du capital
Nouveaux ou anciens, toujours à se congratuler
Qui se cirent les souliers, en direct ou en différé
Dans leurs journaux, leurs radios, leurs télés
Feu ( 1905-1940 ) Paul Nizan , fasciste puis stalinien
Annonçait leur modernité qui revient
Certes, il fut stigmatisé par les siens
Peut-être, mais cela n'empêche rien !
Ce sont des êtres humains qui sont des requins
Du moins, certaines et certains
Mais inoffensifs sont la plupart des requins
Comme ceux des grandes profondeurs, ces malins
Il fallut attendre 1977, pour en apercevoir un
Comme le Coelacanthe, en 1938, si tellement ancien
Comme l'écorce terrestre dont nous ne connaissons rien
Tout forage semble vain
12 km maximum, car 30 degrés de plus tous les kilomètres
C'est une prouesse au mètre par mètre
Les intellectuels sont au service du capital
Les artistes sont au service du capital
Ce sont des mercenaires interchangeables
Qui sont surtout experts dans l'art de la fable
Il s'agit d'anesthésier les masses
Pour qu'elles restent dans la crasse
Ainsi, chacun à sa place, chacun dans sa classe
Ainsi, chacune à sa place, chacune dans sa classe
Le fascisme libéral est un grand bazar
Où rien n'est laissé au hasard
Crachat permanent à la tête des gens
Et banalisation du mépris comme meilleur agent !
Bientôt
Tout être humain sera un flic à abattre
Et plus que des explosifs pour débattre
Il n'y a plus rien de populaire
Sinon le populisme réactionnaire
Ou alors, en 1948, les ouvriers de Pessac, les castors
Qui construisaient leurs maisons, c'était fort
Leurs mains étaient comme de l'or
Et qui ont su prouver alors
Que si les patrons ont besoin des ouvriers
Les ouvriers n'ont pas besoin des patrons
Mais hélas
Le populisme c'est le fascisme des pauvres
Toutes les frustrations des pauvres
Il y a un fascisme pour les pauvres
Il y a un fascisme pour les riches
Calcul pur pour les uns, bêtise pour les autres
Il n'y a plus de peuple, c'est moche
Plus que le populisme, même de gauche
Cela ne lit jamais un livre de subversion
Et des obèses, cela fait partie comme 40 millions
Aux Etats-Unis, les ricains, et de leurs animaux aussi
Aux loi de la publicité alimentaire, soumis
En vérité, l'esclavage n'a jamais été aboli
Comme à Cuba, en 1886, c'est une plaisanterie
Et c'est valable pour tous les autres pays !
A quoi servent tous les écrits ?
200 mots par minute pour un lecteur moyen
Sans la compréhension c'est totalement vain !
C'est du Drongo, l' oiseau imitateur
D'autres oiseaux, au moins 51, ce menteur
Moins usurpateur que les régimes
Pour faire maigrir, un problème de satiété
Effet cliquet, effet yoyo, c'est de la frime
80 pour cent d'échecs, c'est obligé d'échouer
Seul le nutritionniste compétent peut y remédier
Sinon, anémie, AVC, dépression
Masse osseuse et autres complications !
Les pauvres se font des crasses
Ne sont pas solidaires, entre eux, se cassent
La misère est réactionnaire
Les riches sont solidaires
Se serrent les coudes, sont communautaires
Ils et elles ont besoin de la misère
La richesse est réactionnaire
Et notre faculté d'oubli
Des massacres et toutes les épidémies
Comme la réduction des indiens du pays Guarani
Capturés ou tués, 300.000 indiens
Au sud de l'Amérique vers 1620
Par les Mamelucos, portugais et métis, assassins
Et il y avait dans certaines régions
Au kilomètre carré, avant leur extermination
Autant d'indiens, qu'en 1789, en France
Soit 50 habitants au kilomètre carré, pas une évidence !
Il faut être un volcanologue à toutes les théories
Une lave orgasmique qui de tout fait fi
Et la dérive des continents
Devint la tectonique des plaques
Même processus, aucun vrai changement
Changement de la continuité
Continuité du changement
Comme tous les régimes politiques
Toujours des baffes, toujours la trique
Tous les VRP du capital
De tout le fascisme libéral
Hollande, Poutine, Obama, Merkel
Et tant de ils et tant de elles
C'est la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Quand le fascisme se dit contre le fascisme
Et toutes les facettes de ce tautologisme
Le mot n'est plus jamais la chose
En politique comme pour la rose
Comme tous ces rois, aristocrates ou bourgeois
Qui furent ou sont des francs-maçons
Donc une mode même chez la réaction
De toutes ces pitreries
Le capital en raffole à l'infini
Tout a été sali, galvaudé, falsifié, récupéré
Ah ! n'être plus rien pour pouvoir respirer !
Comme le corail, 0,5 pour cent
De tous les fonds marins
Mais cela fait vivre 25 pour cent
Des espèces qui vivent dans les fonds marins !
Ignorance de la misère
Misère de l'ignorance
Cela rend bête et méchant la guerre
Cela rend bête et méchant la souffrance institutionnalisée
Cela rend bête et méchant le travail salarié
Et plus aucune bagatelle
Plus de femmes en porte-jarretelles
Aucune folie en tête pour elles !
La femme comme butin de guerre
Qui s'offre au plus guerrier, au plus réactionnaire
Au fond qui a quelque chose
A gagner ou à perdre
Est un bourgeois ou une bourgeoise
De haut, personne je ne toise
C'est simplement la vérité
La conclusion, à nous de la tirer !
Comme les séries télévisées
De la survie organisée, il faut les gens, les préparer
De la catastrophe organisée, gérée, planifiée
Plus de gauche, d'extrême gauche, de droite, d'extrême droite
Mais tout simplement, du capital, des VRP !
Le capital n'a pas de préférence
Quand il est administré, peu lui chaut sa mouvance
Et je le redis, pas d'amitié, pas d'amour
Dans la hiérarchie, dans la compétition
Dans la dominance, dans la soumission
Pauvres ou riches, c'est de la contrefaçon
Nous n'avons que des rivaux et des rivales
Des concurrents et concurrentes, c'est fatal !
Tout le monde y milite, répression participative
La révolution doit commencer là
Dans nos rapports quotidiens à cela
Au changement intégral nos âmes ne sont pas réceptives
Il n'y a pas de diversité de pensée
Dans l'esclavage généralisé !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

