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Articles récents

Herméneutique, codage social, codage nerveux

3 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

La nostalgie
Des gens perdus de vue
De ce que l'on aurait pu faire
Et que l'on a pas pu ou voulu faire
Cela nous prend à la gorge
Sans crier gare, dans sa forge
Forcément
Il y a nos celles et nos ceux qui ne sont plus
Nous aurions pu
Avec nos elles et nos eux
Être plus présents, plus avenants
Être plus généreux de notre temps
La nostalgie est comme une dépression
Sans prévenir, elle nous file des gnons
L'on ne peut la congédier
Parfois, ouf, elle ne fait que passer
Mais posant ses valises, imprévisible, sans pitié
Revenir en arrière
De tout ce que l'on a fait de travers
Hélas
Ce qui est fait, est fait, n'est plus à faire
Quelquefois, l'on souhaiterait
Ne pas être où l'on est
Et être où l'on est pas
Revoir des gens du passé
Serait-ce une bonne idée ?
La nostalgie et l'ennui
L'ennui et la nostalgie
Tout cela pouvant nous tomber dessus
Sans nous prévenir, faisant sa mue
Se téléporter
Là, où nous sommes oubliés
Comme des mondes perdus
Et dont nous ne sommes jamais revenus
Coucou, c'est moi, c'est nous, dans le revoilà !
Ô passé qui m'a construit
Tu peux me recontacter, si tu me lis
Quand
Je suis quelque part
Je voudrais être ailleurs
Quand je suis ailleurs
Je voudrais être quelque part
Quelque part, ailleurs
Ailleurs, quelque part
Ou carrément, nulle part
Vivre, en même temps, tous les possibles
Heureusement, malheureusement, de l'impossible
Ou, dans l'imaginaire de l'indicible
Nous ne pouvons, physiquement
Qu'être dans le présent de l'instant
Quoi que l'on vive, ici et maintenant
Ou alors, la raison vacille et flanche
Avec tout l'équilibre de vie qui calanche
Sinon
Tous les gens que l'on aurait pu rencontrer
Toutes les trajectoires que l'on aurait pu emprunter
En fait, du déliré, car les rails de nos vies sont déterminés
Certes, parfois, l'on peut dérailler
Toujours, cependant, de l'automatisé, du déterminé
Niches environnementales pour nous coder
Point de libre arbitre, point de liberté
De ce fait, rien n'est à regretter
Sinon, cela aurait été
Tant de femmes pour les hommes
Une seule pourrait suffire, mais la bonne
Encore faut-il avoir pu la rencontrer
Tant d'hommes pour les femmes
Un seul pourrait suffire, mais le bon
Encore faut-il avoir pu le rencontrer
Et finalement, tout est très limité
Si l'on avait su
Surtout, si l'on avait pu
De quoi, dans la démence, sombrer
De l'action inhibée pour se suicider
Ouf, la mort est délivrance
Le seul vrai bain de jouvence !
Si les diamants
Sont issus des grandes profondeurs
Parfois, huit cent mètres de profondeur
Du volcanique
Du magmatique
Les remontant lorsque c'est l'heure
Du bouchon de champagne, vitesse supersonique
Des matériaux du minéralogique
De l'irruption de la pensée intrusive
Colère de la Terre, en pensée dépressive
D'une géologie l'autre
D'une psychologie l'autre
Ainsi, de la ville antique de Pétra
La femme déesse
La femme liesse
Pluie, abondance, gestion, en matriarcat
Mais tout procède
Et tout le concède
D'une sorte d'herméneutique
Qui le voit, qui le dit
Qui l'a su, qui l'a écrit
Des tas de fois, tout se répétant à l'infini
D'un inceste pas toujours évité
Ainsi et aussi des Nabatéens et sous Ptolémée
D'autres cités oubliées ou non étudiées
Avec la contraception, plus le souci de consanguinité
En ce cas, pourquoi pas, si réelles affinités
D'une culture l'autre
D'un temps l'autre
Du matrilinéaire au patriarcat
Et là, tout devint caca
Des cardinaux aux généraux
Dieu, travail, famille, patrie
1940, formule pétainiste, encore là ou encore ici
Et finalement, plus que jamais, elle survit
Du sabre et du goupillon, nous imposant la vie
Se perpétuant, du ça va, ça va, ça va, supportant ainsi
 Et ne le pouvant qu'ainsi, tout déni
Du codage social comme codage nerveux
Du codage nerveux comme codage social !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du capital abîme spectacularisé

