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patrice.faubert.over-blog.com

Vivre, mode d'emploi

30 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Ah ... je voudrais vous voir choquer
Par un masturbateur grande place
Ah ... je voudrais vous voir choquer
Par un 90 ans baisant dans la rue
Avec une fille de 18 ans
Elle consentante, lui consentant
Ah ... je voudrais vous voir choquer
Par une bande de lurons et luronnes
Dont les âges, 20-12-62-44 ans
Seraient un défi aux clichés et aux apparences
Ah ... je voudrais vous voir choquer
Par ce que le caché deviendrait visible
Ah ... je voudrais vous voir choquer
D'un individu baissant culotte
Et déféquant face TF1
Sur journaux toutes idéologies
Et toutes les revues religieuses
Ah ... je voudrais vous voir choquer
D'un vivre, mode d'emploi
Ah ... je voudrais vous voir choquer
De deux farceurs de 70 et 82 ans
Faire l'amour en public
Et gueuler contre le racisme des âges
Ah ... je voudrais vous voir choquer
D'une fillette de 10 ans
Suçant le vit d'un copain de 12 ans
Place Saint-Michel
Ah ... je voudrais vous voir choquer
D'un énergumène disant
A vos patrons
Le travail que vous me proposez
Est sans intérêt et purement débile
Crève salope, ta vie vaut pas cent balles
Ah ... je voudrais vous voir choquer
Que les tarés/tarées et imbéciles
Se mettent à puer de la bouche
Ah ... je voudrais vous voir choquer
Que le mensonge devienne mortel
Tout ceci existe déjà
Et c'est heureux
Nous ferons de nos pires

( Ajout de 2014 ) Ce texte fut publié à l'origine dans le quotidien " Libération " en 1982, alors contestataire et non conservateur comme aujourd'hui, et il fallait lire " Suçant le vit d'un curé " que j'ai préféré modifier en " Suçant le vit d'un copain de 12 ans ".)

Patrice Faubert ( 1982 ) puète, pouète, peuète, paraphysicien

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Infobésité et faux évergétisme

29 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Avec l'infobésité
Toutes ces informations que l'on ne peut classer
Et qui souvent ne font que se recouper
Sur Internet ou ailleurs, chaque groupuscule, chaque boutique
Chaque média donc a sa ligne politique
Il ne faut pas en dévier
Pour y être accepté
Sinon, c'est le refus net ou dissimulé, qui est assuré
Le succès des blogs peut ainsi être expliqué !
Car sinon vous êtes un franc-tireur
De tout idéal un vrai tueur
Vous avez en théorie, le droit de tout écrire
A condition de n'en rien faire, de ne rien dire
Il faut jouer le jeu
Où l'on vous jette dans le feu
Il faut être dans une ligne politique
Il faut être dans une ligne artistique
Et finalement tout est recommencé
Les mêmes erreurs, la même stérilité
Comme le fait tout gouvernement
Tout contrôlé, tout censuré, c'est désolant
Avec toujours de bons prétextes
Pas de ligne politique, pas de ligne artistique, vos textes
Les c'est cela, les c'est ceci
Faîtes cela, ne faîtes pas ceci
Tout est aux mains de la domination
Les pires ne sont pas forcément dans la réaction !
Pourtant, l'on a oublié
Que sans les premières plantes
Qui apparaissent il y a 475 millions d'années
Nous ne serions pas là, c'est notre rente
Comme les premières feuilles
Qui apparaissent il y a 360 millions d'années
Nous ne serions pas là, c'est notre rente
Comme les premières fleurs
Qui apparaissent il y a 145 millions d'années
Nous ne serions pas là, c'est notre rente
C'est pas comme le Front national, le vrai
Celui de 1941, groupement de résistantes et de résistants
Orienté par le Parti communiste français, c'est un fait
Le faux frère de 2014, le résiliant
Du stalinisme au fascisme
Soit toujours le même dogmatisme
Il y a souvent des vases communicants
Entre tous les courants politiques, c'est confondant
Voici pourquoi le capital est si endurant
Jamais
Il n'y eut autant de misanthropes
Tout le monde veut le faire savoir, quelle époque
Voilà ce que c'est de faire des gosses
Qui auront leur compte de plaies et de bosses
La surpopulation est la pire des choses
Il y a beaucoup trop de monde sur Terre, le dire, j'ose
Il faut vraiment faire une pause
La procréation en ménopause
Et puis comme me le dit un copain
Tout le monde est devenu le con de quelqu'un
Alors mort aux connes et aux cons
Il faudrait tuer tout le monde, soit, très bien
Comme le diffus cosmologique et son fond
-270,424 degrés Celsius, 2,728 kelvins
Mais l'état minimal, l'état apaisé
-273,15 degrés Celsius où plus rien n'est rayonné
Zéro absolu, théorique car quantique
0 Kelvin, pas de conduction, pas de convection
Et plus aucune agitation !
Mais au niveau humain
Qui n'est pas bien malin
Tout pourrait être différent
Apprendre autre chose pour vivre autrement
Il y a donc des misanthropes de gauche
Il y a donc des misanthropes de droite
C'est comme cela, on ne peut rien y faire
Tout est pourri, c'est le réactionnaire
C'est comme cela, mais on pourrait tout refaire
Tout est pourri, c'est le révolutionnaire
Le, on ne peut rien y faire
C'est aussi la grille de l'inné et de l'acquis
Et tout ce qui va avec
Comme l'homme de spectacle du type ( né en 1956 ) Michel Houellebecq
Malgré toutes ses prises de becs
De toutes possibilités, gauche ou droite
Certainement, il n'est pas ni de droite, ni de droite
Et puis par la société marchande, il est gratifié
Il y est reconnu, il n'a pas envie de la changer !
Nous défendons nos petits intérêts
L'être humain peut-être très mesquin
De belles écritures, de beaux discours
Pour tout expliquer, et c'est reparti pour un tour
De plus, ce drôle de bec, accepta de manger avec Nicolas Sarkozy
Pas du tout étonnant venant de lui
Toutes les vedettes spectaculaires sont ainsi
Forcément dans tous les compromis
De gauche, de droite, ou autre, pas que lui !
D'autres noms, mais tout revient toujours
C'est le cycle de l'éternel retour
Comme la surpêche, déjà dénoncée
Par feu ( 1899-1997 ) Anita Conti, dès 1950
A ma date de naissance, plus une année
Mais aujourd'hui c'est déjà l'information numérique
Et l'information papier va devenir famélique
Rien qu'aux Etats-Unis, 150 quotidiens
Ont disparu ces dix dernières années, c'est vilain
La presse va mal, le livre aussi
La rançon des nouvelles technologies
En France, c'est " Le parisien libéré " qui va au mieux
Cela n'est pas vraiment curieux
Car il est moins que militant
Pour aucun pouvoir, il n'est dérangeant
De nos jours, c'est ce que lit le peuple
Quand sa culture se dépeuple
Et c'est mieux que les journaux faussement gratuits
Payés par la publicité et très vite, on les oublie !
Sauf en Inde
Qui de la presse papier, est l'Eldorado
Pour l'instant, encore aucun bobo
Mais l'on prévoit déjà, cela n'est pas très dur
La disparition des quotidiens, c'est sûr
Qui n'est déjà plus de la presse d'opinion
Dans un futur proche, pas si lointain
2017 aux Etats-Unis
2022 en Australie
2024 en Espagne
2029 en France
2030 en Allemagne
Car tout est infiltré par le numérique
Un jour dans les corps et les objets
De la publicité l'être humain sera plein sujet
De la mémoire artificielle, l'humain sera une réplique
L'opinion est morte
Personne n'en veut plus
Ou c'est l'opinion de tout le monde, de la sorte
Les clones sont partout dans les rues !
Pour le capital
Tout est interchangeable
L'écrivain peut devenir un comique
Le comique peut devenir un écrivain
L'homme politique peut devenir un contestataire
Le contestataire peut devenir un homme politique
Car le capital est ubiquitaire
Tout le nourrit et tout le sert
A la vérité
Il n'a ni gauche ni droite
Ni extrême gauche ni extrême droite
Car tout le vend et tout l'achète
D'une façon l'autre, tout le répète
Certes, mais il a des tendances plus ou moins bêtes
Sur lesquelles l'on met des étiquettes !
Le capital tue sournoisement
Comme le sel des aliments industriels
25000 morts en France, et par an
Il faudrait 5 grammes de sel par jour
Le français en consomme 8 grammes par jour
Le capital exploite, tue, affame, hypocritement
Comme TF1 et France 2, chaînes de la télévision française
Pour payer des ouvriers à l'heure portugaise
560 euros par mois, elles en sont fort aise
Chez les autres, c'est critiqué et dénoncé
Chez elles, c'est recommandé et appliqué
Le double langage de la pensée séparée
Tout doit être du folklore
Pour la frime toujours et encore
Comme les slogans et les autocollants, entendus ou lus
Dans les manifestations de la rue
Tant que c'est par tradition
Tant que c'est du bidon
C'est toléré, très vite, tout sera des mémoires, effacé
Il faut accréditer la démocratie
Faire croire qu'elle est une amie
Qui est protégée par des serviteurs armés
Comme les samouraïs du temps passé
Pendant 1000 ans, cela a duré
Et en 1870 enfin supprimé
Le capital sait se protéger
Tout ce qui le dérange sait annihiler
Et le capitalisme privé a fait plus de mortes et de morts
Que le communisme stalinien étatique, c'est très fort !
Tous les jours cela continue
Il faut se battre pour la survie
Pour les riches ou plus encore pour les pauvres, cela est enfin dit
Depuis longtemps il n'y a plus de vie !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Anarchie ou barbarie