 

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La prison est née de la notion de propriété

6 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

La notion de propriété est née avec l ' apparition du patriarcat et la sédentarisation , et la fin des sociétés matrilinéaires , qui furent des sociétés égalitaires , sans aucune arme , et où la transmission des savoirs s ' effectuait de mère à fille .

" Lutte farouchement pour ce que tu crois être un noble idéal , mais abandonne tout effort , quand tu te sais battu . "

feu Hans Selye 1907-1982 ( l ' un des savants concepteurs de la notion de stress , dont la définition exacte est l ' inhibition de l ' action/réaction organique à l ' agression , selon feu Henri Laborit ) .

La prison est née de la notion de propriété . Nous savons par les travaux de feu la préhistorienne d ' origine Lituanienne Marija Gimbutas ( 1921-1994 ) que les premières civilisations furent avant tout matrilinéaires ( l ' héritage se transmet de mère en fille , l ' on sait qui est la mère mais pas le père ) . Il faut lire le monument archéologique qu ' est le livre de Gimbutas , " Le langage de la déesse " ( La civilisation de la déesse . Déesses et Dieux de la vieille Europe aux éditions harpercollins 1989 , puis en réédition aux éditions des femmes .) Il semblerait que les guerres soient apparues avec la sédentarisation et la fixation au sol , ce qui engendra la constitution de la patrilinéarité , tout ceci découlant de l ' architecturation de la pratique de la propriété privée .

