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Articles récents

Fantômas, la réaction se déchaîne

21 Juillet 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Le fasciste interprétera
Tout ce qu'il entendra
Tout ce qu'il verra
Tout ce qu'il lira
Dans une grille fasciste
Le stalinien interprétera
Tout ce qu'il entendra
Tout ce qu'il verra
Tout ce qu'il lira
Dans une grille stalinienne
Le gauchiste interprétera
Tout ce qu'il entendra
Tout ce qu'il verra
Tout ce qu'il lira
Dans une grille gauchiste
Tout fanatique religieux interprétera
Tout ce qu'il entendra
Tout ce qu'il verra
Tout ce qu'il lira
Dans une grille de fanatisme religieux
L'anarchiste interprétera
Tout ce qu'il entendra
Tout ce qu'il verra
Tout ce qu'il lira
Dans une grille anarchiste
Le capitaliste interprétera
Tout ce qu'il entendra
Tout ce qu'il verra
Tout ce qu'il lira
Dans une grille capitaliste
La bourgeoisie interprétera
Tout ce qu'elle entendra
Tout ce qu'elle verra
Tout ce qu'elle lira
Dans une grille bourgeoise
Le monde de l'interprétation
De l'interprétation du monde
Tous les conflits, toutes les guerres
De l'espèce humaine, comme principale façon de faire
Des mentalités, il faut une mutation révolutionnaire !
Mordu par l'argent
Le capital est comme un chien enragé
Faire du profit est sa seule idée
Cela est donc totalitaire
Cela est donc réactionnaire
Et bien au contraire
Si tout le monde pensait la même chose
Le monde sentirait la rose
Car c'est là, paradoxalement
La vraie diversité, c'est évident
Contre justement, la pensée formatée, unifiée, universellement
La pensée du capital
Le capital de la pensée
Ainsi, sans cette pensée réifiée
Plus aucune rivalité
Plus aucune inégalité
Tout le monde d'accord sur tout
Quant toute pensée est le tout
Du local au global
Du global au local
Et au fond
C'est bien cela, l'anarchie
Et au fond
C'est bien cela, la grande harmonie
Tout le reste est de la permanente barbarie
Comme quand nous osons appeler la vie
L'armée française en Syrie
Et donc, des représailles des fanatiques religieux
Qui du moindre bois font un feu
Et inévitablement, Nice comme un coup de vice
Mais que voulez-vous que l'on y fisse
Tant que la France ira en Irak ou en Syrie
Les attentats ne cesseront pas, c'est ainsi !
Et puis, le monde se militarise
L'armée recrute, l'armée mobilise
En France, dans chaque ville, l'armée s'affiche
Il faut bien défendre les riches
Le djihadisme alimente le fascisme
Le fascisme alimente le djihadisme
Et pour chaque pays
Le fanatisme religieux comme alibi
Et des flics partout
Et des militaires partout
Pour le bien de la population, bien sûr
En fait, seulement du capital, qu'on se rassure
Un contrôle de toutes les pensées
Par la radio, par les journaux télévisions
Et tout le journalisme policier
Sournoisement, retrait des acquis sociaux
En douce, donc, pour aussi imposer le faux
Le terrorisme a bon dos
Avec un discours logique complètement idiot
Pour lutter contre un fascisme
Rien ne vaudrait donc un autre fascisme
Ils et elles se régalent, les capitalistes
La part belle au chauvinisme
La part belle au nationalisme
Pour lutter contre le terrorisme
Rien ne vaudrait donc un autre terrorisme
Le terrorisme de la propagande médiatique
De l'oligarchie, tous les réseaux du fric
Tous les encéphales, il faut les programmer
Tous les cerveaux, il faut les militariser !
Il n'y a plus que le choix
Pour lui, eux, elles, toi, moi
De tel ou tel fascisme
De tel ou tel terrorisme
Du plus manifeste au plus subtil
Dans un monde de plus en plus imbécile
De quel fascisme êtes-vous ?
Pardon
De quel pays êtes-vous ?
Fantômas se déchaîne
Pardon
La réaction se déchaîne
Partout, elle déverse sa haine
Fascisme d'extrême gauche
Fascisme de gauche
Fascisme de droite
Fascisme d'extrême droite
L'embarras du choix
Le choix de l'embarras
Voilà bien un fait nouveau
Le fascisme se nourrissant d'un autre fascisme
Le fascisme versant dans l'électoralisme
Le fascisme plus fin, moins sot
Le fascisme faisant le beau
Le capital en a plein son magasin
Il vaut plus cher si c'est le plus malin
Tout au nom de la démocratie
Ce qui est tout bonnement une cynique plaisanterie
Car elle est directe ou n'est pas, la démocratie
Elle n'a qu'un nom, c'est l'anarchie !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Gabegie imbitable

15 Juillet 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

" Nous ne pouvons en aucune façon cacher que l'ethnologie s'est trouvée un sous-produit
du colonialisme. L'ethnologue n'est jamais arrivé sur le terrain qu'avec la suite et parfois
malheureusement dans les bagages de l'administrateur colonial, du militaire ou du
missionnaire. "

Claude Lévi-Strauss ( 1908 - 2009 )