26 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Carbone noir
Nuage noir
Sur toute l'Asie
Et une partie de l'Arabie
Voici la société industrielle
Avec toutes ses merveilles
Que l'on retrouve, avec les vents
A 5000 km en montagne, rien d'étonnant
Comme l'Amazonie
En cent ans quelques sécheresses
Et déjà deux au cours de la dernière décennie
C'est le début, cela n'est pas fini
L'Europe et l'Arctique
Aux premières loges du réchauffement climatique
Au cours de ces dix dernières années
Le gaz carbonique est bien dopé
La température moyenne augmente
Des pays dans la tourmente
4 degrés en 5000 ans
4 degrés en cent ans
La glace en diminution d'un tiers
Et en cas de fonte de la calotte glaciaire
De sept mètres augmenterait le niveau des mers
Et d'énormes inondations ici ou là
Comme à New York, Shanghai, Rotterdam, Calcutta
La catastrophe est déjà là !
La couverture de glace
Perd beaucoup plus de masse
Qu'elle n'en gagne, elle n'est pas stable
Dans l'après moi le déluge, rien n'est durable
Et la résistance, jamais vraiment, ne décolle
Même si, la forêt amazonienne, arbres plus le sol
C'est 200 milliards de tonnes de carbone
L'organisation de ce monde est folle
Avec aussi des courants océaniques perturbés
Et donc une orientation climatique affolée
Déjà des réfugiés climatiques
Qui sont finalement des réfugiés politiques
Car la politique de la vie
Est la vie de la politique
Qui mène le monde à la matraque
Et qui, tout le vivant, détraque !
Comme aussi, les 1600 ha de zones humides
Avec ressources d'eau et espèces protégées
De NDDL, Notre-Dame-des-Landes, pour l'identifier
Vers Nantes, en France, où tout est menacé
Pour un aéroport inutile, on veut exproprier
C'est le groupe Vinci, de véritables nazis
Pour qui la vie c'est la technologie
Et les complices de cette idiotie
Oui, il faudrait éliminer les députés
Pas besoin de députés pour s'organiser
En 1974, zone d'aménagement différé
Mais le projet débile, en 1960, déjà programmé !
Un bon député est un député mort
Sous terre, là, il ne peut plus faire aucun tort
Ils en firent les frais
Les républicains espagnols, ces premiers résistants
La plupart anarchistes, tels sont les faits
En France, de la première heure, les vrais résistants
Pourtant si mal accueillis en France
Déportés dans des camps français, humiliés
Puis dans la deuxième division blindée
De feu ( 1902-1947 ) le général Leclerc, en confidence
Et que seul, feu ( 1908-1991 ) le capitaine Dronne, sut respecter !
Certains anarchistes se retrouvèrent dans la légion étrangère
Pour devenir résistants, ce qu'il ne faut pas faire
Toujours rejetés, par l'autorité, les libertaires !
Pas comme les staliniens espagnols
Pas comme les faux socialistes espagnols
Cette vermine, cette vérole
Qui du franquisme fut l'obole !
Il aurait fallu une mainmise anarchiste
Pour mettre au pas tous les fascistes
Comme la plupart des brigades internationales
Qui étaient staliniennes ou nationales
Parfois, il faut être sectaire
Pour que vive le communisme libertaire
Car il n'est rien s'il est autoritaire
C'est alors un faux communisme stalinien
Un communisme bourgeois ou réformiste
Et on ne réforme pas le capitalisme
Il faut en détruire tous les liens
Et alors nous n'aurons plus jamais besoin
D'aucune célébrité, d'aucune autorité, d'aucun isme !
Car
Quand on aime la vie
L'on ne va pas au cinéma
Mais de la vie
Nous n'aimons que sa représentation
Alors, effectivement
Nous allons au théâtre, au cinéma
Nous écoutons la radio, nous regardons la télévision
Toute une propagande qui conditionne nos opinions
Le spectacle de la vie
Est la vie du spectacle
Il n'y a de ce fait, que des spectateurs et des spectatrices
De la vie
Et non des acteurs et des actrices
De la vie
En bateau, en avion, en vélo, au boulot
En voiture, en camion, en bus, en métro
Les loisirs, les distractions
Sur une île déserte ou dans une ville en surpopulation
C'est la vie qui est déserte et en désolation !
A côté
Le virus Ebola, pourtant effrayant
Au moment où j'écris, 1427 personnes décédées
Virus qui est là depuis des dizaines de milliers d'années
Et pas depuis 1976, il était donc présent, bien avant
Mais jamais il ne fut détecté
Il lui faut des conditions appropriées
Du milieu rural au milieu urbanisé
Via certaines chauves-souris à la source de la contamination
Ainsi, le virus peut se déplacer dans les humaines populations
Le capital
A toujours le pire du pire
C'est cela son vrai empire
Aussi, il faut se satisfaire de ce que l'on possède déjà
Ailleurs, c'est pire, c'est le trépas
Comme au Bahreïn, si martyrisé
Par ( né en 1950 ) le roi Hamed ben Issa Al Khalifa
Qui fait tuer, torturer, à tour de bras
Ceux, celles, qui osent manifester
Comme en 2011, 20 morts, 210 blessés
Et depuis, les gens sont de sortie
Les nuits, les jours, il en va ainsi
Arrestations, gaz, tortures, autres exactions
L'extrême droite du fascisme en action
Pour partout, faire peur, c'est le père Fouettard
Pour ceux et celles qui en ont marre
Et pourtant dans ces manifestations
La plupart des gens se réclament de la religion
Certes, on bannit le roi, mais aussi
On ne se prosterne que devant Dieu
Il y a du boulot, aïe mes aïeux
L'aliénation est multiple et infinie
Certes, on déplore les bavures, la prison, la torture
Mais l'on ne sera victorieux
Qu'avec l'aide de Dieu
Entendre des slogans comme cela, c'est dur
Et le régime tyrannique une fois renversé
Très vite serait, par un autre, remplacé
Car tous les dirigeants du monde sont des psychopathes
Plus ou moins diplomates
Comme autrefois le catch à quatre, c'était marrant
Ceux qui font les gentils, ceux qui font les méchants
Et du capital, tout le monde se retrouve au restaurant !
Le capital a besoin du pire
C'est son père Fouettard
Qui fait de nous des trouillards
La tyrannie manifeste et brutale
Est l'équilibre de la tyrannie subtile, mais aussi totale !
Il n'y a aucune diversité nulle part
Il n'y a pas d'autre part
Les journaux disent les mêmes choses, pour la plupart
La propagande du capital et son architecture s'affiche partout
Cinéma, télévision, radio, journaux, tourisme, et autres garde-fous
Comme ces ministres si sinistres qui démissionnent
Et pour les prochaines élections se positionnent !
Nous ne prêchons jamais qu'à des convaincus
Qui ont le même codage nerveux que nous
Pour les autres, c'est incompréhensible, et c'est fichu
Riches ou pauvres, le processus est identique, voilà tout !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Syllogomanie