" Mes préférences : l ' âge des cavernes et le siècle des lumières . Mais je n ' oublie pas que les grottes ont débouché sur l ' Histoire et les salons sur la Guillotine . "

E.M. Cioran ( le mauvais démiurge 1969 )

Avec l ' apparition du patriarcat , ce sont les plus forts physiquement ou les plus malins , qui vont s ' approprier les biens et les choses , ainsi que les femelles des premières collectivités humaines . Ils en devinrent les chefs , les sorciers , les chamans et les prêtres . Tant que les ensembles humains furent sous la dynamique de la matrilinéarité ( des femmes polyandres et gérantes des communautés humaines ) , il n ' y eut point la guerre , il n ' y eut point d ' armes diverses non plus , et tout fut régi par un communisme de partage et d ' entraide , il n ' y eut point la moindre prison non plus , ni la moindre guerre . Mais la patrilinéarité va progressivement reléguer la femme dans un rôle subalterne . La notion de couple , comme la notion de prison , vont engendrer l ' appropriation privative des territoires . Les biens divers , le boeuf , les enfants , les femmes , les hommes , etc... ne vont plus appartenir à la collectivité en général , mais à un seul individu ou à quelques familles seulement .

Avec la structuration pyramidale des mentalités , et la naissance du patriarcat , il y a de cela plusieurs milliers d ' années , va naître aussi la cellule familiale . La notion de famille s ' architecturera et se fossilisera avec la construction du patriarcat . Le patriarcat a donc été une catastrophe pour l ' espèce humaine . La prison est constitutive de l ' appropriation privative .Un boeuf , une femme , un homme , une habitation , un bien , qui n ' appartiennent plus qu ' à un seul , une seule , doivent-être défendus et protégés . Et ceux et celles qui voudront s ' approprier ce boeuf ou ces divers êtres ou objets gratifiants , seront mis à l ' écart , dans un endroit clos d ' où ils/elles ne pourront s ' échapper .

Toutes les guerres sont nées avec l ' apparition de la notion de propriété ( c ' est un apprentissage ) , propriété , prison , guerre , sont les trois mamelles de la fin de la société communiste matrilinéaire ou matriarcale . De toutes les propriétés , la propriété sexuelle est la plus difficile à ne pas concevoir . Et d ' ailleurs l ' un des rares anarchistes individualistes à avoir écrit des livres sur la sexualité humaine est feu Emile Armand ( 1872-1962 ) . Et dans son livre " La camaraderie amoureuse .La révolution sexuelle " ) , il tente de prêcher pour " l ' amour libre " , mais depuis l ' apparition du patriarcat, nous apprenons la possession des choses , des êtres , des biens , des territoires , et ce depuis le berceau . Ce qui explique que beaucoup de communautés humaines , qui tentèrent des expériences communautaires communisantes , de partage sexuel , se soient effondrées .

" Ce serait bien d ' acheter des livres si l ' on pouvait acheter aussi le temps de les lire , mais on confond le plus souvent l ' achat des livres avec l ' appropriation de leur contenu . "

Arthur Schopenhauer ( 1788-1860 ) anthologie sur l ' art de l ' insulte

Mais , il suffirait néanmoins d ' apprendre et ce dès la naissance , autre chose que la propriété sexuelle ou autre , pour que nous consentions à tout partager , sans aucun effort , le plus " naturellement " du monde , et surtout sans aucune rivalité ni jalousie . Car ce ne sont pas les femelles ni les mâles qui manquent , et avec une autre éducation non privative , l ' on pourrait selon ses envies et ses goûts , avoir un ou plusieurs partenaires , vivre à deux , trois , quatre , cinq , etc ... notons au passage que la plupart des mammifères sont bisexuels . L ' orientation sexuelle peut-être bien évidemment un apprentissage socioculturel , et pas seulement , en tous les cas , une simple affaire de testostérone ou d ' oestrogènes ... car même ces fluides hormonaux , ces messagers chimiques , vont être orienté par toute une signalisation sociale et culturelle .