1 Septembre 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

" Je me suis regardé le nombril, qui brille, qui brille, et puis de ce nombril, j'ai fait du blablabla, voilà, blablabla... "

( Interprétation laboritienne de toute écriture )
 
Hélas ou tant mieux
La plupart des gens, font le job, jeunes ou vieux
Ne soyons pas snobs
Cela fait la vie courante qui nous lobe
Quand une pipe
N'est depuis longtemps, plus une pipe
La politique
Ne fait plus de politique
Sauf pour les tartufes
L'extrême droite
Est toujours d'extrême droite
Sauf pour les tartufes
La droite
Est toujours de droite
Sauf pour les tartufes
Mais l'extrême gauche
N'est plus d'extrême gauche
Et là, c'est vrai
Mais la gauche
N'est plus de gauche
Et là, c'est vrai
Plus que des droites, certes, divisées
Sachant tout de même, quand il le faut, s'unifier
Le moi
N'est plus le moi
Le toi
N'est plus le toi
Le elle
N'est plus le elle
Le il
N'est plus le il
Les opinions sont sans courage
Le carnaval du capital fait son carnage
Sans s'en rendre compte, l'on y nage
Tous et toutes dans nos cages
Fragmentation de la nazification
Nazification de la fragmentation
Les idées mortes de la robotisation
Décomplexée est toute récupération
Les bourgeoisies et l'art de tout contrôler
Consensus de la droitisation
Consensus de la concussion
Micropolluants, macropolluants, dans la raison !
De la fausse révolution
Toujours couvée en prévision
Elle est déjà programmée
Pour, quoi qu'il arrive, ou puisse arriver
Avec du discours logique pour la faire échouer
De nouveaux dominants
De nouvelles dominantes
Pour en prendre la tête
Les quelques vraies révolutions
Et non le coup d'Etat ou changement de régime
Quand jamais, la tyrannie, on l'élimine
Donc, révolutions révolutionnaires
Et non, révolutions statutaires
Inachevées, empêchées, retournées, massacrées
Trahies, oubliées, falsifiées, récupérées
Par des saloperies de politiciens, voilà
Par des saloperies de politiciennes, voilà
Dès l'école, toute une fabrique
Dans le ventre des mères, déjà cette colique
Real Humans, dès maintenant, tout électronique
Robots humains
Robots, animaux non-humains
De l'électricité cérébrale
De l'électricité nucléaire
C'est du cent kilomètres de l'atmosphère
Tout cela s'engrammant du même air
Tout programme
Lui-même programmé
Par sa programmeuse ou son programmeur
Et ceci à l'infini
Dix puissance 500, faux fini
Déterminismes et automatismes
Automatisants et détermininants, comme holisme
Le savoir ou ne pas le savoir
Se voiler la face, n'évitant pas les déboires
Par-delà le tout croire !
Tout se passant trop vite à notre échelle de temps
L'on s'en rend compte
Et jamais, de solde de tout compte
L'on perd sa famille, ses parents, des amitiés
Du temps psychologique qui peut se mesurer
C'est quoi le temps ?
Avoir mal aux dents ?
Boire le sexe d'une dame ?
Téter les seins d'une femme ?
Ou tous les organes
Selon les sexes, envies, fantasmes, arcanes
Vomir, se réjouir, souffrir
S'aimer, se défiler, se rater, se détester, se mépriser
Et puis, de toutes façons, mourir !
En consolation
L'on peut tout vivre ou revivre par l'imagination
Mais pas touche dans l'incarnation
L'on a pas vraiment l'affaire en main
Le destin des probabilités
Les probabilités de la destinée
De la multivectorialité, de la multifactorialité
Tout cela, que nous, du plus malin
En fait
Toutes les déterminations de l'indétermination
L'indétermination de toutes les déterminations
Monsieur
C'est de la merde que vous faites
Je le sais, madame ou monsieur
Sur le pot, je fais tous les jours
Et ce, au moins, sans aucune cour
Inclassable, irrécupérable, à vos amours
Et puis
Tout part, tout arrive, tout s'évanouit
De vos enfers ou de vos paradis
Tout se fait et tout se défait
Dans la prison des automatisants
Dans la prison des déterminants
Dont nous ne pouvons nous évader
Qu'en les utilisant !
Ce qui peut engendrer
Tout un mépris nationalisé et étatisé
Des faits, pourtant scotomisés ou banalisés
Soixante treize pour cent
Le travail salarié pour beaucoup de gens
Qui n'ont aucune couverture sociale
Qui n'ont aucune sécurité sociale
Cela devrait vraiment faire peur
Mais non, l'on ne perçoit pas la couleur
Marche ou crève
N'est-ce pas une société de rêve !?
Une personne sur deux
Est sans contrat de travail
Et cela n'est pas une erreur
Du monde et de ses terreurs
Comme les voitures, cinq litres au cent kilomètres
Douze kilos de CO2, émettant
Selon les bolides, tous les cent kilomètres
Comme si, réellement, rien, ne nous concernant
Et avec les jeux olynfrics, ce qui nous attend
Des tas de lobbies, dessus, nous crachant
Mais tant et tant en redemandant
Des militaires, des flics, partout
Il s'est échappé, le capital, le fou
Dix mille militaires au bas mot
Par jour
Trente cinq mille agents de sécurité intérieure
Trente trois mille agents de sécurité privée
De la prévision sans doute bien sous-évaluée
De l'état de siège et du sport
Le sport de l'état de siège
Le capital du spectacle
Le spectacle du capital
Seul son rêve est en invitation
Seul son rêve y est son invité
De cette prison et à moins de tout renverser
Personne ne peut s'en échapper !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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TOUT, ni enviable, ni jalousable

