Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
patrice.faubert.over-blog.com

Paraphysique du non-dit

27 Juillet 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout dans notre société
A l'intelligence est opposé
Ainsi
( Né en 1967 ) le néo-zélandais Nigel Richards
Face à lui, l'on est ringard
Au Scrabble anglophone
Au Scrabble francophone
Sans un mot de français, parler
Le champion du monde incontesté
Qui sait simplement tout mémoriser
Mémoire et compréhension
Ne sont pas de la même compréhension
Ne sont pas de la même signification
Comme des médecins américains
Qui utilisèrent des cobayes humains, civils ou militaires
Pour des expérimentations mortifères
Rien à envier aux médecins nazis
Avec la bénédiction de l'U.S. Army
Il fallait lutter contre le communisme
Pourtant, cela n'était que du stalinisme
Et recruter pour cela dans le nazisme
Et toujours des cobayes humains
Après les nazis, les américains
Et puis préparer la guerre du Viêt Nam
Car le soldat américain n'est pas Superman
De la manipulation mentale
Par dizaines de milliers, donc, des lobotomisations de masse
De l'horrible pic à glace
Divers virus, drogues expérimentales
Sur des individus, dans des régions
Puis des pays, après expérimentation
La pratique des services secrets
CIA, qui nie toujours les faits
Et le 16 août 1951, Pont-Saint-Esprit
Du côté américain, d'anciens nazis
LSD qui sur une population fut propagé
Pulvérisation ou pain contaminé, pas élucidé
7 décès, en psychiatrie, cinquante personnes internées
Et trois cent personnes intoxiquées
Le laboratoire Sandoz en complicité
L'armée américaine
Pour des opérations secrètes, jamais à la traîne
Et pour la France, une affaire qui gêne !
Sans compter
Toutes autres affaires cachées
Qui font honte à l'humanité
Hier, aujourd'hui, demain
Ce monde est parfaitement crétin
Les nazis sont toujours parmi nous
Dans tous les gouvernements, leurs successeurs sont partout
Mais ils ne sont pas fous
Voilà qu'ils se disent démocrates, progressistes
Conservateurs, libéraux, socialistes
Femmes ou hommes, du nazisme, une identique liste !
Avant cela était manifeste
De nos jours, c'est plus subtil, le nazisme est en fête
Comme le commerce maritime
Qui fait nos courses dans l'intime
53000 navires de commerce
Le transport maritime, dans le monde, 90 pour cent du commerce
Cela représente aussi 1.500.000 marins
Que les capitalistes armateurs, prennent pour des larbins
Maritimisation de la mondialisation
Globalisation de la maritimisation
Shipping
Les conteneurs font du shopping
Le conteneur date de 1956, invention capitale
Pour le commerce du capital
99,9 des conteneurs
Ne sont jamais contrôlés, le capital à son heure
Tout est difficile à identifier
Trois navires sur quatre sont sans aucune nationalité
Le capital est anationaliste quand cela peut l'arranger !
Ainsi, toute la pollution, c'est du réel
Fioul lourd, pire que le Diesel
Soufre, pollution de l'air
Pire aussi que voitures, usines, c'est comme une guerre !
Et de plus en plus de pauvreté
Paradoxe pas si singulier
C'est la loi de l'inégalité
Ainsi
La prison comme gestion
De la pauvreté, de la précarité
C'est d'ailleurs maintenant institutionnalisé
Plus forte que jamais la réaction
Et toutes ses tendances politiques
Qui sont bien sûr une identique clique
De la prison au social, panoptique
Le capital régalien se nourrit de toute fausse critique
Où même le langage policier
Comme SDF, une abréviation de ce métier
Par tous et toutes, le terme est employé
Mais, dans une sotte société
Il n'y a, c'est patent, que des sots métiers
Et les enfants de demain
De ce qui compte vraiment, ne sauront plus rien
Le capital fait tout en douce
Dans toutes les classes, il a pris sa place !
Comme l'annulation
De la dette allemande en 1953, une omission
La plus fameuse de toute l'Histoire
Plus personne ne veut le croire
Tout s'oublie
Et ainsi, tout se recopie
1709, en France, des émeutes
La faim, jamais ne prend des vacances
Hiver terrible, mais aucune souvenance
Sauf pour l'Histoire qui rameute