Mais ces messages sociaux et chimiques qui se combinent vont façonner les sexualités humaines . Le couple , la famille , les enfants , la prison , la guerre , sont donc des enfants de la notion de propriété , une notion de propriété très récente dans l ' histoire de l ' espèce humaine . Contrairement au personnage fictif Jean-Baptiste Botul ( 1896-1947 ) créé par le journaliste du canard enchaîné Frédéric Pagès et les oulipiens , Pat dit l ' invité lui est bien réel , en ces temps d'analphabétisation et d ' illettrisme spectaculaire marchand techno-industriel ou un article un peu " pointu " est jugé incompréhensible par la censure nèo-stalinienne , et donc refusé ou censuré . Mais peu nous importe , car nous sommes le diable , comme feu l ' acteur Jules Berry , dans le film fameux ( comme " Les enfants du paradis " 1945 ) " Les visiteurs du soir . "

 Patrice Faubert ( 2010 ) peuète, pouète, puète, paraphysicien

 

 

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Paraphysique de l'esclavage

2 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Le pouvoir en France
Qui comme ailleurs est celui de la finance
Est de ce fait toujours plus ou moins réactionnaire
Dans tous les pays, c'est la même valence
Et l'on accorde l'asile politique aux génocidaires
Comme des prêtres rwandais et de leurs confidences
C'est en France, l'église catholique a des réseaux
Des tortionnaires nagent dans leurs eaux
Leurs chefs avares et mesquins
Sans générosité, ne donnent jamais rien
Tout le contraire de beaucoup de chefs indiens
Qui devaient tout comprendre, tout donner
De tout, ils se faisaient dépouiller
Le plus pauvre était donc le chef incontesté !
Tant que l'intérêt
Du patron sera d'être patron
Tant que l'intérêt
De l'exploiteur sera d'être exploiteur
Tant que l'intérêt
Sera de défendre son pognon
Et ce à tous les échelons
Rien ne changera jamais !
L'intérêt ne doit plus être
L'intérêt doit disparaître
L'intérêt de ne plus avoir aucun intérêt
Cela paraît dément, je le sais
Réfléchissez-y, s'il vous plaît
Car sinon, rien ne changera jamais !
Nous sommes si bien
Dans nos habitudes
Nous sommes si bien
Dans nos certitudes
En réalité une totale hébétude
L'intérêt
Ne peut-être fraternel, égalitaire, libertaire
Il est la plus-value de toute la pensée réactionnaire
L'intérêt si peu malin
Croit que le malheur des uns fait le bonheur des autres
Mais il n'en est rien
Il n'y a pas d'intérêt à visage humain
Comme il n'y a pas de capitalisme à visage humain
Le malheur, la souffrance, tout le monde s'y vautre !
Comme les industries dont les produits
Pendant ces dernières décennies
Font le profit des cliniques
Avec 100.000 nouvelles substances chimiques
Autant de nouveaux et nouvelles malades
Du capital, c'est la salade
Et cela finit dans les rivières
Les océans, mers, et dans nos verres
Sur 30.000 substances dangereuses
36 seulement sont surveillées
C'est la réalité, pas mon humeur qui est râleuse
Et il est haut le seuil de toxicité toléré !
Et tous les perturbateurs endocriniens
Qui ont des effets oestrogéniques
Cela agit sur nos hormones, c'est pas fin
Je le dis, mais pas de panique
L'humanité est déjà modifiée, c'est logique !
Tout se fait dans la démesure
C'est l'époque des superstructures
Ce qui annonce les constructions du futur
Comme le One 57 de Manhattan
Gratte-ciel pour milliardaires, un géant
De 14 à 70 millions d'euros
Le snobisme rend complètement idiot
Encore un crachat à la nature
Pour de très haut, apercevoir un peu de verdure !
La misère partout sur notre Terre
Et pendant ce temps, depuis 1977, les sondes Voyager
Après 19 milliards de km, encore dans le système solaire
Ou peut-être à l'extérieur du système solaire ?
Par assistance gravitationnelle, 17 km/s, pour se déplacer
Mais pour la misère, à quoi cela sert ?
Notre soleil met 250 millions d'années
A faire le tour de la galaxie
Cependant, pour voyager, pas besoin de technologie
Nous sommes du soleil transformé
Du vent solaire, du gaz galactique
Nous sommes sa promenade frénétique !
Le billard de la gravité, de fronde à fronde
Et c'est tout l'univers qui gronde
Mais revenons sur notre Terre
En 2014, Mussolini et Hitler
Se diraient nationalistes mais démocrates
Le parti de l'esclavage connaît toutes ses cartes !
Le parti ou les partis de l'esclavage
Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite
Mieux vaut encore être un sauvage
Que de contracter cette rage !
Si personne n'écoutait plus les chefs
Si personne n'écoutait plus les leaders
Tous les blablalogiciens, toutes les dominantes, tous les dominants
Blablalogiciens, blablalogiciennes, comme dit l'ami Pierre