25 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Le monde est une entité
Où la souffrance, multiple, variée, y est généralisée
Voilà, bien, là, le véritable envahisseur
Et pas d'épanouissement
Dans la souffrance
Sexuelle, physique, spirituelle, intellectuelle
Cérébrale, affective, mentale, matérielle
Et pas de solidarité
Dans la souffrance
Et pas d'égalité
Dans la souffrance
Et pas de joie dans la souffrance
Et pas de liberté
Dans la souffrance
Et pas de partage
Dans la souffrance
Et pas de fraternité
Dans la souffrance
Et pas d'écologie
Dans la souffrance
Ou le partage de la souffrance
La souffrance en partage
Et c'est comme au loto
Toujours à y gagner un lot
Mais là, tout le monde gagne
De la souffrance et ses pagnes
Même dans nos rêves
Nous invitons nos imaginaires
Nous réinventons nos réels
La famille disparue
Les amitiés et amours qui ne sont plus
Comme une recréation de la sève
Quand le monde entier est une dépression
En variant les expressions
En variant les émotions
En variant les impressions
Comme un puits sans fond
La vie, en cellule, en arrestation !
Et néanmoins
Néant moins
Pas néant plus
Néant plus
Nous nous envions
Nous nous jalousons
Alors que toutes et tous, nous en chions
Toujours quelque chose qui ne va pas
Riches ou pauvres, n'est-ce pas ?
Personne
N'est pourtant, jalousable, vraiment
Personne
N'est pourtant, enviable, vraiment
Car, nous avons ou aurons, certes, ceci
Mais pas cela
Car, nous aurons ou avons, certes, cela
Mais pas ceci
Toujours
Il y aura, forcément, quelque chose
Qui cloche
Il y aura, forcément, quelque chose
De moche et de boche
Cela ne peut-être autrement
Dans la fragmentation du monde au tout violent
Dans l'organisation au tout dominant
Nous avons cela, nous avons ceci
Nous n'avons pas cela, nous n'avons pas ceci !
Toujours
De l'inévitable mécontentement
De l'inévitable frustration
Pour la santé
Pour la sexualité
Pour les parents
Pour les enfants
Pour le mariage
Pour le divorce
Pour l'union libre
Pour les idéologies
Pour les religions
Là, où, d'une façon l'autre, tout est maltraitance
Plus encore dans les hôpitaux et maisons de retraite
Au travail, au foyer, tout fait la tête
De la désillusion, du désenchantement, de la déception
Il ne peut en aller autrement
De ce monde marchand, violent, maltraitant, gouvernant
Fuir
Dans le non-jugement
Qui est encore, nonobstant, un jugement
Dans un total détachement
Le détachement de l'attachement
Ne rien attendre
Ne rien prétendre
Ne rien défendre
Mais tout refuser
Mais ne rien accepter
De l'idéologique ou du religieux
D'un monde autre, le vrai voeu
Être humain homme
Ni juge, ni policier, ni avocat, ni conseiller, ni militaire
Ni dominant, ni dominé
Ni gouvernant, ni gouverné
Être humain femme
Ni juge, ni policière, ni avocate, ni conseillère, ni militaire
Ni dominante, ni dominée
Ni gouvernante, ni gouvernée
Inventer d'autres valeurs
Ni de droite, ni de droite, à toutes les heures
Imaginer au-delà du malheur et du bonheur !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Tout nous automatisant, tout nous engrammant