23 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

" C'est qu'en vérité il ne s'agissait pas des richesses au sens où nous l'entendons à nos époques et dans nos mentalités capitalistes. Les richesses étaient aussi les apparences merveilleuses d'une vie passionnément aimable que l'instant de la mort ne dénaturait pas."

Philippe Ariès ( 1914-1984 ) " Essais sur l'histoire de la mort en Occident du Moyen Âge à nos jours " Aux Editions du Seuil ( 1975 )

Il fut un temps, où le radium
Pour la santé, c'était le summum
C'est ce que l'on disait
Alors que tout, déjà, l'infirmait
Puis au tout radium
Vint le tout atomique, optimum
Car quand est bombardé un atome d'uranium
Par un neutron, c'est une explosion
Et chaque atome d'uranium bombardé
Deux autres neutrons va libérer
C'est la réaction en chaîne
Détonation de l'explosion atomique qui se déchaîne
Mais pour l'armée, la radioactivité
Cela était sans danger
Ainsi, c'est après un essai atomique
Que fut tourné, c'est tragique
En 1953, dans un désert radioactif
Le film "Le conquérant " c'est pas fictif
Avec ( 1907-1979 ) feu John Wayne, si réactionnaire
Et autres cobayes d'une vraie guerre
Qui plus tard le payèrent
220 firent partie de l'équipe de tournage
Et il y eut parmi elle de grands ravages
91 moururent des suites d'un cancer
Dont Wayne, 46 de diverses maladies
Et une tête d'épingle est remplie
De cent milliards de milliards d'atomes, un enfer
Et au moins 300 essais nucléaires
Qui en rien ne dissuadèrent
Ils sont obtus les militaires !
Sans compter les accidents
D'un je-m'en-foutisme méprisant
Comme le B52 qui en 1968, en Amérique, s'écrasa
Avec 4 bombes d'hydrogène dedans
Et du plutonium dispersé à tout-va
Pour préparer la guerre, c'est charmant
Maintenant tout est soi-disant contrôlé
Mais les réacteurs nucléaires peuvent exploser !
Et des déchets, civils ou militaires
Jamais l'on ne pourra se débarrasser, ne pas le taire
Et au fond, partout, il y a le feu
Notre codage nerveux
Est le résultat d'un codage social
Régit, de la naissance à la mort, par le capital
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Avec ses gens, joue à sa marelle
Toute sa surface irradie du fiel
Qui se fait passer pour du miel
Il ne reste que l'imaginaire
Pour la révolution vraiment révolutionnaire
Et non pas les farces des révolutions réactionnaires
Téter les seins de toutes les speakerines
Qu'après elles vident nos pines
Toutes les pimbêches avec la jupe relevée
Pour les yeux, enfin se rincer
Enfin, des femmes courant après les hommes
Pour les capturer, les abuser, à tous les tomes
Dans l'aliénation qui est générale
L'humour érotique passe pour anormal
Il faut penser droit, être un clone
De toute société, de toute faune !
Pas étonnant
Que l'ex-URSS, fit un essai
Avec sa plus grosse bombe en altitude
En 3 mois, via feu ( 1921-1989 ) Andreï Sakharov, en étude
Et le 30 octobre 1961, un truc vraiment laid
Bombe H de 27 tonnes et de 50 mégatonnes
La folie jamais ne s'étonne
Pour répondre au made in USA
Ou Castle Bravo, bombe H de 15 mégatonnes
Le premier mars 1954, quelle bêtise, pouah
Sur l'atoll de Bikini, qui en resta aphone
En 2014, c'est toujours inhabitable
Comme va le devenir le monde entier, c'est indubitable
C'est une syllogomanie restreinte et généralisée
Qui de toute inutilité fait de l'utilité
Tant de choses et d'objets
Nous pourrions nous passer
Et ce pour la vie, sans aucun méfait
Mais nous avons appris à posséder, à thésauriser !
Chaque pays est égocentré
Et en pleine inhumanité
De ce fait, par exemple, du paludisme
Meurt un enfant toutes les trente secondes
Masochiste et sadique est notre monde
Que nous créons chaque jour
Et à qui nous faisons toutes sortes de cour !
Notre monde présent annonce même ses futures catastrophes
Dans des films ou des documentaires télévisés
Ce qui y est caché, c'est que nous sommes déjà dans la catastrophe
Ce qui nous attend est déjà là
Et quitter le navire personne ne le pourra !
Chaque année, un pas de plus, vers le précipice
Aucun vrai épanouissement dans le capitalisme
Cela n'est que le paradis des artifices !
De tout cela, toute idéologie est complice
De tout cela, toute religion est complice
De tout cela, toute propriété est complice
De tout cela, toute autorité est complice
Tout film en est la propagande
Tout roman en est la prébende
Et je ne suis ni désespéré ni désespérant
C'est notre monde qui est désespéré et désespérant
Un monde de gâchis et de désolation, c'est bien navrant !
Nous nous contentons de ce que nous avons
Jamais, vraiment, nous n'avons ce que nous voulons
En amour, en amitié, avec l'argent, tout est truqué
Comme pour les âges, les classes sont bien séparées
Nos vies, par le capital, sont organisées
Et nos désirs, nos envies, nos plaisirs, le capital sait les conditionner !
Sinon, tout pourrait se plaire
Sinon, tout pourrait se faire
Dans une société globalement libertaire
Où tout serait parfaitement égalitaire
Histoire des mentalités
Mentalités de l'Histoire
La mort y est d'autant plus cachée
Ou alors niée ou refusée
Que toute vie humaine est échouée
Dans divers engrenages, et toute activité salariée
Le langage de la séparation
Est la séparation du langage
Nos bagages sont remplis de mort
Comme dans nos têtes et dans nos corps
La mort n'est pas notre futur ou d'un autre temps
La mort est toujours de notre présent
Ou alors, la seule mort qui vaille
Pour détruire toutes ses failles
C'est de mourir tout de suite
Et ce sans aucune fuite
Aux préjugés, aux jugements de valeur, aux lieux communs
Ni femme, ni homme, ni enfant, mais l'être humain
Les mentalités ont une histoire
Des époques, des lieux, des régions et des pays, c'est la foire
Automatismes, déterminismes, divers conditionnements
Tout ce qui en fait partie, forcément, ment
Mais à tout, il faut un commencement
Pour enfin faire autrement !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de la collaboration