Pourtant si jeune encore sur cette Terre
Mais hélas, et c'est vraiment rageant
Tant de gens veulent prendre la place
Devenir à leur tour de la glace
Un chef de tué
Et des centaines pour le remplacer
De tous les pays, de toutes les nationalités
Ce que j'écris, d'autres aussi l'écrivent
A leurs façons, certains et certaines le vivent
Des mots différents, mais la même signification
Ce sont les autres, toujours, que nous écrivons
Ce sont les autres, toujours, que nous disons
Je est une imposture, nous est l'écriture
Tu m'écris, je t'écris, je te dis, tu me dis
Rien n'appartient à personne, c'est de la forfaiture !
Tu t'inspires de moi
Je m'inspire de toi
Tout le reste est pour le blablalogicien
Blablalogique qui ne mène finalement jamais à rien
Comme le langage politique qui n'est que blablalogicien
La tyrannie peut enfin tout oser
Jamais elle n'eut autant de complicité !
Prix Nobel de la paix
Anciens criminels de guerre
Un pape réactionnaire canonisé, c'est un fait
En tous domaines, c'est le même air
C'est bien plus grave
Que les cent tonnes de poussière
Qui se désintègrent sur notre Terre
Par des astéroïdes, chaque jour
Comme aussi, si ( née en 1968 ) Marine Le Pen
Arrivait au pouvoir en France, quelle peine
Ses idées y sont déjà, ô fausse confidence
Comme sous feu le maréchal Pétain, c'est la démence
Et personne ou presque ne dirait rien
Ils et elles ne disent déjà rien ou si peu
Ils et elles ne disaient déjà rien ou si peu
Jadis, il y eut certes 100.000 résistants
Mais aussi 100.000 collaborateurs
Sans compter cette France des délatrices et délateurs
Très peu des deux côtés, en vérité
Pour résister ou collaborer
La plupart des gens suivent le mouvement
Cela se conjugue à tous les temps
Ceux et celles qui veulent un vrai changement
Sont hélas une infime minorité
Certes, le vent peut toujours tourner
Et au dernier moment, des vestes à retourner
Et donc des comptes à régler
Comme les collaborateurs de la première heure
Qui deviennent les résistants de la dernière heure
Ce schéma est universel
Les exemples se ramassent à la pelle !
Le hasard de l'histoire
N'est que l'histoire du hasard
Mais là, cela n'est pas de la physique quantique
Donc là, beaucoup de choses s'expliquent
Avec comme exemple classique
Feu ( 1935-2014 ) l'éditrice, écrivaine courageuse de livres érotiques
Régine Deforges aux très nombreux procès
Et ( né en 1926 ) Jean-Jacques Pauvert, habitué de ces faits
Ne pouvait que la rencontrer
Et avec elle, pendant vingt ans, s'apprécier
Lui le biographe du marquis de Sade, le frénétique
Grand érudit aussi, de l'art érotique
Comme aussi feu ( 1922-1979 ) Eric Losfeld, autre loustic
La bourgeoisie éclairée et libertine, et ludique
S'oppose aux bourgeoisies conservatrices et faussement pudiques
Mais qui peuvent se rejoindre au niveau économique et même politique !
C'est ainsi que le graphène
Eurêka technologique, n'abolira jamais les haines
Comme aussi la bêtise qui se croit aryenne
Alors que le pays des aryens
C'est l'Inde des indiennes et indiens
Et surtout l'Iran des iraniennes et iraniens
Et ce depuis 3000 ans, au moins
La race n'a rien à voir là-dedans
Les nazis nouveaux ou anciens
Sont vraiment des ignorants et des crétins
Tout cela parce que ce concept linguistique
Fut récupéré par la politique
A l'origine feu ( 1816-1882 ) Joseph Arthur de Gobineau
Le père de tous les racistes idiots
Avec son livre " Essai sur l'inégalité des races humaines " ( 1853-1855 )
Comme les cafards, cela a la vie dure
Et petit à petit, le fruit devient mûr
Le cafard, 130 cm par seconde
Très rapide dans son monde
Qui supporte une dose de radiation
Dix fois mortelle pour nous, un champion
Apparu avant nous
Il disparaîtra après nous
La théorie de la violence
Est la violence de la théorie
Et donc de toutes les barbaries !
Il ne faut plus aucun chef ni aucun leader
Chaque être humain doit être sa propre lumière
Ne rien accepter, ne rien refuser, du monde des contraires
Car cela fait toutes les guerres !
Plus aucun papier, plus aucune frontière
Ou des papiers pour toutes et tous, de l'air, de l'air
Plus aucune prison simple ou d'isolement hautement sécuritaire !
Et c'est souvent la légende sublimée
Qui en tous domaines, l'emporte sur la vérité
Comme feu ( 1799-1837 ) Pouchkine
Sur feu ( 1756-1791 ) Mozart et feu ( 1750-1825 ) Antonio Salieri
Répandit une véritable mine
Une supercherie historiquement maligne
Car Salieri de Mozart ne fut pas l'ennemi
Mais toujours le soutint sans jalousie
Cinq personnes furent présentes
A l'enterrement de Mozart, dont Salieri, la légende est démente !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'on ne naît pas Fourniret