Finalement
Et c'est assez réconfortant
Quelques bonnes lectures peuvent suffire
Pour une personne qui voudrait les lire
Afin de presque tout correctement médire
Ainsi, je vois, derrière la vitrine de ma bibliothèque
" Halte aux Jeux " de feu Albert Jacquard, sacré mec
" L'assassinat de Paris " de feu Louis Chevalier
" Ce que je crois " de feu Jean Rostand
" L'art d'aimer " de feu Eric Fromm
" L'Internationale Situationniste "
Protagonistes, chronologie, bibliographie
Avec un index des noms insultés
De Jean-Jacques Raspaud et Jean-Pierre Voyer
" L'inhibition de l'action " de Henri Laborit
Biologie comportementale, et physio-pathologie
Des livres, tant et tant d'autres
Dans lesquels mon cerveau se vautre
Cependant
Ces quelques livres
Pas imbitables, de bien des maux, nous délivrent
Déjà
De quoi faire une révolution
De faire la révolution à la révolution
Mais qui veut vraiment une vraie révolution ?
Tout est de la masse, maintenant
Depuis 1945, exactement
Où un produit sur deux était américain
Acte de naissance, début du refrain
Un clonage conformiste et désolant
1950, USA
Les classes moyennes, 2 personnes sur 3, voilà
1960, USA
40 millions de pauvres, déjà
Dans ce pays
Qui de sa socio-culture, inondera tous les pays
Et en cette puritaine Amérique, 35 millions de bébés
Entre 1950 et 1960, sont nés
L'on n'arrêtait pas de copuler
Mais c'était juste pour la natalité
Illusion du progrès
Progrès de l'illusion
Mais la population latine
Qui aux USA, prolifère, mutine
Moins belliciste, plus pacifique, elle s'adapte et butine
55 millions de latinos en 2016
Et 100 millions dans 35 ans
Un américain sur trois sera hispanique
Mais le fric étant mondialiste, personne ne panique
Dans le même temps
Donc, bien en ce moment
13 millions de sans papiers aux USA
Et toujours sur les pauvres, des crachats !
Il n'y a qu'une seule espèce humaine
Toute autre mesure est strictement vaine
Aucune race, simplement des populations
Des migrations, des adaptations, des mutations
Comme au Brésil
De l'esclavage des noirs, un autre fil
Ce pays aux nombreuses dictatures
Molles ou sadiques mais elles durent
Comme la dictature militaire
1964 à 1984, la débilité sanguinaire
En 2016, dans les taudis, c'est la pacification
Bidonvilles géants en permanente observation
Des bandes armées, de la drogue, de la pauvreté
Des bandes armées étatisées
Par jour, 7 bus incendiés
Voilà le Brésil, record mondial des meurtres
Les Jeux olympiques ne feront pas tout oublier
Et forcément, c'est plus ou moins partout, ainsi
Tant que nous n'aurons pas de vie
Nous sublimerons tout dans nos écrits
Dans nos musiques, dans nos dits
Dans nos sports, dans nos religions, dans nos idéologies
Dans nos fausses créations contraires à la vie
Pas de doublon dans ce qui crie
Car à chaque seconde, vite, on l'oublie !
Si l'on considère nos vies
Toutes les maladies inhérentes à l'industrie
Les suicides, les dépressions, les accidents du travail
Le mépris organisé du capital qui nous raille
Et cela, en tous domaines, le gâchis nous braille
Le capital nous accouche, nous sommes sa marmaille
1916, la Somme, elle se continue, la bataille
3000 tués par minute, 50 par seconde
La guerre se déguise, mais autrement, elle gronde
En 1916, en cinq mois, comme une possédée
Un million de morts des deux côtés
Des suicidés, des mutilés, des fous, des désespérés
Déjà, des mitrailleuses à six balles par seconde
D'une horreur l'autre, 100 ans plus tard, rien n'a véritablement changé
C'est une autre sorte d'immonde
Mais l'inhumanité toujours de belle faconde
Discours logique de l'absurdité comme seule graine féconde
Rivalité de la domination
Domination de la rivalité
Et payer, enfermer, obéir, soumettre, commander, punir
Et payer, questionner, comparer, utiliser, rivaliser, tout s'y mire
Nous passons ainsi notre temps à nous avilir
Nous passons ainsi notre temps à nous rétrécir
Tout est ainsi torturé
Quand vivre est devenu un métier
Qu'ainsi, à tout instant, l'on puisse être licencié !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de l'épectase du flouze

10 Juillet 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Si je me souviens bien
Cela semble si lointain
Quand je fraudais le métro parisien
Sauter par-dessus le portique, il suffisait
Cela n'était déjà pas mon seul méfait
Ou l'on pouvait passer le même billet
Dans la machine, que des trous partout, et ouais
Et forcément, des amendes qui s'accumulaient
Car le contrôle du capital veillait
Les années mille neuf cent soixante-dix
Pour la fraude, la fauche de bouffe, j'avais dix sur dix
Jamais un sou en poche
Comme une pauvre cloche
Mais avec le nez dans les livres, c'était moins moche
Beaucoup de chômage
Un peu d'intérim
Beaucoup de chômage
Et l'étude de la rime
Mais à l'époque, pas d'Internet
Pour pouvoir publier mes textes pas nets
Donc, pour ne pas payer le coût de mes infractions
Il fallait que j'attende les élections
Moi, un roi de l'abstention
Encore un temps béni pour les amnisties
Il fallait donc gagner du temps, c'est ainsi
J'ai même connu
L'époque des poinçonneurs du métro, qui l'eut cru
Mais il suffisait de leur faire peur
Avec un copain grand et bagarreur
Et le tour était joué
Du métro
Nous étions pour la gratuité !
De nos jours
Pour la pauvreté, c'est la nuit en plein jour
Des mailles du filet capitaliste, les mailles se sont resserrées
Plus d'espace, ou si peu, pour s'y faufiler
Et bientôt dans chaque maille
Il n'y aura plus aucune faille
Le contrôle des populations est totale
Et en plus il y a le football
Seul le faux est bien sûr diversifié
Car c'est une unique façon de penser
Comme tous les partis
Comme toutes les patries
Les partis du capital
Donc un seul et même parti
Les patries du capital
Donc une seule et même patrie
Idem pour toutes les organisations
Idem pour tous les syndicats, organisations, associations
Elles sont du capital, une même production
Et avec toutes les multinationales
S'unifie férocement le capital
En tous domaines, le capital se donne des permis
Les projets les plus insensés
Parfois, des luttes prolétariennes les font échouer
Ainsi
Le tribunal administratif
De Toulouse, cela semble presque fictif
Vient de décréter par jugement sans recours
Que le barrage de Sivens était trop lourd
Pas du tout d'utilité publique
Elle vient un peu tard cette musique
Car feu Rémi Fraisse qui lutta contre ce projet
Avec des zadistes, sans relâche, contre ce forfait
Fut pour cela, assassiné par des fascistes étatiques
Mais tout gouvernement est inhumain et cynique
Rémi avait vingt et un ans
Il fut volé de sa vie, c'est dégoûtant
Il y eut aussi en grande complicité
De ce fascisme aujourd'hui généralisé
Que nous sommes trop peu à dénoncer
Comme ce président du conseil régional
Thierry Carcenac, homme du capital
Homme du parti socialiste français
Tous les arbres abattus, aussi, en firent les frais
P comme pourri, S comme salaud
C'est le parti socialo
Mais tout est devenu du gangstérisme politique
Qui de tout et avec tout fait son trafic
Avec des services secrets prolifiques
Comme jadis le sergent américain
Car c'est hier comme sera demain
Jeffey M. Carney que l'on croyait peu malin
Espion issu de l'armée de l'air
Dont Berlin devint le repère
C'était là en 1982, il était au service de la NSA
Mais se retourna pour la RDA
D'être mésestimé par les siens, comme par dépit
Et il fit allégeance à la STASI !
Homosexuel, passant pour mort, enlevé
Car, il fut un temps, citoyen de la RDA
Dans un film, l'on dirait que c'est exagéré
C'est pourtant une étonnante vérité
Il fit de la prison, l'Amérique voulut se venger
Puis, son peu ordinaire parcours, fut oublié !
Toute fiction n'est que fiction
Toute réalité n'est que réalité
La réalité de la fiction
N'est que la fiction de la réalité
Un peu comme la violence
Qui s'affiche partout comme l'évidence
Des violences physiques, des violences verbales
Qui naissent toutes de l'organisation du capital
Tout naît donc dans la violence
Tout meurt donc dans la violence
Personne ne peut y échapper
Bien sûr, moi, le premier
De la violence rentrée en soi
De la violence expulsée de soi
La violence du travail et des rapports sociaux
Du mépris, de l'ironie, de la calomnie, pas seulement du couteau
Se croire homme exempt ou femme exempte de toute violence
Est donc de la pure indécence
La violence est une sorte de polyvalence !
La violence politique
La violence psychologique
La violence philosophique
La violence policière
La violence militaire
La violence d'un groupe social
La violence d'une classe sociale
Violence de la guerre
Guerre de la violence
Bref, et autres violences inhérentes au capital
La non-violence est une invention
De la violence en pleine imagination
Et puis la violence des patrons
Qui rime avec exploitation
La violence de l'habitation
Tous et toutes enfermés dans des boîtes
Où les idées deviennent conformes et étroites
Comme le tombeau ou cabane
Qui un jour, forcément, se fane
3m66 sur 3m66, feu l'architecte Le Corbusier
Tout en bord de la mer Méditerranée
Cet ancien fasciste
Cet ancien pétainiste
Tous les jours, il allait nager
Mais, un jour, il s'en alla se noyer
Un accidenté ou un suicidé
La violence, de la mort, ne peut se passer
Un peu aussi comme la dette française
2137 milliards d'euros, comme obèse
Toute une violence politicienne
Volant aux gens, un peu, beaucoup, de vie quotidienne !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du 3 mai 1936, Front populaire