16 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

"Et à titre d'exemple, citons le sort réservé à cet agent de propreté, licencié suite à la diffusion d'une photo le montrant en train de faire la sieste, à même la rue, durant sa pause."

Les hommes lents. Résister à la modernité du XVe - XXe siècle. Ed : poche
Laurent Vidal

Pour d'éventuels aliens
Qui de nous, n'y comprendraient rien
Terriennes et terriens
Des sexuopathes
Des névropathes
Des psychopathes
Au tout frustré
Au tout refoulé
Donc, au tout sublimé
Des marqueurs sociaux
Des marqueurs culturels
Selon les temps mentaux
Chaque époque avec sa pelle
Et tout son pêle-mêle
Des classes sociales
Du cocuage
Et pour tous les âges
En ânerie ou en vacherie
Voilà, bien, la véritable chienlit
Chaque individu, groupe, société
Avec ses propres préjugés
Avec ses jugements de valeur
Avec ses lieux communs
De l'excrément au derrière
Dont il est difficile de se défaire
Et de nos comportements
Tout nous y automatisant
Et ce jusqu'à quatre-vingt-quinze pour cent
Tout nous y conditionnant
Et ce à cent pour cent
De nos valises sociales et culturelles
De nos imaginaires et de nos concepts idéels !
Tout, tendant à se niveler
Avec cependant les disparités inhérentes au fragmenté
Dissonance cognitive, pensée séparée, pensée dissociée
De nos sociétés chosifiées
De nos sociétés réifiées
De nos sociétés marchandisées
Tant et tant, de concepts, de désignations, d'idées
Pour un même objet, désigné !
Certes, de la variabilité
De la différence comme la température des degrés
L'éducation et le dressage pour les pauvres
L'éducation et le dressage pour les riches
Ce que l'on peut et doit faire
Ce que l'on ne peut ou ne doit pas faire
Pour obéir pour les pauvres
Pour commander et dominer pour les riches
Il en va aussi pour l'espérance de vie, en durée
Certains et certaines, ont le dos voûté
Ouvriers et ouvrières, subalternes, personnes employées
D'autres, le dos bien droit de fierté
Chirurgiens, dentistes, notables, avocates, et gens de célébrité
Parfois, comme en septembre 1944
Toulouse, des résistants en défilé
Légitimement fiers, le drapeau noir en beauté
Anarchistes guérilléros espagnols, non soumis et révoltés
Le général Charles de Gaulle en fut l'énervé
Lui qui fut obligé d'y assister
Mais sans l'apocope recension
En avant, en arrière, de la falsification
Aux sources de tout progrès, les anars
De tout cela au riche passé oublié
Ils ont été les dépouillés, les dévalisés
Avec prière de ne pas déranger
Aux oubliettes de l'Histoire, il y en a marre
La mentalité des temps
Le temps des mentalités
Tout se récupérant, tout s'adaptant !
Ainsi, de très jadis
Sans que cela passa pour du vice
Des hivernants aux estivants
Femmes, hommes, enfants, s'entend
L'hiver à la mer, il fut donc un temps
Déjà, le Sud-Est, de la France
Déjà, pour les riches bourgeoisies, de la bombance
En arrière, en avant
Selon les bourgeoisies, les modes s'inversant
Et fin avril, la saison était finie
Alors qu'elle débuterait, à peine, aujourd'hui
Avec aussi toute une surinformation
Comme devenant de la désinformation
La confortation rimant avec jumelle mémorisation
Nous gavant et nous abrutissant, de toutes façons
Mais le boycott y est comme mutilant
Que pour les élections, moins évident
Et de la planète Terre
Comme surtout du multivers
Cela est, a été, sera
Tout ce qui peut arriver
Est arrivé, arrive, arrivera
Un jour ou l'autre, ici ou là
Se singeant avec ou sans originalité
Nous récupérons
Nous volons
Nous nous approprions
Les dits ou les idées des autres
Du passé, du présent, parfois, nous les améliorons
Ainsi, nous les honorons
Ainsi, nous les égalons
Comme aussi nous les déformons
Souvent, à tort, nous nous jalousons
De ce fait, bêtement, nous rivalisons
Lois du marché comme un sport de compétition
Et le peu que vraiment nous comprenons
Nous l'outrepassons plus que nous l'affirmons
En manifeste plus qu'en subtil, tout, nous continuons !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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La communication du renoncement