1 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

L’on ne naît pas Fourniret, l’on ne naît pas Einstein, l’on ne naît pas Pelé, l’on ne naît pas ingénieur, l’on ne naît pas gentil, l’on ne naît pas méchant, l’on ne naît pas ignorant, l’on ne naît pas savant, l’on ne naît pas fasciste, l’on ne naît pas anarchiste, l’on ne naît pas ouvrier, l’on ne naît pas gangster, l’on ne naît pas homme, l’on ne naît pas femme, l’on ne naît pas quelque chose, l’on DEVIENT quelque chose.

Ce sont des constructions sociales et culturelles, des engrammations et des conditionnements auxquels chaque être humain est soumis dès la naissance, et ce en fonction de l’époque et du lieu de sa naissance. Le préhistorien feu André Leroi-Gourhan (1911 - 1986) a écrit :

" Plus précisément, le système nerveux n’est pas une machine à fabriquer de l’instinct mais à répondre à des stimuli internes et externes en construisant des programmes "

L’être humain n’est composé que de environ 22 000 gènes, c’est très peu, et surtout son cerveau contient 100 milliards de neurones et 1 million de milliards de connexions nerveuses. Les gènes ne servent à rien pour apprendre l’anglais, les mathématiques ou la physique, la maçonnerie ou la plomberie. Les gènes ne font que coder pour des protéines ( avoir les yeux bleus, avoir cinq doigts aux mains, avoir la peau de telle ou telle couleur). Tout le reste s’apprend, à force de mémorisation ou de gestes répétés maintes et maintes fois. Il en est ainsi de la physique comme du football. Un petit d’homme et de femme, élevé dans un milieu non humain, ne deviendra jamais un être humain. Il sera difficile de lui apprendre - voire impossible - à marcher et encore plus à parler. L’on ne naît pas Fourniret.