20 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

En temps de paix
En temps de guerre
Et ce sont des faits
Comme d'habitude, cela va déplaire
Il faut toujours collaborer
Pour boire, pour manger
Sinon, ce serait comme se suicider
Et donc, à tout, refuser de participer
Certes
Il y a le relatif et l'absolu
Mais la vérité met tout à nu
Ainsi
Dans les années 1940, en pleine guerre
Il y eut la collaboration artistique
Il y eut la collaboration économique
Le chanteur, l'acteur, l'ouvrier, le patron, le savoir-faire
Ce fut le mur de l'Atlantique
Le cabaret, le commerce, tristesse mélancolique
Il fallut d'abord collaborer
Avant de s'organiser et de résister
Fausse collaboration
Et vraie résistance
Parfois
Fausse résistance
Et vraie collaboration
Le plus souvent
Comme aujourd'hui
Nous sommes contre le capital
Mais nous en profitons, c'est banal
Le pauvre achète le moins cher
Ce qui provient de l'exploitation
De l'au-delà des frontières
Peut-être un chinois avant son exécution
Le riche peut acheter plus cher
De son propre pays, plus équitablement
Et avec moins d'exploitation, paradoxalement
Plus facile d'y voir clair
Ainsi
Yohann Diniz, 36 ans, frénétique marcheur
3h 32mn 33s, au 50 km marche
Record du monde, il va vite le facteur
Il trace la route à coups de hache
Un champion qui lit Bakounine
Surprenant, car le monde du sport baratine
Mais c'est toujours la marche du capital
Qui semble par-delà le bien et le mal
Même si tout à une explication
Dans la rébellion comme dans la soumission
Parfois les mots sont novices
Souvent les mots sont complices
Comme le mot frigide
Moins le f, cela devient rigide
Frigidité, rigidité, le sexe fermé
Mais il faut se méfier des généralités
Car ainsi, tout impuissant, serait un méchant
La physiologie se joue des clichés, du tout-venant !
Et être vraiment indépendant
C'est d'être de nulle part, évidemment
Ce qui n'appartient à rien, jamais ne ment
Mais nous appartenons toujours à quelque chose
Et pour ce quelque chose, nous prenons la pose
Une famille, une idéologie, un parti, un sport, une religion
Un groupe, une tribu, une association, une passion, une organisation
Bref, à une corporation, encore de la collaboration
Car avec tout cela
Forcément, de près ou de loin, nous collaborons
Et c'est reparti pour un tour
En plus léger ou en plus lourd
Dans la vie de tous les jours !
Nous fréquentons des gens de tous bords politiques
Sans que nous trouvions cela dramatique
Dans notre famille, au travail, dans le couple
Et un peu partout, tout le monde est souple
N'est-ce pas encore une forme de collaboration ?
Si l'on va jusqu'au bout de la généralisation !
L'ouvrier qui fabrique des armes
Et qui aux mères fait verser des larmes
Toute consommation qui entretient la machine
En Europe, aux Amériques, ou en Chine
Et si le monde est finalement devenu nazi
Nous y collaborons en petite ou grande partie
Dès que nous achetons, dès que nous vendons
Dès que nous y participons, nous y collaborons !
Nous ne pouvons vraiment apprécier
Que ce que nous avons su ou pu pratiquer
Un sport, une recherche, un mariage, un divorce
Une maladie, un accident, une fracture, une entorse
L'auto-stop, toutes les choses de la vie
Seulement là, nous savons ce que cela signifie
Car très vite l'on s'identifie
Dans le travail, la douleur, l'entraînement, l'attente, que cela implique !
Et alors cela fait taire nos critiques
Car le mot souffrance n'est pas la souffrance
Ou autre chose, c'est l'évidence
Donc
Nous sommes contre le capitalisme
Qui est à la source de beaucoup de cataclysmes
Mais
Nous payons nos loyers
Sinon nous sommes expulsés
Mais
Nous payons notre gaz, notre électricité
Pour pouvoir se chauffer et pour pouvoir manger
D'une façon l'autre
Nonobstant, vous le savez, je n'en suis pas l'apôtre
Cependant
Au système que nous abhorrons
Comme tout le monde, nous y collaborons !
Mais nous l'ignorons
Car tous les êtres humains sans exception
Sont surtout bourrés de prétention
Alors que par exemple, c'est ahurissant
Dans notre corps, tout naît et tout meurt
Cette apoptose qui de l'or, vaut son pesant
Ô étrange phénomène tueur
Cent milliards de cellules perdues chaque jour
Et le même renouvellement de secours !
Pas le moindre gramme de liberté
Tant pour le dominant que pour le dominé
Le capital est notre souteneur
Nous sommes ses péripatéticiennes, toujours en chaleur
Quoi que nous fassions
Inévitablement, nous l'entretenons
En chômage, en prison, à l'hôpital, ou en dopage
A la retraite, à l'école, au travail, et même en braquage
A toute révolution, le capital est un épouvantail
Il peut s'adapter à tous les rails !
Et puis
Des petits Poutine partout
Des petits Hollande partout
Des petits Obama partout
Des petits Le Pen partout
Des petits ceci ou cela partout
Prêts pour la relève réactionnaire
On les élève sous des serres
Ce sont les plantations
Les usines de la collaboration
De toutes époques, de tous temps
De la collaboration c'est le renouvellement
A tous les régimes, à toutes les tyrannies
Et donc, à toutes les religions, à toutes les idéologies
Tous les mots
Font la circulation de la collaboration
Ils en sont la totale incarnation
Chaque époque, chaque tyrannie, avec son sceau
La collaboration au capital
Est le capital de la collaboration
Avec son extrême gauche, sa gauche
Son extrême droite, sa droite
La pensée séparée, la pensée étroite
Ou même la plus belle femme est moche !
Tout mot doit être désinfecté
Car, par la collaboration, il a été employé
Toute prison est une collaboration
Toute collaboration est une prison
Toutes les propriétés privées en sont les fondations !
Donc
Cela n'est pas seulement
La collaboration, comme avec les nazis, c'est évident
Ou autre tyrannie, ne pas le comprendre, c'est navrant
Mais avec tout ce qui fait le monde
Mais avec tout ce que fait le monde
La collaboration est toujours du même temps
Hier, aujourd'hui, demain, cela existe simultanément !