Et toujours et encore
La pauvreté, qui jamais ne dort
24 pour cent en Allemagne
24 pour cent en France
Mais où est donc l'empathie
Dans un système totalement nazi ?
Toilettage de la conversation entre amis
Mais toujours dans la compétitivité
Pas d'amour ni d'amitié
De l'inimitié ou de la rivalité
Le changement de perspective émotionnelle
Utilise toujours la même selle
Et ainsi
Toutes les expériences de psychologie sociale
Sont toutes utiles au capital
Orienter la contagion émotionnelle
Rires, joies, peines, mais aussi dans les idées
Pour mieux nous contrôler
Toi, moi, eux, ils, elles
Bientôt, de l'ocytocine pulvérisée
Pour mieux, à l'organisme social, nous intégrer
Les neurones miroirs
Pour nous faire tout accepter, tout croire
Le capital
Sait administrer la science
A notre insu, nous en payons la redevance
Tout un monde d'intentionnalité partagée
Et n'importe quoi peut-être accepté
Je l'écris comme une philippique
Car cela n'est pas une supplique
En effet
Le capital est plein de cabales
Comme sous feu ( 1675 - 1755 ) le duc de Saint-Simon
Us et coutumes au regard de l'espion
A part l'époque qui change, rien d'original
Du rang et de la hiérarchie, du statut social
Pour ce dévot, qui détestait le peuple et sa lie
Il serait encore à son aise, aujourd'hui
Hier, comme de nos jours, cochon qui s'en dédit !
Et à propos de cochons
France, 15 millions de cochons
20.000 éleveurs
Allemagne, 30 millions de cochons
70.000 éleveurs
Si tout le monde
Ne mangeait plus de cochons
Si tout le monde ne mangeait plus de viande
Moins de travail au capital, en finir avec cette offrande
Le travail de la consommation
La consommation du travail
Consommer pour travailler
Travailler pour consommer
Cela produit du travail
Du système, toute la ferraille
Et toute une production
De précrastination ou de procrastination
Un même mouvement d'aliénation
Mais voici Kepler-425-B, constellation du cygne
A 1400 année-lumières, c'est la guigne
Comme dit l'ami Jacques, nous voilà sauvés
En effet, pour nos vies, cela ne va rien changer !
Nos vies sont d'une telle médiocrité
Qu'il faut bien nous faire rêver
Pour l'ailleurs, et pour longtemps
Des mondes inhabitables ou inhabités
Peu importe, c'est ici qu'il faut un total changement
Et ainsi nous rendre sur une autre planète
Sans le moins du monde, quitter notre planète
N'est-ce pas tout bête ?
Et cela sans aucune fusée, une autre vie, la fête
Tous et toutes, dans l'espace sidéral
Sur notre propre planète, après l'abolition du capital
Mais c'est déjà le tourisme spatial
Notre vie future est fichue, donc c'est fatal
Les pauvres iront travailler sur la Lune
Mars ou autre, celles et ceux qui ont la thune
Et d'étranges armateurs
Qui auront le sourire moqueur
Mais il est si facile d'écrire
Mais il est si facile de dire
Si facile de triturer des mots
Si facile de manipuler des mots
De la gymnastique intellectuelle
Pas besoin de vécu si c'est tout miel
Moi, comme mes mots
Qui sont tout ce que je vis
Qui sont tout ce que je lis
Je suis un vagabond
Dès qu'il fait beau, comme le clochard
Je vais m'écrouler dans les squares
Dans les bois, au bord de l'eau, c'est si bon
Tout nu
Enfin de l'air, pour son cul
Là où je le peux
Et quand je le peux
La vie rigole, quand on se contente de peu
Mais il faut squatter chez des gens
Pour y dormir, pas si évident
Obligé d'être sympathique
Sinon, oust, dehors, un coup de trique
Et puis, il y a toujours la dominance
Un petit pouvoir sur vous, et on vous règle votre compte
Sur l'abus de faiblesse, la dominance monte
Ii faut faire avec
Un hébergement n'est jamais gratuit, et oui, mec !
La domination nous prend de haut
Nous emmène sur son bateau
Nous fait la morale, nous explique comment vivre
Nous rabaisse, à la mesquinerie nous livre
Est toujours respectueuse de la hiérarchie
De la réussite sociale est amie
La domination
S'incruste dans toutes les familles
Dans tous les rapports humains, elle brille !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique de l'autocensure