5 Juillet 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

3 mai 1936
Aux élections législatives de France
La gauche du capital met la droite du capital en vacances
Mais, justement, en la politique, n'ayant aucune confiance
La classe ouvrière se met aussitôt en grève générale
Se défiant de cette gauche du capital
Plus encore du parti socialiste bourgeois
Que du parti communiste stalinien, ma foi
Des grèves de plusieurs semaines
Pour que le gouvernement, à la conquête sociale, dise amen
Ainsi, les plus longues grèves de l'histoire de France
Magasins, usines, bureaux, dans la confidence
Et ce temps pour se parler, s'amuser, danser
Et un pays entier en toute solidarité
Des caisses de grève très bien alimentées
Pour pouvoir durer, durer, durer
Et même les bureaucrates staliniens
Ne purent faire les malins
Incapables d'arrêter la contestation sociale
Car ils apparurent comme des valets du capital
Et à la voix de Moscou
Les ouvriers et ouvrières étranglèrent le cou
Six millions d'ouvriers et ouvrières sur 18 millions d'actifs
Mais aussi six millions de paysans, six millions de commerçants et artisans
Et déjà des classes moyennes
Pour une réaction jamais à la peine
Malgré cela, de grandes avancées sociales
Par la grève générale paralysant le capital
40 heures de travail par semaine
15 jours de congés payés
La semaine des deux dimanches
Contre l'exploitation une petite revanche
Colonies de vacances pour les enfants des milieux défavorisés
Tant de gens qui surent vraiment lutter
La plupart des gens veulent l'oublier !
Un mouvement
De révolte ouvrière, joyeux, long, puissant
Qui fut annihilé le 30 novembre 1938
Fin du " Front populaire "
Retour de la pire politique réactionnaire
La trahison des communistes staliniens
La trahison des socialistes crétins
Et cela aboutira à Pétain
Des licenciements massifs
D'ouvriers et ouvrières grévistes
Avec l'exclusion des responsables syndicaux
Des peines de prison et autres maux
Et les slogans
Fameux, en ce temps
" Des soviets partout "
"Tous les bourgeois on les pendra "
" Unité syndicale, unité populaire "
Après du travail et du pain
La crise de 1929 fit du vilain
Pour réclamer au rite du chagrin
Et les fascistes qui paradaient
Février 1934 comme inévitable effet
Contre la Chambre des députés
Contre la Chambre des bouffons
Là, tout le monde peut y trouver sa raison
Quand bien tranchée est son opinion
Révolution nationale pour les fascistes
Contre la révolution sociale des anarchistes !
Cela sentait la guerre civile
Et je vous le donne en mille
16 mars 1937
Une bagarre entre staliniens communistes
Et autres tendances, contre les fascistes
5 morts et 200 blessés
Finalement, rien n'a vraiment changé
Certes, un peu plus de congés payés
Et encore le parti bourgeois socialiste
En allié objectif des fascistes
Le parti socialiste ennemi de classe
Qui à la classe ouvrière fait toujours payer la casse
Et puis, finalement
C'est presque marrant
Après la guerre
1944, donc même avant la fin de cette guerre
Gaullistes, socialistes, communistes
Vont reprendre et appliquer, en tête de liste
Le programme du " Front populaire "
Par peur surtout du communisme libertaire
Qui sous le " Front populaire " était dans l'air
Car, en Espagne, les anarchistes confédérés
Au prolétariat français, donnèrent des idées
Abolition du patronat, abolition du salariat, de la propriété
Et les syndicats français ont tout fait pour l'empêcher
C'est là leur principal boulot, non mais !
Et le monde
Est toujours en guerre
D'une façon l'autre, c'est toujours la guerre
Et donc, de plus en plus de réfugiés
Qui pendant des années sont parqués
Il s'agit de les invisibiliser
Comme à Dadaab au Kenya
350.000 réfugiés, le plus grand au monde, voilà
Une population indésirable, en vérité
Mais aussi un très gros marché
Pour diverses sociétés du privé
En Europe, c'est le manque de terre
En Afrique, c'est le manque d'équipement
Le post-colonialisme se veut humanitaire
De l'humanitaire pour se complaire
Alors que tout y est inégalitaire
Tout y est loi des grands nombres
Dans laquelle toute raison sombre
Ainsi
Il y a 20 fois plus de smartphones, ce n'est pas rien
Dans le monde, que d'enfants qui ont faim
Pour autant, cela n'efface pas le problème de la faim
Certes, j'écris hors les clous
Et à ce propos, 1950, début des passages zébrés
Remplaçant depuis fin 1949, les passages cloutés
D'où l'expression " être dans les clous "
Ou datant de cette époque, " être hors les clous " !
De nos jours
Contre la vie, c'est la vènerie ou chasse à courre
Le marché de l'information
L'information du marché
La propagande du marché
Le marché de la propagande
Comme le sport
Qui au capital, ne fait aucun tort
Deux pour cent du PIB mondial
Des compétitions internationales, tout un carnaval
Flux et reflux
Avec ou sans luxe
De tout ce qui fait le monde
De tout
Ce qui ne défait jamais le monde
Tant
Qu'il y aura des nationalités
Tant qu'il y aura des propriétés
Devenir une particule de Majorana
Né en 1906, ce physicien volontairement disparu en 1938
De la matière noire c'est bien ça
La mécanique du noyau radioactif, il l'avait vu
De la symétrie dans la description
Des phénomènes physiques en évolution
De son suicide ou de sa disparition
Mécanique quantique en psychologisation
Sa théorie symétrique de l'électron et du positron
Qui ouvrira la voie à d'autres formulations !
Et les différents états possibles d'énergie
De l'électron et des orbites autorisées
Dans un champ magnétique variable, l'atome est représenté
La physique théorique est là pour faire rêver
Nonobstant
La seule passion
Devrait être celle de la révolution
Vivre intensément
Vivre pleinement
Ce qui serait possible, seulement
Sans aucune patrie, sans aucun parti
Sans aucune nationalité, sans aucune autorité
Sans aucune agressivité, sans aucune hiérarchie
Sans aucune frontière, sans aucune économie de marché
Une autre dimension
Un autre niveau d'organisation
Comme le monde quantique
Peut-être pas si chimérique
Si vaste est aussi, et comme infini, le monde galactique
Même de notre monde nous ne connaissons rien
Notre petit savoir est toujours très restreint
C'est le coelacanthe découvert en 1938
C'est le requin grande gueule découvert en 1976
C'est Architeuthis dux ce calmar géant, filmé seulement en 2012
Et nos requins ces fossiles vivants
Qui sont présents depuis des millions d'années, le vivant est surprenant
Mais l'inhumanite ne cesse de tout détruire, c'est désolant !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Le loup est à l'agneau ce que le militant est au révolutionnaire