9 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout participe à et de tout
Ainsi, du passé, du présent
De l'éducation douce et sans aucun châtiment
Quintilien, Erasme, Montaigne, Rabelais, Rousseau
Et même sans doute, bien avant
Du très lointain, donc, ou du très présent
De l'éducation libertaire contre l'éducation des bourreaux
De l'Alice Miller
Pour des monstres, ne pas faire
Ainsi
Ce sont des armes françaises
Trafic habituel toujours en aise
Armes servant pour exterminer les yéménites
Via des pays fascistes religieux en rite
Emirats arabes unis, Arabie saoudite
Mais pouvant acheter le silence
De l'Europe complice, intérêts de la décadence
D'un tout en parfaite continuité
Mais avec plus ou moins de subtilité
Malgré souvent le chemin de même finalité
Il suffit de s'en retourner
Aux anciens chefs des jeunesses hitlériennes
Jugés, mais très légèrement condamnés
Et de leurs douteux livres de la mémoire
Presque une gloire, pour bien manger et bien boire
Car ce faux ordre
Est finalement, du monde, le modèle
Du scoutisme capitaliste en sa représentation fidèle
Et par rapport à quoi, l'ordre ?
Et par rapport à qui, l'ordre ?
Du c'est bien ordonné
Du c'est bien trié
Tous et toutes en des rangs serrés
D'un même pas cadencé, d'une même idée
Et cela se voudrait plusieurs
Mais dans la même clameur
Différents pas en fausse diversité
Dans tout cela, faux refus, vraie acceptation
Le capital de la fragmentation en unification !
Voilà pourquoi, du matin au soir
Des brocards diffamatoires
Contre les vrais anars
Pour les enfermer dans des placards
Ignorer leurs histoires
Les mettre KO sur des brancards
Les libertaires
Comme des concubinaires célibataires
Comme des célibataires concubinaires
De toutes et à toutes les politiques réactionnaires
Du seul tort d'être des minoritaires
Minoritaires d'entre les minoritaires
Mais, cependant, l'abstention électorale
Leur donne de l'air, est leur chorale
Et parmi
Les quelques organisations de l'anarchie
Il y a encore, en-deça, les marginaux de l'anarchie
Aucune place dans aucune encyclopédie
N'étant pas des notables
Rétifs de tous les comptables
N'étant les invités d'aucune table
Ne laissant leurs noms nulle part
Car l'anarchie se veut sans faire-part
Comme le genre humain
Femmes, enfants, hommes
Qui des querelles séparatistes ineptes, se fait gomme
Tout se valant et c'est très bien
Il faudrait
En finir avec le salariat
En finir avec le patronat
En finir avec le prolétariat
En finir avec le patriarcat
Car le capital, c'est l'utopie
Car l'anarchie, c'est la vie !
En fait, le capital, abrutit
Advenant comme le film " Idiocracy "
Et tout a été tenté
Dans le dit ou dit
Ou le sera
Et tout a été tenté
Dans l'écrit ou écrit
Ou le sera
Et tout a été tenté
Dans le fait ou fait
Ou le sera
Et tout a été tenté
Dans l'imaginé ou imaginé
Ou le sera
Du théâtre, du cinéma, de la télé, de la comédie
Tous les drames
Toutes les joies
Toutes les peines
Toutes les jouissances
Toutes les souffrances
Toutes les possibilités
Tous les conflits
Toutes les guerres
De et à la vie
Mais le peu ou très peu que nous avons
Ou le beaucoup que nous avons
Et même le pas du tout, que nous avons
Zéro plus zéro comme du zéro
L'on y patauge comme des idiotes et des idiots
La crainte de le perdre
Pire qu'avant de le perdre
Alors que pire est toujours à perdre
Nonobstant
Que nos chaînes rouillées ou dorées, à perdre, nous avons
Certes, des millions et millions de gens qui s'y gratifient
Et qui ne veulent, ainsi, que rien ne change
Après moi le déluge
Le capital en a fait sa luge
Certes, des millions et millions de gens qui s'y conchient
Sans un moyen d'action, pour agir
Sans un moyen d'action, pour intervenir
Mais qui aussi, le plus souvent
Veulent que rien ne change
Après moi le déluge
Le capital en a fait sa luge
Millions et milliards qui bloquent tout
Millions et milliards qui font le monde fou
Les renoncements de la communication
La communication des renoncements !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Le présent et le futur du passé