23 Juillet 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Voici un fait divers
Pourtant peu ordinaire
Et tout à fait exemplaire
A Châteauroux
Un homme, privé de tout
Et même son RSA refusé
Les locaux de la CAF, il a tout saccagé
Il lui fallait se venger
Avec une barre à mine
Il ne l'a pas joué fine
Puis, il a attendu les policiers
Pour qu'ils viennent l'arrêter
Il n'avait plus rien à perdre, un désespéré
Si tout le monde s'y mettait
Car tout détruire, il faudrait
Sauf les hôpitaux
Il en faut pour soigner tous nos maux
De quoi faire peur
Aux 2,300 millions de millionnaires
Rien qu'en France, donc des réactionnaires
Dont l'argent croit faire leur bonheur
Il faudrait un monde sans argent
Pour l'anarchie, pour redevenir des enfants
Etats-nations
Etats-régions
C'est comme les poupées russes
Du muscle de la vie, cela luxe
En petit ou en grand, c'est le même principe
Le même pénis sous le slip
C'est bien pour cela
Le pouvoir français n'est pas si gaga
Qui donne chaque année
23 millions d'euros à la Bretagne
Pour l'enseignement du breton, éviter la castagne
Qui soutient les lobbys bretons
Qui soutient les patrons bretons
Du côté du fascisme libéral
Du côté des représentants du capital
Régionalisme du capitalisme
Capitalisme du régionalisme
Au flux médiatique constant
Rien n'y est plus vraiment dissonant
Pour une ignorance de masse
Où le plus gros mensonge, toujours, passe
La société du chaos
Quand tout pisse du faux
Ainsi
L'inepte et débile xénophobie
Puisque
Nous sommes toutes des africaines
Puisque
Nous sommes tous des africains
Puis au fil des migrations
Et donc des climats, des mutations
Du blanc laiteux au noir foncé
La couleur de peau est de grande diversité !
L'Afrique
Est d'ailleurs de plus grande diversité génétique
Que l'Europe, n'en déplaise au racisme médiatique
Ainsi
Par exemple, en Namibie
Il y a 28 groupes ethniques
Pour 2 millions d'autochtones, c'est féerique
Mais il ne faudrait plus
Aucune nationalité, aucune frontière
Mais il ne faudrait plus
Aucun dogme, aucun repère
Anarchie de la géographie
Géographie de l'anarchie
Les acides aminés
Sont les briques de la vie
Pourtant, rien n'y est hiérarchisé
Ni juge, ni policier, ni avocat, c'est cela la vie
Il faudrait être anationaliste
Habitant, habitante de la Terre, au pire, anarchiste
La diversité génétique
Est comme un virus frénétique
D'une population initiale de 10.000 personnes
A sept milliards aujourd'hui, personne cela n'étonne
Et des milliards en plus, un jour
Sauf pour éviter l'apocalypse, un grand détour
Cela n'empêche pas
De faire des gens, des identiques
De la fameuse pensée unique
Cela n'empêche pas
De faire des gens, une collection de semblables
Les mêmes conditionnements, c'est donc vraisemblable
Travail, famille, patrie, syndicat, organisation, parti
Après des millénaires, une même alchimie
Il est vrai que les 3 kg de peau pour la femme
Il est vrai que les 5 kg de peau pour l'homme
Et les 300 millions de virus bactériophages
Souvent notre immunité est nécrophage
Notre peau imperméable, kératine, pour notre nage !
Planète Terre, matin et soir
Planète corps
Planète de toute histoire, du vivant et du mort
Tout s'y retrouve
Tout y est de la même louve
Une seule même origine, y couve !
Et partout des tas d'atomes
Qui sont des douleurs et des baumes
Poussières, planétésimaux, planètes
Et perpétuel recyclage, c'est tout bête
La nature est atomique
L'ADN est atomique
Sur Terre, 92 éléments chimiques
Objets, humains, matière, tout à l'identique
C'est l'assemblage atomique
Qui fait la différence pourtant mimétique
Et des molécules qui deviennent critiques
Cependant que dans l'Univers
Neuf fois sur dix, c'est un atome d'hydrogène
Le proton et l'électron qui sont son Amen
Et encore quarks et gluons, pour tout parfaire
Nonobstant, nous connaissons seulement 5 pour cent de l'Univers
Les 95 pour cent restants sont un grand mystère !
Comme une autocensure
Au niveau de l'humanité, une démesure
Tout le non-dit qui s'accumule
Pourtant, le seul pas ridicule
Ce qui ne peut se dire
Ce qui ne peut pas se dire
Ce qu'il est interdit de dire
Ainsi
L'autocensure
Pour qu'un livre soit publié
Ainsi
L'autocensure
Pour qu'un article soit accepté
Ainsi
L'autocensure
Pour ne pas systématiquement se bagarrer
Ainsi
L'autocensure
Pour pouvoir passer à la radio ou à la télévision
Ainsi
L'autocensure
Pour le droit à la manifestation
L'autocensure
En tous domaines, en toutes choses
Elle est dans toutes les causes
Sinon
L'expression est interdite
Ou dans certaines limites
Tout étant sacré
Rien ne peut réellement se dire
Certes, cela peut parfois, en ébauche, s'écrire
Mais dans le seuil de ce qui est toléré
Comme feu marquis de Sade, en exemplarité pléiadisée
Cela n'est pas comme les plantes invasives
Qui sont quasiment définitives
Plantes ornementales, agriculture, jardinage
Où encore le colonialisme et ses ravages
Baccharis halimifolia, Renouée du Japon
Balsamine de l'Himalaya
Ambroisie élevée
La berce du Caucase
Très toxique, cultivée sous feu Staline
La Séneçon du Cap
Pour l'industrie de la laine
Partout, en Europe, les plantes allochtones
Mettent 70 ans pour se propager
Les plantes autochtones
Mettent 120 ans pour se propager
Et trois plantes sur quatre sont allochtones
Car des milliers de plantes étrangères
Sont introduites en Europe, chaque année
Cela n'est pas de la xénophobie réactionnaire
Simplement, les plantes autochtones sont menacées
Et 14 milliards d'euros de dégâts chaque année
Selon les plantes et les régions
Le commerce du capital, mondialisation !
Quand la botanique est aussi politique
L'autocensure, se voiler la face, chimérique
De par nos religions, de par nos idéologies
De par nos croyances, de par nos mythologies
De par nos morales, de par notre enseignement
Tout est ainsi fondamentalement aberrant
C'est tout cela notre autocensure
Depuis des millénaires, notre culture
Autocensure consciente et inconsciente
Une montagne de non-dit, en attente, tout ce qui reste
Mais sinon, peut-être
Pour enfin l'être
Ou dans les conditions présentes
Où toute réflexion non conditionnée est absente
La planète Terre, tout le monde voudrait la quitter
Avec autant d'empressement qu'une pièce enfumée
Comme Cuba, ce pays au régime stalinien
Comme un peu partout, tout nationalisme ne vaut rien
Et depuis 1959, cent mille personnes
Sont mortes, en essayant de fuir le pays
Tellement l'idéologie politique y est bonne
Censure, autocensure, vite, que vienne l'anarchie !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien




Lire la suite

Nous sommes le système

18 Juillet 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

" On est dès lors loin, très loin de la prétendue lutte contre des groupuscules djihadistes et ce sont bien les mouvements de contestation sociale comme par exemple celui des zadistes à Sivens, d'ouvriers organisant un piquet de grève, des lycéens bloquant un bâtiment public, des personnes manifestant malgré un interdit préfectoral et tant d'autres qui sont visés en réalité par cette loi parfaitement liberticide. "

CNT/AIT Anarchosyndicalisme ( numéro 145, été 2015 )

La société
Est comme une femme acariâtre
L'on pense qu'elle peut s'améliorer, s'amender
Mais elle reste toujours comme une marâtre
Et chaque être humain
En pleine figure, en reçoit la main
En est le souffre-douleur
Depuis des millénaires, à toutes les heures
Payer pour vivre
Vivre pour payer
Comme l'inscription à l'université
1000 euros en France
10742 euros en Angleterre
Pour le droit à l'instruction, il faut le faire
L'instruction de la démence
Et encore plus en Amérique
L'université, c'est la dette ou avoir du fric
Comme pour le travailleur immigré
Payer pour venir en France
Payer pour obtenir des papiers, ô clémence
Le parcours du combattant
Du sans-papiers est épuisant
C'est du travail clandestin
Risque d'expulsion pour trois fois rien
Et donc, il faut payer
700 euros, au moins
Pour avoir l'autorisation de travailler
Pour avoir des papiers
Certes
Si la vie est dégueulasse
C'est un phénomène de masse
Il y a encore des degrés
Dans la dégueulasserie, c'est à hurler
Je me souviens
Cela n'est pas si lointain
D'avoir souvent manifesté
En faveur des travailleurs immigrés
Et les travailleuses immigrées, ne pas les oublier
Des papiers pour tous et toutes
Ou plus aucun papier, en avant toute
Avec mon drapeau rouge et noir de la CNT
Ou avec mon drapeau noir, plus radicalisé
D'ultragauche, un élément incontrôlé
Qu'aucun notable libertaire ne venait saluer
Les chefs des diverses organisations hiérarchisées
Comme aussi bien
Tout est du même lien
Le culte de la virilité
Des blousons noirs et des bandes organisées
De la jeunesse ouvrière
A l'atelier, à l'usine, même air réactionnaire
Cela deviendra un courant stalinien
La preuve par mai 1968
Comme les 3 fois 8
La jeunesse ouvrière
Le culte de la virilité
La jeunesse bourgeoise
Cette bourgeoisie éclairée
Qui voulut tout chambouler
Et tout le reste en attente
De la récupération générale, en détente
Pourtant
Pour la jeunesse ouvrière
C'était, le soleil n'est pas pour nous
Pourtant
Pour la jeunesse bourgeoise
C'était, plus tard, nous aurons tout
Tout a toujours été en place
Pour la danse des classes
Et à la fin, chacun, chacune, reprend sa place
Bourgeoisie de l'art
L'art de la bourgeoisie
Tout est implacablement déterminé
Mais nous ne pouvons pas déterminer
Son indétermination pourtant elle-même déterminée !
Par des lois sociales
Par des classes sociales
Par des lois physiques
Par des processus physiologiques
Différents niveaux d'organisation
Qui sont tous en juxtaposition
Toute rencontre humaine
Ne peut échapper à ce domaine
Tout ceci nous manipule
Nous en sommes le ridicule
Et dans chaque personne
Ainsi, il n'y a jamais personne
Allo ? il y a quelqu'un ?
On sonne, on sonne, on sonne
Que du vide, que du mesquin !
Comme donc ce culte de la virilité
Qui font les femmes se masculiniser
Ainsi, deux femmes pourront dire
Cela est du vécu, cela n'est pas médire
On est jaloux
Au lieu de on est jalouses
Pour s'autoriser à draguer
Un homme, la femme doit singer
Et de son langage
Prendre les plus lourds bagages
Dans les classes populaires
Plus encore que dans les classes bourgeoises
Cependant toutes aussi réactionnaires
Le masculin l'emporte sur le féminin, c'est clair
Et peu m'importe que la féministe sexiste me toise !
Et au fond
C'est quoi la compétition
Sinon le culte de la virilité
Qui a bien su se féminiser
Et avec la modernité
Tout a pu s'améliorer
Non du point de vue physique
Mais surtout au niveau technologique
Comme le Tour de France à vélo
Quoi qu'on en dise, c'est pas de l'auto
Et voici quelques moyennes horaires
Que toute mythologie fera taire
1903 : 25,679 km/heure
1958 : 36,919 km/heure
1974 : 35,241 km/heure
1980 : 35,144 km/heure
2014 : 40,679 km/heure
C'est pas le corps qui s'améliore
Mais son matériel, son support
Tout comme le dopage
Qui partout, sévit avec rage
Et aussi pour certaines maladies
Dans les hôpitaux, ce sont de bons produits !
Comme le capital
Qui se dénonce lui-même, c'est infernal
Pour mieux se continuer
Pour mieux se perpétuer
Ainsi
Et cela n'est pas esbaudissant
Les capitalistes
Sont contre les capitalistes
Les fascistes
Sont contre les fascistes
Les staliniens
Sont contre les staliniens
Du capital, c'est la nouvelle stratégie
Avec cela, tout lui est ainsi permis !
Et à la vérité
Pour être sûr de s'y retrouver
Toute notoriété spectaculaire
Est forcément capitaliste, est forcément réactionnaire
Est forcément suspecte, même la plus contestataire
Des Léo Ferré, des Bernard Lavilliers
Sont là pour en attester
Car, Il faut écrire contre soi
Pour que quelque peu, cela fasse foi !
Encore une fois
Ce que je crois
Le spectacle de la contestation
N'est pas la contestation du spectacle
C'est bien cela le système, toutes tendances confondues
Les mêmes fausses grimaces, les mêmes faux culs
Ses intellectuels, ses artistes, ses savants, ses journalistes
Sa fausse contestation appointée, qui prête serment
Ses cinémas, sa télévision, sa radio, son théâtre, tout le toutim
Tout cela se copie, se mime
Pour être contre le système
Que finalement, tout le monde aime
Il faut être contre tout cela
Tout ce caca, tout ce crachat
Contre aussi ce qui le nourrit
L'extrême gauche, la gauche
L'extrême droite, la droite
En réalité, une seule et même droite !
Et donc aussi, tout ce qui la représente
Célébrités, vedettes, personnel politique, humoristes
Qui font le jeu du capitaliste !
Pas étonnant
Si en France, le compteur Linky
Sera/ est déjà étatisé, de plus en plus consternant
De 2015 à 2021, ERDF, qui nous chie
Nouveaux compteurs électriques
Radiofréquences émises cancérigènes
Où il y a du fric, aucune gêne
Le système est totalement antipathique
Chacun, chacune, en veut son coup de trique
C'est la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Pour toi, moi, eux, ils, elles