3 Juillet 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

10 cm de sédiment
Tous les mille ans
En géologie, rien de surprenant
Pour une histoire se racontant
Quand arriva la catastrophe climatique
Il y a 200.000 ans sur les côtes de l'Afrique
Et un goulet d'étranglement génétique
D'une sécheresse qui fut dramatique
Et ce sur une très grande durée
Où tout se mesure en des milliers d'années
L'espèce humaine faillit trépasser
En fait, il n'y aurait rien eu à regretter
Donc, pouvant encore se reproduire
Des milliers d'individus à six cent, au pire
Mais le climat changeant sans cesse
Au changement climatique, des espèces sont déesses
Les premiers humains
Ne furent pas que de savane
Il faur arrêter avec les vannes
Et la traversée du désert
Il y a 7 millions d'années, autre concert
Coquille d'ancêtre d'autruche comme réserve d'eau
Et autres trucs pas du tout idiots
Au Moyen-Orient il y a 120.000 ans
Avec un système immunitaire s'adaptant
Déjà, une flûte en ivoire, il y a 40.000 ans
Et après avoir failli disparaître
10.000 générations plus tard, pour apparaître !
Et finalement
Des guerres à n'en plus finir
Partout, on entend le capital rugir
De nos monstruosités dont nous devrions rougir
Et finalement
La famine, la maladie, les accidents
Et souvent pire qu'avant
Avec des dominantes et des dominants
Les rapports humains sont ainsi fatigants
Le seul espoir pour l'humanité
C'est l'anarchie, il faut le répéter
Pour cela, chaque être humain conscientisé
Sinon
S'affiche partout l'inhumanité
Qui passe pour la normalité
Quand l'être humain est de fausse sensibilité
La chienlit de toutes les inégalités
Des interdictions, comme un gros traité
Et de fausses fêtes pour y pallier
Fête des mères, fête des pères
Fête des voisins, fête de l'air
Fête des chats, fête des chiens
Fête de ceci ou de cela, trop de tout, pour ne pas être rien
Bientôt
Fête des vagins, fête des pénis, fête de la connerie
Certes
Pour le capital, tout fait fête, de cela ou de ceci
Il s'agit de noyer le poisson, comme on dit !
Du grand massacre, partout, voilà
Pas seulement au nord-est du Nigeria
Boko Haram du Maiduguri
Partout, l'horreur fait son profit
C'est là le profit de l'horreur, c'est certain
En Afrique c'est de plus grande visibilité
Atrocités de la police, de l'armée
Ou bien de l'islamisme dévoyé
La charia comme prétendue justice sociale
Djihadistes nigerians, l'accouchement du capital
Et seulement cinq pour cent de scolarisation
Par rejet d'une culture de colonisation
Sous ce prétexte qui au capital, renforce sa cohésion
Chaque pays avec ses misères
Chaque pays avec ses guerres
Qui sont d'ailleurs toutes les misères
Qui sont d'ailleurs toutes les guerres
Et les vaches seront bien gardées
Pour que rien ne puisse changer
Du capital, personne ne peut s'évader
Et la véritable poisse
C'est que la soumission atténue l'angoisse
Ainsi, il y a la recherche de soumission
C'est là le fondement bio, psycho, socio, politique de la réaction
Dictature rime avec surpopulation
Totalitarisme rime avec inhibition de l'action !
Comme ( née en 1932 ) Michèle Bernstein le disait aussi
En 1957, tout isme sent la secte ou l'idéologie
Je le ressasse aussi
Ainsi, l'anarchisme n'est pas l'anarchie
Comme le syndicalisme forcément réformiste, n'est pas la révolution
Le contraire sent l'arnaque ou même l'escroquerie
Finalement
Si de nouvelles hiérarchies
S'établissaient sur les performances au lit
Tout se déferait vite, déjà, j'en ris
Je ne fais que paraphraser feu le savant Henri Laborit
Mais cela deviendrait encore une nouvelle hiérarchie
La hiérarchie ne semble avoir aucune sortie
Enfiler ou boire des chattes, sucer des vits
Une si petite partie de nos vies
Au secours
Moi qui pense à rebours
Voilà le militantisme
Quand-à-soi plein de dogmatisme
Bien sûr pour lui
Bien sûr, je ne suis que folie
Contre moi, tous les fusils
Car, de l'anarchie, j'ose la théorie
Contre les doctrinaires de la lutte armée
Pourtant, j'ai eu un ami de ce côté
Contre les religions, contre les idéologies, tout le prêt-à-penser
Contre les grandes gueules vite dégonflées
La contrefaçon de l'esprit vraiment révolté
Clandestin est justement, qui veut tout transformer !
Et le papier trouvé par terre
Il faut le rimer, en faire des vers
Ainsi, rien ne se perd
Même des notes ou des commissions
Sur une société est de grande instruction
Autant que des tracts en manifestation
Le contenu de nos poubelles, après tout
En dit bien long sur nous
Plus encore que le courrier
Le personnel, moins que l'administratif, si souvent déguisé
La théorie de la pratique
N'est que la pratique de la théorie
Et tout ce qui n'est pas récupérable
Pour le système, est du jetable
Qui avec lui, ne peut se mettre à table
Aucune exposition, aucun musée
Aucune citation, aucun mausolée
Et un éternel anonymat
Pour ne pas être exproprié de soi, voilà !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Plus-value marchande ou ne travaillez jamais