Tous les tueurs en série, ont été violés, battus, maltraités, niés, dans leur enfance, et ce sans aucune exception (Voir à ce propos les travaux de feu ( 1923-2010 ) Alice Miller, psychanalyste, et son ouvrage de référence, " C’est pour ton bien " . La science n’est pas neutre, elle est instrumentalisée par ses commanditaires et propagée par ses commis. Dès l’école, l’on nous apprend la soumission à l’autorité. L’on nous apprend le conformisme, l’on nous apprend la compétition et l’obéissance. L’on nous apprend surtout à utiliser nos mémoires et non nos compréhensions. Tout comme l’égo s’oppose à la personnalité, la mémoire s’oppose à la compréhension. Le grand savant feu Henri Laborit (1914 - 1995), le fameux biologiste des comportement, avait deux formules qu’il utilisait souvent :

" Le clochard et le PDG sont libres tous les deux d’aller coucher sous les ponts, mais il n’y a que le clochard qui en profite " et aussi, plus simplement, " Tout s’apprend à part, boire, manger, copuler "

Mais pour certains et certaines, boire, manger, copuler, c’est encore de la mémoire de l’espèce. Nous pourrions dire que les gènes (si peu nombreux dans l’espèce humaine, environ 21 856, moins que les 45 000 gènes de séquences codantes pour le peuplier, et à peine plus que chez cet élégant ver d’un millimètre de long qui possède lui 22 500 gènes), c’est la baignoire et que l’eau qui remplit cette baignoire, c’est l’environnement. C’est dire, l’importance de la niche environnementale, comme disait feu Henri Laborit : les parents, la famille, les autres, l’école, etc., dont nos cent milliards de neurones et un million de milliard de connexions nerveuses sont complètement remplis. Et puis, même si la baignoire est trisomique ou autre, il ne faut pas oublier, pour paraphraser le généticien des populations et propagateur du concept " d’humanitude " feu Albert Jacquard (1925-2013 ) que la notion de handicapé est impropre, et qu’il faudrait la remplacer par l’acception plus gratifiante "d’autrement capable". Plus de handicapé(es) (sans nier les handicaps), mais des autrement CAPABLES.

Donc, pour résumer, Fourniret n’a pas été aimé, n’a pas été pris comme être humain. Fourniret est donc devenu un monstre. Celui qu’une société inhumaine, sans amour, ne jurant que par l’argent et le mensonge a fabriqué. Car, il n’y a pas de méchants ou de méchantes, il n’y a que des souffrants et des souffrantes.

Comme la société spectaculaire marchande techno-industrielle nous apprend à nous détester les uns les autres et les unes les autres, à nous faire la guerre dès la plus petite enfance, il est finalement réconfortant de constater que certains et certaines passent à travers les mailles du filet de la tyrannie sous toutes ses formes et essayent, connaissant la réalité de leurs déterminismes, de rester humains envers et contre tout. Et le tyran dit à ses gens, ou leur fit dire " Croyez que vous avez votre libre arbitre, et ainsi vous obéirez d’autant plus facilement que c’est " librement " que vous croirez nous obéir. " Et " librement " que vous voterez pour nous, en choisissant " librement " l’erreur ou la vérité. "

L’on ne naît pas Fourniret, pas plus qu’aviateur, pas plus que ceci ou cela. Les choses ne sont ni belles, ni mauvaises, ni bonnes, ni laides, ni ceci, ni cela. C’est nous qui les interprétons en fonction de nos apprentissages et donc de nos déterminismes. Mais les connaissant un peu, nous pouvons justement les utiliser, pour mieux les dévier ou les retourner.

Dans le même temps paradoxal, puisque l’environnement social et familial, et autre, nous conditionne et nous engramme, nous naissons effectivement ceci ou cela, en fonction de cet environnement déterminant, de cette reproduction programmée des diverses classes sociales, en fonction des besoins de la société spectaculaire marchande techno-industrielle. Mais le cerveau est codé et structuré, socialisé même, par des apprentissages divers et variés, dans une optique économique précise, et non pas par des gènes.

Patrice Faubert ( 2010 et 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Image idéale de soi

1 Mai 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Ô poète cocu
Ta nana gratifiante a quitté
La maison
Malheureusement ô poète cocu
Cela n'est pas l'image
Idéale de soi-même imaginée
Qui baise
C'est moins glamour
Qu'amour rime avec toujours
L'amour c'est pas le clitoris
L'amour c'est pas le pénis
Le crois-tu ?
Ô poète cocu

Patrice Faubert ( 2011 ) pouète, peuète, puète, paraphysicien

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