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Big Brother chez vous, Big Brother partout

9 Juillet 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Irak/Syrie
De la théorie militaire décatie
Coût de cette intervention militaire
9,1 millions de dollars par jour
Encore l'armée américaine, et encore un four
Peut-être qu'un jour
A Notre-Dame-des-Landes, à son tour
C'est le fascisme libéral qui court
Et cela serait l'armée
Pour évacuer les 70 lieux occupés
Et les quatre lieux collectifs d'organisation
Ce qui est encourageant, en notre temps de soumission
Le Chat Teigne, Bellevue, La vâche rit, La Gourbi
En ce temps où tout nous asphyxie
Cela fait du bien, un semblant d'anarchie
Maintenant, vous demandez l'heure à quelqu'un
Il y a outrage, allo police, au faquin
Il faut se tenir bien
Les 10 ans avec les 10 ans
Les 20 ans avec les 20 ans
Les 40 ans avec les 40 ans
Les 60 ans avec les 60 ans
Les 80 ans avec les 80 ans
Et le tout à l'avenant
C'est de l'âgisme
Tout est séparé dans le capitalisme
La vie ne doit pas communiquer
L'on mélange cela avec les affinités
C'est comme le rythme biologique
Assujetti au rythme économique
L'ouvrier au camping
Le cadre de plus haut standing
Maintenant
C'est un peu plus compliqué
Tout est un peu mélangé
Sur le fond, rien n'a véritablement changé !
La classe sociale
Fait le centre d'intérêt
La classe sociale
Nous fabrique, nous fait
Ainsi
Un physicien que j'aime bien
Un alpiniste chevronné
Il s'agit ( né en 1958 ) d'Etienne Klein
Au camping, préfère la montagne, pour l'escalader
Cela paraît caricatural
Cependant, c'est tout à fait banal
Les congés payés
Nous renvoient souvent à la profession exercée
Le principe d'incertitude
N'est pas dans le capital, une certitude
Chaque chose
Y est à sa place, y est dans sa classe
Chaque personne
Y est à sa place, y est dans sa classe
Et avec la surpopulation
Générale y est la détestation
Tout le monde se déteste
J'entends des voix, cela proteste
Et c'est ainsi que plus personne ne conteste
Tout le monde retourne sa veste
Sur nos têtes se lisent toutes nos défaites
Bientôt, sur les murs, un nouveau slogan
Et qui au moins sera vraiment marrant
" Mort aux gens "
Assez des mères pondeuses
Qui ne sont de cela, jamais honteuses
Moi, j'aime les pétroleuses
Moi, j'aime les frondeuses
Il ne faut plus rien demander à personne
Sinon les cloches nous sonnent
Chacun et chacune dans sa merde
Pourtant, rien à perdre, que de la merde
Mais c'est une merde parfumée
C'est la guerre pour se l'approprier
Et très peu de récrimination
Et pourtant de la ratiocination
Depuis des millénaires
L'apprentissage de la soumission
Et dans nos jours récents
C'est quand même assez patent
De la nouvelle génération
Dont la culture est de castration
Toute généralisation est erreur
Mais nonobstant, leur inculture est terreur !
Pas le fait de savoir
Diameter at the Equator ( km ) vaste foire
Mercure : 4879 Vénus : 12104
Terre : 12756 Mars : 6794
Jupiter : 142984 Saturne : 120536
Uranus : 51118 Neptune : 49528
Mais la connaissance, comme un vice
Des mécanismes qui nous régissent !
J'écris tout cela dans le train
Pas besoin si l'auto-stop marchait bien
Et tout ce que nous ne pourrons jamais faire
Car dans nos têtes, un conditionnement mortifère