1 Juillet 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Le sperme du capital
Nous ensemence, c'est fatal
Les enfants et adolescents du capital
Les parents du capital
Les hommes du capital
Les femmes du capital
Les mariés du capital
Les divorcés du capital
Les célibataires du capital
C'est un élevage général
Même si le bien
Avec le mal, n'a aucun lien
Le bien est le bien
Le mal est le mal
Il n'y a là aucun manichéisme
Sauf pour le capitalisme
Qui oppose pour mieux séparer
Se nourrissant de toute dualité
La Colombie et la guerre civile
Pourtant, que toute guerre bourgeoise, pas plus vile
Et, depuis 52 ans, le temps file
260.000 morts et mortes
45000 disparus et disparues
6,9 millions de personnes déplacées
Cessez-le-feu, pour ouvrir une porte
De l'effet m'as-tu-vu
Une autre histoire pour l'appliquer !
C'est aussi la Turquie
Encore une autre tragédie
Qui copine avec la supercherie
Trafiquant avec l'Etat islamique
Qui infiltre 70 villes turques, il y a un hic
Et là, cela n'est pas un schmilblick
Du monde entier, c'est la politique
N'importe quoi, n'importe quand, n'importe où
C'esl là la seule pratique, c'est fou
Mais la Turquie recevant des réfugiés
Enfants, femmes, hommes, qui sont ballotés
Les yeux, sur l'infamie, il faut fermer
Et puis cela ne date pas d'hier
La société marchande ayant toujours été réactionnaire
Ainsi, en 1920, par exemple, en premier temps
1,5 million de russes blancs
Se sont réfugiés en Europe
La moitié en France et en Allemagne, faisant bloc
C'est là que va naître officiellement la notion d'apatride
Alors qu'on fond toute nationalité est putride
Il y aura le passeport Nansen, de l'explorateur norvégien
Qui pour beaucoup de gens représenta l'image du bien
Qui donc, avec le mal, n'a aucun lien
En 1919, il y eut aussi la SDN, la Société des Nations
Pour tirer du feu, tôt ou tard, les marrons
Mais l'anarchiste russe révolutionnaire
Et pour d'autres raisons pas vraiment similaires
Feu ( 1889 - 1934 ) Nestor Makhno, voulut changer d'air
En Russie, contre les rouges et contre les blancs
Réfugié en France, travailleur d'usine, il mourut dans l'isolement !
Réfugiés russes d'hier
Réfugiés espagnols d'hier
Réfugiés irakiens d'aujourd'hui
Réfugiés syriens d'aujourd'hui
La déchéance de nationalité collective date de 1920
Des russes, des arméniens, des juifs, d'abord
Mais déchéance collective interdite depuis 1945
Pour les Etats par rapport à un peuple
Mais hélas l'abîme se repeuple
Car toute idéologie est conformiste
Car toute religion est conformiste
Car toute idée est conformiste
Mon, ton, son, ma, ta, sa, plus, moins
Le langage du capital est malin
Rien n'est fraternel
Dans la compétition
Le moindre groupe, la moindre troupe, la moindre organisation
Et la recherche de dominance en scotomisation
Avec toutes les misères qui se cachent
Sinon, vite, elles se fâchent
Comme dans les manifestations
Pourtant de la grande fragmentation
La résultante des diverses corporations
Contre un seul aspect de l'aliénation
Pour justement empêcher une révolution
Car la révolution est un commencement
Pas une fin, le seul vrai référent
Les syndicats contre la classe ouvrière
Les syndicats pour une habile muselière
Demain, aujourd'hui, hier !
Et toujours des révoltes parcellaires
Ainsi, elle se revigore, la société réactionnaire
Elle devient même de plus en plus totalitaire
Par rapport, par exemple, à la prostitution
Où même le client est maintenant en infraction
D'ici peu, cela sera la prison
Alors que tout travail, manuel ou intellectuel, est de la prostitution
Dans une société vouée entièrement à la marchandisation
De l'écrire, rien de très original
Tout à été dit et écrit contre le capital
Donc, en 1975, des prostituées lyonnaises
Qui contre les contraventions se révoltèrent
Et c'est dans une église qu'elles protestèrent
Avec l'aide d'un curé, pour une fois, à l'aise
Sur toutes les questions de baise
Et puis, les flics du capital les en expulsèrent
Souvent mères, elles voulaient juste vivre tranquillement
Dans d'autres coins de France, aussi, évidemment
Alors que le proxénétisme policier était sous-jacent
En 2016, la police est trafiquante de drogue
Mais tout finalement est prostitution et drogue
Comme la prostitution de tout travail
Tout travail est de la prostitution
Dès qu'il y a salariat
Dès qu'il y a patronat
Le travail de la prostitution
La prostitution au travail
Du travail prostitué légal
Bras, cerveaux, travail manuel, travail intellectuel
Du travail prostitué illégal
Vagins, pénis, anus, eux ou elles
Dans un monde crétin
Riches ou pauvres sont des putains !
Et dans cette société
Tout mot peut-être un masque
Comme caché sous un casque
Nous nous gargarisons de tant de mots
Qu'ils deviennent aphones, qu'ils deviennent idiots
Et tout mot
N'est qu'un son
Quand son comportement le trahit
Quand tout son être en fait fi
Et chaque mot est interprété
Et chaque mot est ainsi falsifié
La prostitution du mot
Une belle putain est tout mot
Et dans une société de réification
Tout mot est de prostitution !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du révolutionnarisme

28 Juin 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Bactéries, plantes, éponges
Mollusques, champignons, poissons
Amphibiens, reptiles, oiseaux
Mammifères, primates
Oui, tout cela, épate
Nous somme bien tout cela
Et surtout des poissons, voilà
Des embryons similaires
Mais c'est souvent, avec le vivant, rien d'extraordinaire
Nous sommes tous et toutes, des poissons reconfigurés
Pourtant, là, il y a 400 millions d'années
Avec des squelettes osseux
De la colonne vertébrale, c'est fameux
Nageoires, pattes
Puis mains et pieds, qui nous sapent
Tout est dans tout
Tout est avant nous
Et ainsi est notre ancêtre
Mais l'évolution se contente d'être
Donc, nous sommes des poissons
Qui maintenant vont en manifestation
Mais hélas, surtout, des poissons de réaction
Comme les bombardements américains
De poissons impérialistes, de poissons crétins
En Irak et en Syrie, 12 millions de dollars par jour !
Et tous les mutilés
Et toutes les mutilées
Et tous les torturés
Et toutes les torturées
Et tous les tués
Et toutes les tuées
Tous ceux qui en restent épouvantés
Toutes celles qui en restent épouvantées
Et si toutes les espèces ont des liens génétiques
L'espèce humaine est la moins pacifique
Qui fait la guerre à tout
Qui détruit et extermine tout
Ainsi
Selon dix huit mille endocrinologues
Les perturbateurs endocriniens, comme un catalogue
Qui sont donc des saletés
Qui provoquent des problèmes de santé
Du diabète, de l'infertilité, de l'obésité
Des cancers hormono-dépendants
Troubles neurologiques en suspens
Et Brexit ou pas Brexit
L'Europe du fric en accessit
191 milliards d'euros en dépense de santé
Et à l'échelle de l'Europe, ce qui est une banalité
Et tous les virus qui sortent de l'Afrique
Avec en plus, 3500 espèces de moustiques
Si seulement
Il y avait un virus de l'anarchie
Qui s'occidentaliserait aussi
Contre le capital, une salutaire pandémie !
Un référendum original
Pour ou contre le capital
Mais nous sommes si conditionnés
Que la question semblerait déplacée
Impossible, cet horizon indépassable, sauf dans l'imaginaire
Nonobstant, c'est ce qu'il faudrait faire
La seule façon de sauver
Pour un jour, revitaliser toute l'humanité
Mais avec la déforestation, l'urbanisation, la surpopulation
Tous les moustiques sont dans l'adaptation
Certes, seule la femelle moustique pique
Déjà, 120 millions de moustiques transgéniques
Contre ce fléau, et bientôt les Jeux olympiques
Au Brésil, ne pas perturber le flux touristique
Des maladies tropicales, le moustique, vecteur frénétique
Et bientôt
Avec le tout automatique
La nouvelle éthique de l'informatique
Le dilemme du chauffeur de trolley
Voitures autonomes garanties sans décès
Ou bien des modalités pour en gommer les méfaits
En cas de panne, qui sait
Ma vie ou celles des autres
Toutes les probabilités s'y vautrent
Mais
Nous ne somme que les autres
Même et surtout si, sous le capital, je est un autre !
Et finalement
Voilà bien qui est surprenant
Le capital est bien moins obscur
Que le glyphe maya qui dure
1 = 1 point 2 = 2 points
3 = 3 points 4 = 4 points
5 = 1 trait 6 = 1 trait plus un point
C'était là la base pour débuter
La déchiffrage maya pouvait commencer
Avec des symboles picturaux
Une idée, un concept, pas sot
Du signe abstrait
Du signe concret
Combinatoire, symbolique
Du fusionnel mélangé, la jungle était épique
Palenque, Tikal, Copan
Et des sacrifices humains, mais c'est tout le temps
D'une façon l'autre, toutes époques et tous lieux
Depuis le patriarcat c'est un même feu
Toujours des codex de Dresde, Madrid
De Paris, contre cela, aucune bride
Des calendriers, de l'astronomie, des dieux
L'apprentissage est du même dieu
Mais le colonialisme fasciste et catholique
De la culture maya mit tout au feu
Pendant longtemps, il fut le plus fanatique !
Néanmoins
Pour comprendre le capitalisme
Pas besoin d'être épigraphiste du nationalisme
Alors que partout
C'est d'ailleurs complètement fou
Pousse la mauvaise herbe du fascisme
Des fascistes de gauche
Des fascistes de droite
Des fascistes d'extrême gauche
Des fascistes d'extrême droite
Voilà bien cette nouvelle langue maya
Sans être mayaniste, on la lit partout, déjà
Voilà bien un véritable colonialisme
Des idées, des cultures, des comportements, le capitalisme
Donc l'expression des courants du fascisme
Mais cependant
On ne le dit pas assez souvent
Car cela ne fut pas tout le temps
Il y a plusieurs millénaires
Du communisme pacifique et libertaire
Dans les sociétés matrilinéaires
Quand personne ne se faisait la guerre
Aucune propriété matérielle
Aucune propriété sexuelle
Aucune propriété spirituelle
Certes, cela déplait aux fascistes et aux réactionnaires
Et aussi, il y a là seulement quelques siècles
Dans les îles du Pacifique sud, et oui, mec
Des femmes à tous les hommes
Des hommes à toutes les femmes
Quand une communauté est le parent
Forcément, de tous les enfants !
Partage du temps de travail
Tant qu'il y aura du travail
De l'idée qu'on se fait du travail
Partage de toutes les richesses
Partage de toutes les fesses
Ou alors cela va péter
Ou alors cela va massacrer
Ou alors cela va saccager
Ce que fait d'ailleurs le capital en premier
Qui chaque jour nous viole en silence
Ce que le capital fait avec constance
Car il est dépourvu de toute conscience
Le capital est notre seule horloge
C'est là que chaque être humain loge
De toutes nos traces nerveuses
Des engrammes qui font nos vies malheureuses
Même toi le riche, même toi la riche
De l'inhumanité, pourtant, pas les moins chiches
Et dans l'inhumanité
Ni du riche, ni du pauvre, rien que de l'inhumanité
Aucune hiérarchie ne doit s'y comparer
Car l'inhumanité ne peut se hiérarchiser
Sinon
C'est de la comptabilité
Et l'inhumanité est unifiée
Moi, toi, il, eux, ils, elles
Et pour que la vie soit quand même un peu plus belle
Une petite langue à mémé
Avant qu'elle ne trépasse
Une petite pipe à pépé
Avant qu'il ne la casse
Ainsi, font, font, Patrick Font
Trois petits tours et puis s'en vont