Patrice Faubert ( 2014) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du conformisme

15 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

" Rien ne fait mieux saisir le potentiel d'immortalité qui est au coeur des cellules souches que d'en étudier les manifestations les plus spectaculaires chez les êtres, qui, comme l'hydre ou la planaire, sont capables de s'autorégénérer indéfiniment. "

Nicole Le Douarin, née en 1930, ( Les cellules souches, porteuses d'immortalité aux éditions Odile Jacob )

Ainsi que les salamandres et les tritons
C'est le conformisme de la régénération
Comme le conformisme des idées
Car c'est se conformer à des idées
Le conformisme des religions
Car c'est se conformer à des religions
Le conformisme des idéologies
Car c'est se conformer à des idéologies
Le conformisme des croyances
Car c'est se conformer à des croyances
Le conformisme de tout militantisme
Car c'est se conformer au militantisme
Le conformisme des vêtements
Qui est propre à chaque temps
Tout conformisme est une dictature
Qui est une loi, qui est comme une écriture
Nous nous conformons
A l'époque dans laquelle nous vivons
De gré ou de force
Elle impose les lois de son écorce
Et comment faire autrement ?
Puisque chaque temps est un conditionnement
Nos pensées, nos idées, nos actions
De tous les conformismes sont l'incarnation
Tout le monde est ainsi parfaitement conforme
Et de ce fait, tout à fait, dans la norme
Chaque époque a son langage
Dont l'on connaît les rouages
La façon de se vêtir
La façon de s'alimenter
La façon de mentir
La façon de dire la vérité
Et ce sont toujours les bourgeoisies
Qui impulsent les diverses modes
Et qui sont toujours des codes
Pour uniformiser toutes les vies
Modes qui semblent différentes
Mais à la même aliénation latente
Où des riches s'habillent en pauvres
Où des pauvres s'habillent en riches
Un phénomène assez récent
Il faut gommer les classes sociales, c'est évident
Mais le conformisme est unitaire
Et il est toujours réactionnaire !
Avec les cellules souches
Autre conformisme, autre couche
Tout pourra se faire sur mesure
Plus aucune humanité, des regards durs
Car toute technologie finit dans la démesure
Donc
Nous nous conformons
A des idées, à des croyances
A ceci, à cela, à la finance
A la technologie, à la science
Et comme tout le reste
Toute idée devient conformiste, c'est bête
Je suis conformiste
Tu es conformiste
Il est conformiste
Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles
Conformistes sont toutes nos ailes
Ne plus avoir aucune idée
Ne plus se faire aucune idée
De qui que ce soit
De quoi que ce soit
Ou alors, il faut l'expérimenter
Ne plus avoir aucun conformisme
C'est donc le contraire du capitalisme
Avec le conformisme stalinien
Et pas seulement Staline
Avec le conformisme républicain
Et pas seulement Chirac
Avec le conformisme gauchiste
Et pas seulement Che Guevara
Avec le conformisme fasciste
Et pas seulement Mussolini
Avec le conformisme démocrate
Et pas seulement Obama
Avec le conformisme nazi
Et pas seulement Hitler
Celui de la psychanalyse
Tous les conformismes sont des bêtises
Avec leurs journaux
Avec leurs théoriciens
Et tout ce qui va avec, ce qui fait bien
Des conformismes, nous sommes les gigolos
Comme pour le capital
Rien ne peut lui faire mal
Sauf l'anarchie
Qui de tous les conformismes fait fi
Elle fait peur, elle est la vie
Même les anarchistes n'en font pas partie
Car il y a un conformisme institutionnel
Aussi dans l'anarchisme officiel
Celui qui peut prendre feu ( 1912-1992 ) John Cage pour un anarchiste
Comme au CIRA, alors qu'il n'était qu'un délirant bouddhiste !
Et chaque conformisme
Entretient tous les conformismes
Ou alors
Il faut une totale rupture
Et pas au fur et à mesure
Avec tout ce que nous croyons
Avec tout ce que nous pensons
Toutes nos engrammations et toutes nos programmations
Le capital
Ne peut fonctionner
Qu'avec des gens qui ne s'aiment pas
Qu'avec des gens qui ne se supportent pas
Le capital
Est une accumulation
De tous les conformismes
Et chaque conformisme
Qui le renforce, est un fascisme
Avec son propre particularisme
Nous y participons tous et toutes
C'est une seule et même déroute
Le seul véritable truisme !
Nous sommes le capital
Nous sommes le conformisme
Ce sont les poupées russes
Qui régénèrent les flux et les reflux
Elles sont comme des cellules souches
Expertes dans l'art du bouche à bouche
Conformisme de l'idéologie
L'idéologie du conformisme
Conformisme de la religion
Religion du conformisme
Ce ne sont que des traditions
Avec la soumission pour seule option
Le conformisme
Se nourrit de tout conformisme
De l'ouvrier, du bourgeois, du commerçant
Du sportif, de l'artiste, du savant
Du révolté, du soumis, de l'ascète
Du drogué, de l'obsédé sexuel, de l'anachorète
Du sage
Et de tous les adages
Et oui, tout est absolument à faire
Pour enfin une dynamique révolutionnaire
Et ainsi même ce terme s'annihilerait dans l'air !
Toutes les fractions rivales
Des bourgeoisies, absolument égales
Pour le capital
Sont principalement issues
De la révolution bourgeoise française de 1789
En voilà la preuve par neuf !
Et déjà l'aristocratie opportuniste qui menait le bal
Pour sa pérennité, faisant profit de tout carnaval
Toute éducation est un conformisme
Adepte du contorsionnisme
Aux multiples visages
Aux multiples images
Personne ne peut y échapper
Tout le monde y est manipulé
Son argot, son langage, son bagage
Ses convictions, ses prétentions, tout son ramage
Mais l'on peut préférer
Le conformisme du révolté
De celui qui veut tout transformer
Au conformisme de toutes les soumissions
Et à la veulerie de toutes les démissions !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Anthologie de la subversion carabinée