Non, je ne suis pas dépressif
Pour la plupart, un peu excessif
Et pourtant, je me souviens, un soir
Lait symbolique, d'une femme ménopausée
J'avais pu boire
J'avais pu copuler
Comme quoi, la ménopause, c'est surtout dans la tête
Car, de part et d'autre, l'orgasme fut partagé
Du corps, pas d'âge pour faire la fête
Sans vouloir quiconque choquer !
Il faudrait être
Un blouson noir, mais politisé
Contre toutes les injustices
Contre tous les sévices
Et pas des causes sans rebelles
Où plus tard, au capital, l'on se mêle
Tout se fabrique
Brique après brique
Par la presse
Qui à la réalité est une ogresse
Qui sait travestir et circonvenir toutes les détresses
C'est d'ailleurs le journal " France-Soir "
Qui propagea le terme de blouson noir
Une petite braise à l'été 1959
Square Saint-Lambert à Paris
Et à Bandol aussi, comme un défi
Montreuil et la porte de Vincennes
L'on s'y retrouvait, pour la mise en scène
Bandes de jeunes en rupture, de la bagarre
Quand de la vie soumise, l'on se marre
Eddie Cochran, Gene Vincent, feu ( 1939 - 1991 ) Vince Taylor
Pour les blousons noirs, c'était de l'or
Il m'est d'ailleurs arrivé
Avec Vince Taylor, de m'enivrer
Il y a déjà fort longtemps, dans un café
La marche athlétique, de boire, me fit arrêter
Il y eut aussi feu ( 1906 - 1996 ) Marcel Carné
Qui sut, le monde du blouson noir, bien le filmer !
Film de 1960, le seul réalisé
Il faut le savoir
Pour resituer le contexte, pour le croire
En 1952
Un français sur cinq, n'avait pas sa voiture
Cela n'était pas encore une déconfiture
En 1963
C'est la fin spectacularisée
Du blouson noir mythifié
Mais sous d'autres appellations
D'autres accoutrements, d'autres pays, d'autres générations
Cela a toujours existé
La presse, de ce phénomène, ne put qu'en rajouter
Classes laborieuses, classes dangereuses
Surtout pour elles-mêmes, sinon, elles seraient séditieuses
La panique morale
Sert toujours le capital
L'insécurité de la sécurité
La sécurité de l'insécurité
Tout le monde
Surveille tout le monde
Le monde de l'informatique
Câbles sous-marins, de la fibre optique
Les services secrets
Savent tout sur tout et sur nous
Les mobiles, l'Internet
La surveillance fait place nette
Toutes les conversations de tous ordres
Sont écoutées, enregistrées, de quoi mordre
Les données sont analysées
Et revendues, tout est ainsi fausse gratuité
Et tout se transforme, pour nous, en publicité
Sur toute la surface du spectaculaire intégré
Comme donc, Google, Internet
97 pour cent des recherches, c'est bête
Internet écureuil, l'internaute sa noisette
Domination de la technologie
Technologie de la domination
Et voici " PredPol "
Qui la police, épaule
Prévoir le crime avant qu'il n'arrive
Et forcément des bavures, des dérives
Cela n'est plus de la fiction
Cela n'est plus de l'élucubration
Comme à la Nouvelle-Orléans
770 caméras de surveillance, c'est flippant
Pas besoin d'être compétent ou impétrant
Pas des calembredaines, vraiment terrifiant
Plus moyen d'aller au caboulot
Pour se distraire le ciboulot
Bientôt, chez soi, dehors, partout
Il n'y a pourtant plus de loups
Caméras haute définition
De la vision nocturne, globalisation
La vie privée
De tout, est effectivement privée !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Génétique de l'environnement