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique de sismographie politicarde

22 Juin 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

Ainsi
Le sportif professionnel est un produit
Variable d'ajustement aux multinationales
Un indispensable rouage du capital
Du pain et des jeux
Pour éteindre tous les feux
Mais pour être au top-niveau
Grande souffrance pour être le plus beau
Mais pour se fabriquer comme des ailes
Grande souffrance pour être la plus belle
Le monde du sport professionnel
Tant de corps meurtris
Tant de corps détruits
Et ce dans tous les pays
Tant de corps déformés ou transformés
Cela est trop vite scotomisé
Le sportif professionnel
Le plus souvent, doit se doper
Le sportif professionnel
Le plus souvent, n'est jamais en bonne santé
En Amérique du Nord
Le football américain, roi du sport
Des milliers d'impacts, personne ne s'en sort
Et une espérance de vie
52 à 63 ans, mais oui
Le cerveau qui perd des cellules
Le football américain, c'est vraiment nul
Et ce que l'on ne dit jamais
C'est que le sport professionnel, c'est mauvais
Suicides, dépressions, handicaps divers, ce sont des faits !
Et à propos de santé mentale
Avec la précarité, cela va bien, et donc, cela va mal
Précarité, exclusion, dépression, la maladie mentale
C'est pour tous et toutes, la loi du capital
Par exemple
Sur 10.000 sans domicile fixe à Paris
Un grand pourcentage relève de la psychiatrie
Car, la misère rend fou
N'importe qui, n'importe où
Car, la misère rend folle
N'importe quelle femme, elle l'enrôle
Comme pour les hommes détenus
Comme pour les femmes détenues
Dans les prisons de tous pays, et surtout françaises
Où seule l'inhumanité est à son aise
Au moins cinq mille psychotiques
Et grande proportion de troubles psychiatriques
Tout ceci
Entretenu par la détention et les médicaments
Tout ceci
Entretenu par la précarité et l'isolement
Et sur dix maladies inhérentes au capital
Cinq parmi les plus incapacitantes, sont des maladies mentales
Une personne sur quatre, au moins
Souffrira de troubles mentaux, même plus, demain
Car le capital est la pire des saloperies
Car le capital est la pire des folies
Feu sur lui, une balle et une rafale
Et encore de la sismographie, les électrochocs, aujourd'hui
Aux urgences psychiatriques du centre hospitalier de Sainte-Anne, à Paris
C'est onze mille cas par an
Et six fois plus de l'état de dépression qu'il y a huit ans !
En France, avec les restrictions budgétaires
Sauf pour le tout réactionnaire
Quarante mille lits en moins
En psychiatrie, cela fait du vilain
Vingt mille postes d'infirmiers supprimés
Pour construire des prisons, le capital préfère dépenser
C'est bien le capital qui est fou à lier
Le capitalisme rend dingue et malade, il faut le supprimer
Chaque être humain
Doit donc se déconditionner
Chaque être humain
Doit donc se reprogrammer
Pour en finir avec toute prison
Pour en finir avec toute punition
Pour en finir avec toute propriété
Pour en finir avec toute compétitivité
Pour en finir avec toute armée
Pour en finir avec toute police
Du capital et de ses milices
Bref, avec toute inhumanité
Un autre monde, il faut imaginer
Le capital ne sait que déshumaniser
Ne sait qu'avilir ou punir, rabaisser
De la répression permanente, un grand délire
Cela ne peut jamais finir
Production en masse de chômage
Donc pas d'argent pour vivre, l'âme en rage
500.000 morts et mortes par cancer, de plus
Pour le monde entier, drôle de bonus
Le capital casse les corps et les esprits
Au capital, riches et pauvres sont soumis !
Car
Il faut payer son loyer
Il faut payer son gaz et son électricité
Il faut avoir une carte d'identité
Il faut avoir un métier
Il faut aller à l'école, au lycée, à l'université
Il faut suivre son chemin tout tracé
Se marier, divorcer, signer des papiers
Tout ce qui entretient le capital
Le travail étant son vecteur principal
Le capital, de tout, fait son carnaval
Mais de ce fait, aussi
Contre le capital, aucune quelconquerie
Pas besoin d'une nouvelle hiérarchie
De la vitrine de banque brisée, c'est fatal
Qui symboliquement, au capital, fait mal
Dans un monde aussi terrifiant
La vie est une peine de mort, c'est évident
Là au niveau psychologique
Ailleurs au niveau physique
En 2015
Iran : 977 Pakistan : 320 Arabie Saoudite : 158
Chine : 1000, mais la peine de mort y est un secret d'Etat
De la peine de mort politique, voilà
Car tout étant politique
Toute peine est politique, toute condamnation est politique
Et la fausse vie est une mort psychologique
Le monde du capital est sadique !
Et en France
Avec un gouvernement de démence
Le parti national socialiste français
Des représentants et représentantes du capital, des déchets
Bientôt, c'est presque officiel
Interdiction de manifester, le fascisme s'en mêle
Pourtant
Depuis le décret de 1935
Une manifestation est autorisée
Si de 3 à 15 jours avant, elle est déclarée
Certes
Avec les noms et l'adresse des organisateurs
L'itinéraire, le but, l'heure
7500 euros d'amende, sinon
Six mois de prison, sinon
Le capital
N'aime pas qu'on le conteste
Le capital
N'aime pas que l'on proteste
En vérité
Tout gouvernement étant plus ou moins fasciste
Forcément car cela rime avec nationaliste
Manifestement ou subtilement, toute manif est interdite
Plus que jamais, des gifles, le capital, mérite
Raison de plus pour bloquer, faire grève, manifester
Raison de plus pour s'indigner
19 août 1955
Jean Rigollet, ouvrier maçon, d'une balle dans la tête, tué
Nantes, par un CRS, cours des 50 otages, on l'a oublié
Et c'est sans cesse, que le policier, peut mutiler ou tuer !
Le capital
Produit de la guerre, produit de l'inhumanité
Tout y est faussement humanisé
Alors même que l'air des villes
Devenu irrespirable est une surmortalité en file
En Italie, en prison, à Turin
Pour les mères, cela peut paraître bien
Elles peuvent garder leurs enfants jusqu'à l'âge de trois ans
Mais la prison est une horreur, aussi pour les enfants
Encore une fausse humanité
Bref, étatique ou privé
Le capital sait bien nous assassiner
Le capital sait bien nous suicider
Des dépressions, diverses maladies, des vies gâchées
C'est d'une incroyable monstruosité
Mais la propagande capitaliste fait tout accepter
Toute célébrité y est en grande complicité
Pour le capital, ne jamais le dénoncer
C'est le Renaud, devenu complètement idiot
Ami du capital est toute vedette spectaculaire, confortant le faux
Comme aussi bien des milliardaires, joueurs de football
En culotte courte, se donnant le beau rôle
Et plus les salaires sont élevés
C'est donc que du capital, ils ont mérité
Le bon peuple, sachant bien l'hypnotiser
Mais pour toutes les professions, au salaire très élevé
C'est un même procédé qu'on peut généraliser
En 1998, les agents du capital, joueurs de l'équipe de France
Coupe du monde de football, justement en France
Furent plus que dopés
Comme des mulets, bien chargés
Chaque match, pour des joueurs trafiqués
Et les résultats prouvant ce dopage
Furent bien sûr détruits, l'Etat français mit tout en cage
En finale, des joueurs volontairement maladroits
Pour que pas trop, cela ne se voit
Sinon, France 10, Brésil 0
Et tout sport professionnel est à l'avenant
C'est là le sport du capital, c'est édifiant
Le sport du capital, le capital du sport
Le travail du capital, le capital du travail
Le capital du sexe, le sexe du capital
Tout se nourrit du capital
Tout est produit par le capital
Toute fausse critique renforce le capital
Et c'est là une spirale infernale !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien


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Encodage de l'encéphale, encodage du capital

19 Juin 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

" Je continuerai à crier que tous les capitalistes sont des ordures, des saloperies, et
je suis particulièrement déçu qu'aujourd'hui on ne s'occupe pas mieux d'eux au
niveau du peuple. "

Avocat Bernard Ripert

J'ai un gros défaut
En ce temps où règne le faux
Je parle de trop
Je me confie trop vite
Alors que tout le monde s'évite
On ne sait plus qui est qui
C'est là l'intérêt de l'oligarchie
L'on ne peut plus être spontané
Au premier venu, se raconter
Cela ne se fait plus
Cela est très mal perçu
Vous êtes le malotru
Tant de gens, pourtant, rencontrés dans la rue
Dans les manifestations, ou en se promenant
Pour mon cas, même si cela paraît étonnant
Mais tout est bien verrouillé maintenant
Des autres, de l'autre, tout le monde est méfiant
Avant
L'on allait boire un verre
Chez soi, sans passer pour une folle ou un fou
Pas besoin d'un banc ou du bistrot
Une rencontre d'errance y suffisait, c'était rigolo
C'est devenu rare, c'est ballot
Le capital a tout faux
Le capital est un salaud !
De l'épigénétique
Et de sa partition
De l'épigénétique
Chaque être humain en est l'interprétation
Mais tout est avant tout socioculturel
Avant tout conjectural, avant tout conjoncturel
Des femmes et de leur flux menstruel
Qui se coordonne collectif quand elles vivent entre elles
Comme dans des dortoirs
Synchronisation des cycles, facile à croire
Car c'est dans la sueur
Que des molécules régulent cette heure
Et c'est d'ailleurs
Aussi dans la sueur
Que des molécules règlent la peur
Encodage cérébral
En vérité, encodage par le capital
Trajet du mot dans le cerveau
Trajet du capital dans le cerveau
Les mots du capital
Le capital des mots
Tout cela s'organisant
Dans même ceux et celles, le détestant !
Le système du capital
Fait du capital, le système
Traduisant
Le système du langage
Le système de la vision
Le système de la lecture
Avec toutes les cellules spécialisées
Mais par le capital, tout cela est codé
En 1882 ( 1849 - 1917 ) Jules Dejerine, un savant
Déjà, en étudiant le cerveau d'un patient
Qui à l'encéphale eut un accident
Incapacitant la reconnaissance des mots
Mettant en évidence, une zone spécialisée du cerveau
C'est donc de moindre mystère
Partout, nulle part, c'est peu ordinaire
La structure moléculaire
D'une substance odorante dans l'air
Prédiction de son odeur
Ou de sentir une odeur
Prédiction de sa structure moléculaire
Pas de réponse, tout reste à faire
Comme pour une société vraiment révolutionnaire
De toutes nos faussetés, il faut se défaire !
Car, nous ne savons rien
Et le dernier niveau d'organisation sera toujours si loin
Il reste 5 à 80 millions d'insectes à décrire
Ils façonnent notre planète sans jamais médire
Et 9 espèces sur dix sont des insectes
Se contentant d'être, pas si bêtes
Déjà sur la Terre, il y a 400 à 500 millions d'années
Des leçons, ils pourraient nous donner
Et à toutes les extinctions, ils surent résister
Sauf la mer, à tous les milieux, s'adapter
Dominant l'espace aérien pendant 150 millions d'années
Invisibles bestioles à six pattes, de peu d'évidence
Pourtant, 40.000 espèces d'insectes, rien qu'en France
Chez eux, pas de réfugiés, comme chez nous
Ils sont beaucoup moins fous
Dans le monde, 17 millions de réfugiés
De déplacés, de gens obligés de migrer
Chaque personne passant
C'est une moyenne, 17 années dans un camp
Au mieux sous une tente
L'organisation du capital est démente
Aussi, il faut tout déconstruire, révolution permanente
Car le monde est bel et bien nazi
Dans son horreur, il y a même une hiérarchie
Tout se répétant, jamais cela n'est fini
Tout y étant de l'absurdité, de la tragédie
Appel aux vivantes, appel aux vivants
Il est peut-être encore temps
Chaque individu doit se soulever
Chaque ville doit se soulever
Chaque pays doit se soulever
Le monde entier doit se soulever
Pour vraiment et réellement l'égalité
Pour vraiment et réellement la liberté
Pour vraiment et réellement la fraternité
Pour un nouveau monde, créer !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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De l'incendie du Reichstag à l'hôpital Necker, la provocation policière