11 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Il n'y a pas qu'en Chine
Que la vérité on l'élimine
A la radio, à la télévision
Internet, journaux, tout est censuré
Police de l'Internet, police généralisée
Police de la pensée
Pensée de la police
Comme sur les Indymedia de France
Qui sont en train d'en crever
Que tout le monde puisse s'exprimer, par pitié
Et non simplement votre réductrice militance
Chaque groupe ou groupuscule, s'il le pouvait
Ce qui ne pense pas comme lui, sans hésiter, l'éliminerait !
Police gauchiste, police fasciste
Et même de la police prétendument anarchiste
Tous les alliés du capitalisme
Partout
Tout ce qui peut vraiment déranger
Est d'une façon l'autre, censuré
Ou c'est noyé, dissimulé, étouffé
La propagande du capital
S'affiche partout, comme un liquide, cela s'étale
Et puis toutes les divisions
Dans toutes les organisations
Extrême gauche de la contre-révolution
Gauche de la contre-révolution
Droite de la contre-révolution
Extrême droite de la contre-révolution
Et puis tous les conflits
Parmi les partisans de l'anarchie
Et de nouvelles et inédites guerres
Comme une nouvelle ère
La guerre civile entre anarchistes
La guerre civile entre gauchistes
La guerre civile entre staliniens
La guerre civile entre républicains
La guerre civile entre les fascistes
La guerre civile entre les nazis
La guerre civile entre les riens
La guerre civile entre les capitalistes
Tout le monde contre tout le monde
Personne pour personne, la guerre gronde
Personne n'étant d'accord sur rien
Et c'est le capital qui compte les points !
Et si vous croyez que j'exagère
C'est que vous pensez de travers
Il n'y a aucun lieu d'expression libérée
Car il ne serait pas toléré
Certes, la liberté d'expression
De dire des inepties, de faire le dindon
Cela est vraiment facilité
La fausse contestation est respectée
Les hiérarchies en ont le besoin
Car à la révolution globale, elle est un frein
Là où il y a un pouvoir à prendre
Un parti, une organisation, une association, ne pas se méprendre
Il y a forcément des dominantes et des dominants
Qui d'ailleurs en sont inconscients
Des futurs Hitler, Staline, Lénine, Mao
Et autres horribles zigotos
Ainsi, rien ne change jamais
C'est structuré par le capital, qui le sait
Avec de beaux discours logiques
Et hop, en avant la musique
Et toujours quelques calomniateurs faussement rebelles
Et qui vous vouent une haine tenace et fidèle
La pensée séparée en ramasse à la pelle !
Ii faut une anthologie
De la subversion carabinée
Non plus livresque, mais enfin réalisée
Volcanisme de magma psychologique
Comme le magma géologique
Le point chaud qui fait naître
Et qui envoie paître
Naissance des montagnes
Archipels, îles, pays, autres mâts de cocagne
Volcanisme de la vie et de la mort
Qui avec la météorite
A tous les dinosaures, jeta un sort
Extinction massive d'espèces, c'est un rite
Partout de la lave, du basalte fondu
De la croûte terrestre percée, m'as-tu-vu
Le point chaud accouche
De sa terrible bouche
Comme l'île de La Réunion
Née il y a trois millions d'années
3000 m au-dessus de la mer
4000 m au-dessous de la mer
Comme j'aime vous déplaire, que nenni
Vous vous en foutez, moi aussi, sans aucun souci
Comme moi, le volcanisme chamboule tout, avec passion
Et l'île de La Réunion
Dans 20 à 50 millions d'années, c'est terminé
Les volcans construisent et détruisent
Jamais cela n'est la même mise
Et son magma délivré
Gaz chlorhydrique, gaz sulfurique, gaz soufré
Et tout est perturbé
Pendant des millions d'années
La géologie est une subversion carabinée
Les évènements humains, elle peut influencer
Comme les météorites
Qui sont nos moules frites
Et qui ont apporté les molécules de la vie
ADN, car tout est lithopanspermie
Même si l'on en fait fi
Et ne jamais boire la vulve d'une cantatrice
Pendant qu'elle chante, sans aucun vice
Ah ! quel gâchis
En vérité, je vous le dis !
Comme les perturbateurs endocriniens
Les femmes ont de plus gros seins
Les hommes deviennent féminins
De plus en plus de cancers
Et autres maladies, c'est l'enfer
La Terre est une chambre à gaz
La Terre est un camp de concentration
Phase de toutes les phrases
Et c'est le camp d'extermination
Avec les kapos
Gauchistes, staliniens, fascistes, nazis, républicains, démocrates
Artistes, savants, intellectuels, banquiers, les capitalistes de la vie, tous les macs
Sachant tout cela, il faudrait s'amuser
Pour une révolution révolutionnaire, avant de crever
Tout est devenu détestable
Tout est du poison à la table !
Nouvelle jeunesse du vieux monde
Beauté extérieure
Laideur intérieure
Nous sommes comme des robots
Avec nos programmes, c'est pas rigolo
Un jour sans fin, comme le film, toujours pareil
Sauf que disparaissent les abeilles
Certes, attention, les propos les plus révolutionnaires
Scotomisent parfois, les propos les plus réactionnaires
Tout fiche par terre
Tout fiche en l'air
Mais pour l'épanouissement de tout un chacun
De toute une chacune, le cerveau enfin malin
Sans préférence particulière, et pour le bien commun
Tous les transports gratuits
Travailler une heure par jour, et encore
Plus aucune organisation, plus aucun parti
L'anarchie, de nous rééduquer, se fait fort
Plus aucune nationalité, plus aucune frontière
Plus aucune religion, plus aucune idéologie
Apprendre autre chose, pour le faire !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Les paraphysiques

9 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Tous les imposteurs
Toutes les impostrices
Tous les usurpateurs
Toutes les usurpatrices
Qui ont le même nom
Qui ont le même prénom
Que vous ou moi
C'est scandaleux, c'est honteux
Un véritable effroi
Un désarmant émoi
Ces autres Patrice Faubert
Comment osent-ils ?
Ces autres machins
Ces autres machines
Ces autres tartempions
Ces autres tartempionnes
Méritent vraiment des gnons
C'est infamant, c'est dégoûtant
Et même un autre Patrice Faubert
Né un 5 janvier comme moi
Mais en 1965 au Québec
Cela nous cloue le bec
Québec où les femmes font le premier pas
Ailleurs, les femmes font le dernier pas
Et même un autre machin
Et même une autre machine
Et même un autre tartempion
Et même une autre tartempionne
Né / née le même jour que vous
Et parfois, offense absolue, mais rarement
La même année que vous
Ô suprême horion
Ô manifeste dérision
Mais nous devrions faire des clubs
Mais nous devrions faire des pubs
Le club des Patrice Faubert
Le club des tartempions et tartempionnes
Le club des machins et machines
Mais contre mes usurpateurs et usurpatrices
je chemine ma motrice
Mes poèmes paraphysiques
( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) ) et Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
Mes articles paraphysiques
( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) et Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
Mes messages paraphysiques
GLK, hiway.fr
A vous de faire
Mais rassérénez-vous, je ne suis que paraphysicien
Mais rassurez-vous, je ne suis qu'un plaisantin