5 Juillet 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Si tout le monde
Courait le 100 mètre
En 9 s 58
Si tout le monde
Courait le 200 mètres
En 19 s 19
SI tout le monde
Marchait 50 kilomètres
En 3 h 32 min 33 s
Si tout le monde
Lançait le poids de 7,260 kg
A 23,12 mètres
Si tout le monde
Sautait à la perche
6,16 mètres
Certes, des records du monde, chez les hommes
Si tout le monde
Courait le 100 mètres
En 10 s 49
Si tout le monde
Courait le 200 mètres
En 21 s 34
Si tout le monde
Marchait le 20 kilomètres
En 1 h 24 min 38 s
Si tout le monde
Courait le marathon
En 2 h 15 min 25 s
Certes, des records du monde, chez les femmes
Si tout le monde gagnait ( créé en 1903 ) le Tour de France
Comme feu ( 1960 - 2010 ) Laurent Fignon
Si tout le monde perdait un Tour de France
Pour 8 petites secondes, comme feu Fignon
Qui disait fort justement
Comme l'aurait dit un biologiste des comportements
" Tout ce que j'ai fait dans ma carrière, c'était pour que l'on m'aime "
Le cancer rend parfois la lucidité amène !
Et bien, cela n'aurait plus rien de remarquable
Et bien, cela n'aurait plus rien d'admirable
Alors que le plus étonnant
C'est l'entraînement qu'il faut, c'est dément
Travailler sans cesse avec acharnement
Pour être aimé, il faut mériter les applaudissements !
C'est comme à l'usine
Parfois l'accident, la mauvaise mine
Et puis, là aussi, le contrôle
Toujours faire attention, pas drôle
Si tout le monde chantait
Comme par exemple feu ( 1873 - 1921 ) Enrico Caruso
Si tout le monde peignait
Comme par exemple feu ( 1881 - 1973 ) Pablo Picasso
Cela n'aurait plus rien de remarquable
Cela n'aurait plus rien d'admirable
Cela serait la norme
La hiérarchie n'a pas de forme
En vérité
Avec une morphologie adaptée
Qui peut d'ailleurs se moduler
Car les gènes s'activent en fonction de ce que l'on vit
De l'environnement, l'on ne peut faire fi
COMT/ met met, COMT/ val val ou MAOA
Peu importe, sur l'interaction, la génétique est d'accord, voilà !
Ou bien donc, avec une technique bien étudiée
Qui sans cesse doit se répéter
Tout être humain
Peut faire n'importe quoi
Peut entreprendre n'importe quoi
Certes, en sport
Il y a des dispositions
Comme le coeur et la vascularisation
Mais surtout la psychologie de la motivation
Certes, en art
Il y a des aptitudes
Le coup de pinceau, le coup de crayon
Les cordes vocales ou une autre raison
Mais surtout la psychologie de la motivation
Et surtout, toujours l'apprentissage
Travailler, travailler, répéter, répéter, avec rage
Tout être humain en vaut un autre
Pourtant, sous les applaudissements, l'on se vautre
Répéter le même geste, le même trait
Afin qu'il devienne parfait
Et c'est donc toujours la répétition
Que finalement nous applaudissons
Toute performance exceptionnelle
C'est toi, moi, ils, eux, elles
C'est simplement ce que peut faire l'espèce humaine
Programmée pour, dans tel ou tel domaine
L'espèce humaine n'est pourtant pas si formidable
A part la recherche de dominance, rien de notable
Et quand nous payons notre loyer
Notre gaz ou notre électricité
Dans le pays où nous sommes nées/nés
Femmes ou hommes, personne ne peut-être oublié
Ou dans notre pays d'adoption
Nos sentiments nationalistes, nous montrons
Qu'on le veuille ou non
Dès qu'à l'économie d'un pays nous participons
Forcément, à la mouvance nationale, nous adhérons
Peu importe nos idées, le capital, nous le renforçons !
Comme les truands
Qui financèrent, grassement, les partis politiques
Tout le monde le sait, c'est devenu évident
3/7/1975, le juge feu ( 1923 - 1975 ) François Raynaud, est abattu
Le gang des lyonnais en fut
Et déjà le SAC ( service d'action civique ) en rut
De 1960 à 1981, police parallèle, cela sentait le Pasqua
Truands et hommes politiques
C'est l'éternel cirque
Pourtant, les trois tueurs
Furent connus de bonne heure
Robert Alfani
Michel Lamouret
Jean-Pierre Marin
Qui fut l'exécuteur, lui-même exécuté
Collusion entre truands et policiers
Le parti gaulliste majoritaire, il fallait financer
Fascisme du milieu
Milieu du fascisme
Truands et fascistes
Fascistes et truands
Gaullisme, SAC, CDR (Comité de défense de la République ) truands
Pour un attentat politique, conséquent
Il y en eut tant et tant
Pour cela, le capital n'est pas regardant
Et comme souvent
En 1992, l'affaire fut étouffée
Et le dossier fut archivé
Feu François Raynaud du syndicat de la magistrature
Fut par ce syndicat, abandonné, au fur et à mesure !
De nos jours, rien de changé
Même ( né en 1942 ) Michel Drucker
Le dit un jour à la télévision, sans que j'exagère
Mais c'est de plus grande habileté
Mais nonobstant, toujours des gens pour voter
Et voter, c'est comme cautionner
Pour des truands, pour des gangsters
Pour le monde politique si réactionnaire
Notre monde
Est un monde de permanent stress
Notre monde
Est un monde de permanente détresse
Qui s'inscrit dans tous les corps
C'est cela la seule vraie mort
De notre vivant, notre seul sort !
Comme les maladies tropicales
Comme donc les maladies virales
Elles sont le visage du capital
Elles se déplacent
Elles tracent
Le marché de l'économie
Copule partout à l'infini
Le capital est sans pays
Le capital est sans patrie
Il est de tous les pays
Il est de toutes les patries
Import/export
Il est dans tous les ports
Il est de tous les bords
Comme la femelle d'un certain moustique
Femelle venue des tropiques
Que n'importe qui, elle pique
Aucune race, du sang est du sang
Cette femelle le sait bien, c'est marrant !
Tout peut néanmoins changer très vite
En même temps, très vite
En même temps, écosphère émérite
Ainsi
Et pendant 5000 ans
Le Sahara fut vert, c'est étonnant
Oasis, de l'eau, des points d'eau
Des hommes robustes de deux mètres de haut
Poissons, girafes, hippopotames
Communication en tam-tam
Kiffiens puis Ténéréens
Surtout chasseurs pêcheurs, manger, il le faut bien
D'une époque l'autre, gens pacifiques
De la mort ritualisée, comme éthique
Des fleurs dans les tombes
Avec tristesse, l'on méditait sur les tombes
Mais de plus en plus, la vie est comme un bateau encalminé
De plus en plus
Toute vraie vie, est empêchée
Par la dictature politique, cette autorité
Truands, gangsters, fascistes, hommes et femmes politiques, imbroglio
Voilà la vie politique, cela n'est pas beau !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