16 Juin 2016 , Rédigé par Patrice Faubert

" Oui, supermobilisation, pour l'hôpital Necker, je suis quasi sûre que ça été fait par ces pourris de flics fascistes pour retourner l'opinion publique contre les manifestants et les manifestantes, on connait leurs méthodes . "

Tara Nikolitch ( née en 1953 ) anartiste plasticienne

En effet
C'est le livre des provocations policières, c'est un fait
Des fascistes à la solde du parti réactionnaire
Du parti national socialiste au pouvoir, c'est clair
Des fascistes au service des flics
Des flics au service des fascistes
Des prétextes pour pouvoir interdire toute manifestation
L'incendie ( 27 au 28 février 1933 ) du Reichstag en réédition
Le capital ne recule devant aucune provocation
Car à la manifestation parisienne du mardi 14 juin 2016
Autant de monde, sinon plus, que contre le CPE, en 2006
J'étais présent dans les deux manifestations
Dans le cortège de la CNT, nombreuses et nombreux, nous étions
Des centaines de milliers de personnes
Dont les cris d'indignation, encore, dans les rues, résonnent
Les casseurs, en fait, des révolutionnaires, ne cassent pas n'importe quoi
Les casseurs véritables sont au gouvernement, leur politique en fait foi
Tout gouvernement casse la vie des gens
Tout gouvernement gâche la vie des gens
Et dès qu'un syndicat remue un peu
Et dès qu'un syndicat ne joue plus le jeu
Collaboration gouvernementale
Collaboration fasciste libérale
Il est accusé de tous les maux
Plus rien il ne vaut
Plus que jamais, il faut se révolter
Plus que jamais, il faut tout contester
Plus que jamais, il faut tout bloquer
Perturber les grandes manifestations sportives
Le fric et le dopage ne les rendent pas festives
Il suffirait
Une centaine de personnes envahissant un stade
Il suffirait
Une centaine de personnes paralysant le Tour de France, devenu fade
Il suffirait
Facile à dire, en effet
Donc
La police nous parle tous les soirs
C'est tout ce que nous avons à boire
Donc, l'armée nous parle tous les jours
Radio, télévision, journaux, sa basse-cour
Journalistes policiers, artistes policiers, scientifiques policiers
Pour la soumission à l'autorité
Pour tout pouvoir le conforter
Et toutes les écoles au service du marché
Et tous les lycées, les universités, au service du marché
Des enseignantes policières, des enseignants policiers
Pour apprendre à obéir, il s'agit de bien dresser
Tout cela est pire que de la complicité
Tout cela c'est justement le marché
Les fonctionnaires du capital
Le capital des fonctionnaires
Des agents de la société spectaculaire marchande techno-industrielle
La compétition n'est jamais contestée ni même envisagée
Car c'est là, le fonctionnement même de la société !
Il faut par exemple, avoir de bonnes notes à l'école
Pour s'élever dans une hiérarchie, devenir idole
Devenir un homme politique, une femme politique
Toute une pourriture répugnante, infâme clique
Le fascisme libéral ne veut plus être contesté
Par la désinformation, la provocation, il veut être plébiscité
Interdiction de critiquer, il faut la fermer
Le cul des présidents, il faut lécher
Voilà bien là de véritables méchants
Dans les manifestations, gentils sont les gens
Et même les soi-disant casseurs
Qui ne cassent pas grand-chose, ô malheur
Comme la gueule aux gens de pouvoir, ô bonheur
Mais l'on fait ce que l'on peut
Dans l'écriture, facile de prendre le pieu
Le pouvoir met le peuple plus bas que terre
Et tout pouvoir est fasciste et réactionnaire
La nouvelle idéalité révolutionnaire
De tout pouvoir voudra se défaire !

" Et puis, dans le plus grand silence, les matons ont obtenu la dotation d'armes... ça promet ! Urvoas a lancé un appel d'offres le 31 mars dernier pour armer les matons. Cela fait longtemps que leurs syndicats demandaient de ressembler à leurs collègues de la police : c'est chose faite. Ils vont avoir à leur disposition : 265.000 munitions de calibre 12 en caoutchouc ou autre : 40.000 projectiles en sachets, chaussettes balistiques flexibles : 2297 dispositifs balistiques de dispersion de type grenade à main : 140 fusils à pompe à répétition de calibre 12 mm : 12.767 bâtons télescopiques de défense avec corps de frappe en acier : 240 boucliers : 1472 menottes : 733 chaînes de conduite de chevilles : 2563 aérosols incapacitants. "

L'envolée ( juin 2016 ) pour en finir avec toutes les prisons

Le capital est une paire de menottes
Le gâchis permanent est sa seule grotte
Si les gens savaient
Tous les pouvoirs trembleraient
Si les gens savaient
Ils deviendraient révolutionnaires
Si les gens savaient
Tous les réactionnaires, toutes les réactionnaires
Tous les fascistes, toutes les fascistes
De gauche, d'extrême gauche
De droite, d'extrême droite
Se cacheraient, se sauveraient
Mort au faux, vive le vrai !
Comme tout ce qui est
Le syndicalisme est ce qu'on en fait
De combat ou de cogestion, c'est un autre effet
La CNT de combat des anarchistes espagnols
Qui étaient des millions contre les guignols
S'infiltrant partout, commettant des erreurs
Mais dans la rue dès la première heure
Honneur à ceux et celles qui se révoltent
Jeunes, vieux, vieilles, enfants, toutes notes
Malgré les provocations policières
Cela n'est évidemment pas d'hier
De nos jours, de Paris, c'est l'hôpital Necker
La contestation il faut la faire taire
Comme aujourd'hui, demain, hier
Mon refrain
Tout gouvernement est réactionnaire
Il est au service du capital, il le sert
Pour dans une manif, en faire un concert
Mais des tas de gens sont lobotomisés
Par toute une propagande télévisée
De toute conscience le spectateur est privé
De toute conscience la spectatrice est privée
Nos vies sont confisquées par les banquiers
Nos vies sont confisquées par la propriété
Riches ou pauvres, nous aurions tout à gagner
D'abolir l'argent, le salariat, les bourgeoisies, le prolétariat
D'abolir même les syndicats
D'abolir toutes les hiérarchies
Tout ce qui nous conchie
Tout ce qui n'est pas la vie
Plus aucun papier, sans âge, sans rivalité
La fin de tout ce qui est séparé
Enfin le règne des affinités
Pour que débute l'amour et l'amitié
Pour que l'on commence vraiment à communiquer !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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