Patrice Faubert ( 2011 ) puète, pouète, peuète, paraphysicien

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Entropie ou l'anarchie inversée

8 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

Speed of light
299792458 m/s
1079252848,8 km/h
L'espace vide n'est pas vide
C'est la politique qui est vide
L'espace peut se tordre, se courber, onduler
C'est le tissu du cosmos, ce qui nous fait vibrer
Autre chose que l'argutie, l'algarade de la politique, toujours le bide
Le monde c'est l'espace avec des choses dedans
La politique en est son dément
Et des dizaines de millions d'enfants esclaves
Dans le monde, Asie, Afrique, Inde
Le capital a toutes sortes de cages
Pour ne pas s'émouvoir, l'humanité se blinde
Dans le même temps, le programme spatial s'étend
A la recherche de la vie extraterrestre
Ailleurs, cet argent, l'on pourrait le mettre
Et puis, c'est sur la planète Terre
Que les gens doivent se rencontrer
Ce qui reste toujours à faire
Pour enfin vraiment communiquer
Et l'idéologie, la religion, la croyance
Sont là justement pour nous en empêcher
Et abolir ainsi toute nitescence !
Aussi, c'est l'ère de l'aérospatiale
C'est en vérité la frustration qui s'étale
Certes
Notre soleil transforme 1 million de tonnes
D'hydrogène en hélium, rien ne nous étonne
A chaque seconde depuis 4,6 milliards d'années
Mais si cela était comparé
A Antarès ou Bételgeuse, notre soleil est riquiqui
Notre galaxie a 12 milliards d'années
Des galaxies naines elle peut manger
Et chaque galaxie en son centre, abrite un trou noir
Qui mange ses étoiles comme des poires
Galaxies elliptiques ou spirales
Un phénomène qui semble banal
Dans chaque galaxie, une explosion d'étoile
Supernova, tous les 70 ans, qui tisse sa toile
Et toujours l'esclavage des enfants
Dans le monde entier, c'est navrant
Il faut bien extraire le mica
Indispensable pour l'électronique, voilà
Alors, certes, c'est enthousiasmant
200 milliards d'étoiles dans notre seule galaxie
Comme pour l'Univers, c'est le principe d'entropie
Comme pour l'anarchie, aucune hiérarchie
Un peu, de ce fait, comme chez les fourmis
S=k.log W, c'est la formule de la vie
Même si, peut-être, dans 100 milliards d'années, c'est fini
Car notre Univers va s'évaporer
Même plus besoin de temps pour mesurer
9, 192, 631, 770 d'oscillations par seconde
De l'atome de césium, plus besoin, dans aucun monde
Plus aucune galaxie émétique
Malgré 1 milliard de la supernova frénétique
Mais aussi, peut-être, des tas de planètes
Autour de chaque étoile, c'est chouette
Et des tas d'Univers dans le Multivers
Des mondes parallèles et parfois répétés
Joies, peines, décès, naissances, échecs, succès
De tout ce qui est, les mêmes excès !
Et aussi, l'anarchie, enfin réalisée
Autres mondes, autres lieux, où tout est dépossédé
Où tout est dépeuplé, pour pouvoir se réaliser
Et plus de choses nous savons
Plus notre ignorance nous accroissons
Pour simplement savoir que nous ne savons rien
C'est ainsi et c'est très bien
Même si notre regard pense y voir au loin
Comme cette matière noire
Véritable glu cosmique
Il faut pourtant y croire
Sans elle, rien ne se fabrique
Mais au niveau d'organisation de la Terre
Pour tout, pour rien, c'est la guerre
La soumission y est totalement généralisée
Par ce qui l'architecture, la pensée séparée
Il faut y jouer son rôle, calquer son programme
Sinon c'est le rejet, c'est le drame
Les enfants, les parents, les bons, les méchants
Les jeunes, les vieux, les ignorants, les savants
Ce sont des panoplies
Que nous endossons pour la vie
Rien n'est naturel
Tout est naturel
Apprentissage du conditionnement
Conditionnement de l'apprentissage
Comme les préférences hormonales
Cela n'est ni bien ni mal
Toujours aussi selon un référent
Qui varie selon les temps !
La plupart
Des pauvres n'ont pas de vie sexuelle
La plupart
Des riches ont une vie sexuelle
Car comme tout le reste
Sinon plus, tout s'achète
Par la profession, le statut social
Par la sécurité, le standing
Pour avec les femelles, faire des loopings
C'est comme du dumping
Avec du baratin, se vendre, tout un carnaval
C'est ce que l'on appelle la vie sociale
Si tu n'as pas un rond, laid ou beau
Pas de piaule, pas de femme, tout tombe dans l'eau
Tu n'auras que dalle !
C'est cela aussi
La réalité de notre société
Tout peut s'y vendre, tout peut s'y acheter
Ou alors, de tout, il faut faire fi
Ce monde n'est pas l'anarchie
Aussi, c'est pour tout, le mépris
Tout y est puant, tout y est décevant, tout s'y chie !
Comme en France
En 1896, les noirs victimes de médisance
Des sauvages, que la République
Devait civiliser, ô l'impudique
Il y avait le village nègre
Ou le jardin d'acclimatation, comme une pègre
Des pièces jetées dans l'eau, pour s'amuser
Pour que les noirs, ces sauvages, aillent les chercher
En 1931, l'exposition coloniale de Paris
Et les centaines de milliers de soldats noirs, de 1914, on les oublie
En 1927, c'est le journal " La voix des nègres ", c'est la révolte
L'identité des noirs se construit, cela dépote
Et le lettré noir
A le droit d'afficher
Indigène évolué sur sa carte d'identité !
Et l'industrialisation
Qui apporte tant de maladies
Est une sorte de péréquation
Pour réguler la surpopulation
En France, 2003, la canicule
15000 décès, de personnes âgées
Quand le capital régule
C'est assez évident pour qui sait observer
Aux Etats-Unis
A la vérité si peu unis
Par les armes à feu
30.000 tués par an, mais oui
Et chaque pays joue à ce jeu
Chaque pays à sa dette
Pour mettre les pauvres à la diète
2000 milliards d'euros
Pour la France, comme c'est beau
Oh ! dans ce monde ne règne que le faux !
 
Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

 

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Paraphysique de l'interactivité

1 Août 2014 , Rédigé par Patrice Faubert

" La liberté de ton, l'audace critique et la dérision à l'endroit des préjugés les plus solidement établis nous fournissent par contraste la mesure de l'étroitesse de nos pensées et de nos moeurs dans une civilisation qui se targue d'avoir renversé tous les tabous, alors que plus elle croit avoir conquis de droits et de libertés, plus elle étouffe dans le carcan du conformisme et se plie avec soumission au contrôle généralisé des corps et des âmes. "

Jean Levi ( né en 1948 ) orientaliste, traducteur du livre " Les fables de maître Lie, Les éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, 2014 "

Tout resurgit de l'oubli
Comme la place Tian'Anmen en Chine
Sur les étudiants, firent feu, les soldats du parti
3000 morts, au moins, pour avoir réclamé un peu de démocratie
C'était le 4 juin 1989, avec une répression pas fine
Et déjà le 7 mai fut déclarée la loi martiale
Ce qui annonçait cette issue fatale
Pourtant les jours précédents
1 million de personnes manifestèrent
A Pékin, pour exprimer une noire colère
Avec le risque d'être arrêté et interné
L'hôpital psychiatrique pour qui ose manifester
Depuis avril 1989, le pouvoir chinois en était excédé
En 2014, tout est oublié
Et puis, il est interdit d'en parler
Sinon, par la psychiatrie étatique, votre cerveau est lavé !
Est-ce si différent
Dans les autres pays ?
Simplement au lieu d'un seul parti
C'est toute une ribambelle de nombreux partis
Et finalement
C'est beaucoup plus efficace
Pour tenir et museler les masses
Avec le parti unique, c'est moins amusant
Alors qu'il est bien évident
Que tous les différents partis
Sont un seul et même parti
Mais avec des noms différents
Le mensonge est subtil et élégant !
Un peu au fond, autre registre
Comme sur la prétendue hystérie féminine
De quoi écrire tout un chapitre
Le médecin branleur à la poigne qui s'échine
Puis vint ( 1833-1900 ) Mortimer Granville, médecin
Avec son ( 1883 ) percuteur mécanique à ressort, très malin
En Europe, à cette époque, l'hypocrisie était coquine
Il y eut d'abord la stimulation dactyle
Puis le pénétrationnisme toujours agile
Toujours avec l'alibi médical
Il fallait traiter la femme, ce mal
Mais la préhistoire le prouve, dès 27000 avant notre ère
Le godemiché était déjà là, pour s'envoyer en l'air !
En 1920, c'est le premier vibromasseur portatif
Mais seul le sexe de l'homme pouvait être oisif
La femme ne pouvait être orgasmique
Elle fut donc déclarée hystérique
Il y eut aussi le médecin français ( 1806-1878 ) Félix Boudet
Qui masturber les dames, aussi, savait
Sans compter toutes les pauvresses
Enfermées, mutilées, moquées, comme ogresses
Sans même avoir de massages génitaux
Pour le paroxysme de la crise, provoquer
La sexualité de la femme était niée, c'était pas beau
Enfin, en 1952, l'hystérie fut reconsidérée
Ce n'était plus une maladie, mais un mythe, l'on s'était trompé !
Et au fond, tous les malheurs
Comme toutes les terreurs
Sont ce que nous pensons
Et sont donc, de ce fait, ce que nous faisons
C'est le subconscient de l'humanité
Terme inventé en 1889 par feu ( 1859-1947 ) Pierre Janet
Ce psychologue en inspira beaucoup, c'est un fait
Toute thésaurisation a des effets !
Comme l'énergie nucléaire et ses déchets
Des centaines de milliers d'années de nocivité
Aucune poubelle n'en veut
Pour s'en défaire, c'est le sauve-qui-peut
C'est si long à démanteler
Et encore plus difficile à stocker
Même les mines sont trop fragiles
Face à ce péril, à long terme, tout semble futile
De l'énergie nucléaire
Et au moins 140.000 personnes sans domicile
En France, ailleurs, c'est la même misère
Pourtant à peine visible dans les grandes villes !
Quand vivre devient une peine
Voilà ce que le capital sème
Pour vivre il faut du pognon
Et la délinquance est comme une obligation
Comme c'est prévu, il y a ainsi des prisons
Selon les délits, c'est tel ou tel prix
Parfois la peine de mort comme aux Etats-Unis
Dans 32 de leurs Etats, il en est ainsi
C'est le plus souvent de la torture
Sans compter l'arbitraire, les bavures
Ce fut la pendaison, puis la chaise électrique, la chambre à gaz, l'injection
Ou d'interminables peines de prison
Ce qui revient à être tué à petit feu
Comme en France, ce n'est pas mieux
Pour beaucoup
Je fais des rapprochements fous
Mais pour moi, tout est dans un même mouchoir
Et tout brûle au même bougeoir !
Sous d'autres formes
Sous d'autres normes
D'une façon l'autre, c'est la guerre
Toujours Diên Biên Phu, grande défaite militaire
Pour la France, du 13 mars au 7 mai 1954
Avec ses 3000 tués ou disparus, 2000 blessés
Et 8000 prisonniers morts en captivité
Tout cela sur 16 km de long, 10 km de large, 55 jours en 1954
Et tous les généraux, divisés, à force de sous-estimer
De jour, de nuit, dans la cuvette, une vaste vallée
A l'armée française, de stupeur, muette
Le Viêt a fait sa fête !
Et ( 1916-2010 ) feu le militaire Marcel Bigeard
Put dire " C'est râpé, c'est foutu ", ce n'était pas un bobard
La pensée militaire est partout qui étripe
L'instituteur est comme un adjudant
Le patron comme un commandant
En sport collectif, c'est le capitaine d'une équipe
De cette horreur, je me suis fait réformer
Pour cela, il y a bien longtemps, j'avais dû ruser !
Nous sommes automatisés et déterminés
Par ce par quoi nous avons été conditionnés et engrammés !
Et au Congo
Encore l'armée, et c'est pas rigolo
Depuis 1996, au moins 6 millions de morts
Soldats du Rwanda, Burundi, Ouganda, ils font les forts
Armés, soutenus, par les multinationales
Etats-Unis, Chine, Europe, c'est l'aval
Un massacre de femmes et d'enfants
Par des militaires complètement déments
Viols de masse qui répandent le SIDA
Tout le monde est complice, voilà !
Car le Congo, c'est surtout, pour le capital
Qui bien entendu, ne pense pas à mal, on en rigole
Des mines, or, étain, diamant, gaz, pétrole
Uranium, et surtout l'indispensable coltan
Il le faut pour fabriquer nos électroniques composants
Nos télévisions, nos ordinateurs, nos mobiles
Ce qui est censé nous divertir, et nos armes et nos missiles
Rien n'est plus anodin
Le capital ne fait rien en vain
Les cellules du capital sont les êtres humains !
Comme l'UNEF ( Union Nationale des Etudiants de France ) fondée en 1907
Qui eut dans ses rangs, toutes les fractions du capital
Des JM Le Pen, des JM Lustiger, des J Sauvageot, d'autres lots
La guerre d'Algérie la divisera, pas trop tôt
Pour ou contre les colonies, 1959/1960, et sa droite qui en fit râle
L'UNEF entravera mai 1968 de l'intérieur
Organisant son échec, du pouvoir, elle deviendra son interlocuteur
Toutes les figures spectaculaires de notre temps
De toutes tendances, sont issues de ses rangs et divers courants
Le capital a de multiples représentants !
Et dire ce qui est n'est jamais diffamant
C'est ce qui n'est pas qui est infamant
De nos jours, traiter Hitler de nazi
Serait de la diffamation, c'est du joli
Comme de dire que sur Internet
Tout deviendra payant, c'est net
Ou alors avec de la publicité, pour avoir son blog, ou regarder une vidéo
Nous sommes dans un monde sans vie et parfaitement idiot
Car tout se tient, le mien comme le tien
Et absolument tout fait lien !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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