Lire la suite

Anarchie et anarchisme

3 Juillet 2015 , Rédigé par Patrice Faubert

Ainsi, et oui
L'anarchisme n'est pas l'anarchie
L'anarchisme accepte le désordre du départ
Pour mieux ensuite le codifier, tel le monde qu'on sépare
Pour mieux l'organiser, et ainsi le figer
Et forcément
Cela fabrique du mandarin
Le capital trouve cela bien
Et forcément
Cela fabrique de l'autorité
Le capital peut ainsi le tolérer
A défaut de l'accepter
Et forcément
Cela fabrique du chef
Que le capital bénit derechef
L'anarchisme
Devient une idéologie
L'anarchie
N'est pas une idéologie
L'anarchisme codifie
L'anarchie jamais ne codifie
L'anarchisme n'est pas l'anarchie
L'anarchie
S'organise d'elle-même
Tout ce qu'elle vit, elle aime
Pas de haut, pas de bas
Pas de gauche, pas de droite
Ni permission, ni interdiction, tous les ébats
L'anarchisme, lui, se joue la rébellion, étroite
L'anarchie
Ne se théorise pas, elle se vit
Elle est hors la célébrité
Elle est hors toute autorité
Hors toute idéologie, hors toute religion
Hors toute représentation, hors toute élection
Car elle est hors toute votation
Elle n'est ni autocrate ni démocrate
Du capital, elle laisse toutes les cartes
Car l'anarchie n'est pas bureaucrate
Personne ne peut parler à sa place
Où voilà l'anarchisme qui la casse
L'anarchisme n'est pas l'anarchie
Certes, une subtile alchimie
Et des secrétaires, et des leaders
Comme dans toute organisation réactionnaire
Et puis, il y a des vedettes anarchistes
Qui sont surtout des palinodistes
Chanteurs, chanteuses, écrivaines, écrivains, actrices, acteurs
Du capital ne sont pas le vrai merle moqueur
C'est pour le capital un grand bonheur
Que l'on paraisse dans le spectaculaire intégré
Cela, l'anarchisme ne veut pas vraiment s'en dissocier
Et aussi des experts diplômés en anarchisme
Pour l'anarchie, c'est du blablalogisme
Si l'anarchie est une théorie
L'anarchisme est une idéologie
Et toute idéologie
Tout ce qu'elle touche, elle le pourrit
En anarchie
Personne n'est plus que qui que ce soit
Personne ne dit plus quoi que ce soit
Rien n'est plus figé
Dans une définition
C'est simplement cela la révolution !
Dans l'anarchie
Tout se contente d'être
Plus aucun paraître
Être ou avoir
Seulement être, nouveau savoir
Toute organisation anarchiste
Est contre l'anarchie, car dogmatiste
Dans l'anarchie
Les choses ne sont ni belles, ni laides
Ni méchantes, ni gentilles, pour cela, elle plaide
Là où il y aurait réel épanouissement
Il n'y aurait plus aucun jugement
Là où il n'y aurait plus aucune propriété
Plus aucun crime, plus rien à voler
Chacun, chacune, se sachant être les autres
Partage des savoirs, des avoirs, bons apôtres !
Sinon
Prison de l'idéologie
L'idéologie de prison
Où c'est encore le capital maton
Rien ne doit se définir
Pour pouvoir vraiment s'accomplir
Et puis il faut en finir
Avec le capital, suprême monstruosité
Qui met toute vie, toute sexualité
Dans une petite boîte, fermée à clé
Comme les jeunes filles enlevées
Et de force, contraintes de se prostituer
En 72 heures, elles sont dressées
Car, kidnappées, violées, maltraitées, menacées
C'est, mais oui
300.000 adolescentes, aux Etats-Unis
Souvent issues de milieux défavorisés
Et dont l'enfance fut abusée
Ce qui représente un marché
De 32 milliards de dollars
Elles sont parfois mises en vente sur Internet, par des salopards
Toujours le proxénétisme
Même un courant musical en prosélytisme
C'est là le vrai visage du capitalisme
Capital du proxénétisme
Proxénétisme du capital
Le capital est un véhicule
De ses mesquineries, il nous déambule
Avec des compartiments
Où sont rangés ses gens
Petite et moyenne bourgeoisie
Grande et très grande bourgeoisie
Autrefois, de ou en accointance avec l'aristocratie
Lumpenprolétariat, prolétariat
Les gens doivent payer leur place/classe, voilà !
Le capital
Alimente la fausse générosité
Il ne peut y avoir aucune vraie gratuité
Tout y a un coût, un prix à payer
Et quoi que nous fassions
Nous devons payer toutes nos humiliations
Aussi, il n'y a que des défaites
Bien scotomisées dans nos fausses fêtes
Qui à la vie épanouie sont de la dette
C'est la seule et véritable dette !
Toute victoire
Y est à la feu ( v 318 - 272 avant notre ère ) Pyrrhus 1er, piètre gloire
Et comme lui, d'où l'expression
Recevoir une tuile sur la tête, la pression
Où une tuile
Devient votre mort, c'est futile
Où être la fille de Staline
( 1926 - 2011 ) Svetlana Allilouïeva
Un étrange cas
Aux USA, une héroïne
Et qui surtout, demanda
En 1967, l'asile politique aux USA
Sa mère, feu ( 1901 - 1932 ) Nadejda Allilouïeva-Staline
Fut la secrétaire de Lénine
Au courant de tout, fut ainsi Staline
Ce qui permit au sanguinaire tyran
Plus tard, de montrer les dents
Ce qui est incontestablement
Plus dangereux, c'est même étonnant
Que les 400.000 tonnes de poussière
Qui, et cela tous les ans
Du cosmos, tombent sur la planète Terre
Ce qui est moins délétère
Que la vie économique qui déblatère
Ce qui détruit la forêt congolaise
Deuxième forêt après la forêt amazonienne
L'idéologie de l'économie, seule sirène
Au lieu de l'économie de l'idéologie, comme reine
Le capitalisme contient toutes les idéologies
De cela, les capitalistes font fi
Pour eux, c'est de la calomnie
Alors que de l'idéologie, ils et elles sont doctrinaires
Mais c'est bien normal, ce sont des réactionnaires !
De l'extrême gauche, de la gauche
De l'extrême droite, de la droite
Qui sont uniquement l'économie du capital
Qui sont uniquement l'idéologie du capital
Avec quelques petites variations
Pour entretenir la machine pour les élections
De la démocratie, entretenir l'illusion
Et puis
Du moment que l'on achète
Du moment et tant que l'on vend
Du moment que l'on loue
Et donc même de l'anarchisme en boîte
L'économie se tient toujours droite
Il faut vendre sa soupe
Et l'anarchie on la loupe
Qui ne se réclame que d'elle-même
Qui ne s'organise qu'en elle-même
L'anarchisme n'est pas l'anarchie !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, pouète, peuète, paraphysicien


Lire la suite