4 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

16 février 1943
Loi de Vichy, STO, au boulot
Et en Allemagne, l'on se magne
Hormis le maquis en castagne
Nés entre 1920 et 1922, pas de pot
650.000 travailleurs, du mal dans sa peau
Mais de toutes façons
Le travail est toujours obligatoire
Comme du manger et du boire
Sinon
Pas de logement
Aucune femme, aucun enfant
Du moins, le plus souvent
Du STO permanent
Service du travail obligatoire en mutant
Comme du corps humain, se renouvelant
La peau
En dix à trente jours
Le squelette, lui, en dix ans
Les alvéoles des poumons en huit jours
Les globules rouges en quatre mois
La graisse en huit ans
Le foie en deux ans et six mois
Cristallin, pas de renouvellement
Quand aux diverses bourgeoisies
Le relais est permanent
Elles sont les propriétaires du vivant
Car elles sont propriétaires de la culture
Car elles sont dépositaires des sciences de la vie !
Et le plus souvent, ainsi
Au tout récupéré
Toujours un coup d'avance
Quand on a le temps d'y réfléchir, l'évidence
Quand  tout est devancé
Quand tout est confisqué
Quand tout est détourné et utilisé
La propriété des moyens, la production, l'information
Faisant et défaisant les révolutions
En prenant la tête
En assurant, de ce fait, les défaites
Ou sinon, du canon, de l'élimination
Toujours un coup en prévision
Comme
Global Seed Vault
Svalbard en Norvège
Le stockage des graines du monde entier
Quoi qu'il puisse arriver, pouvoir repartir de plus belle
Autre ouvroir d'exploitation potentielle
Chaque bourgeoisie du capital, spécialisée
Dans un domaine à domestiquer
Ouvroir de régénération potentielle
Qui lui donne de nouvelles ailes
Bien pire encore que du CO2 émis
Et pour son produit
Du un kilowattheure de courant électrique
10589 pour le charbon
6 pour le nucléaire
Toutes les classes sociales
Toutes les religions et les idéologies
Devraient être abolies
Toutes les castes sociales, d'autres, aussi
Les vies sont en bocal avec les bourgeoisies !
Résultat, au tout gâché, au tout sali
D'autres l'ont dit
D'autres le diront
Mais
Je le redis
Je le dis
Et ce qui a été écrit
Et ce qui est écrit
Est le quelque part d'une vie
A été le quelque part d'une vie
Femme, homme, enfant, et tutti quanti
Feu ( 1821 - 1880 ) Gustave Flaubert, l'avait compris
Tout, pensé, imaginé, dit, inventé, créé, théorisé, écrit
Ou l'a déjà été, le sera, l'est, fractalisme de vie
Tu, il, elle, nous, je, vous, nous
Alors ?
Lu, pensé, écrit, dit, fait, théorisé
Alors ?
Nous ne faisons que nous dire
Alors ?
Nous ne faisons que nous lire
Alors ?
Nous ne faisons que nous écrire
Nous ne faisons que nous faire
Nous ne faisons que nous penser et nous inventer
De nous voir, de nous faire avoir
Avec quelques modifications et quelques bifurcations
Avec quelques améliorations ou quelques régressions
De la variation qui se fait continuation
De nos vies bourreaux et bourrelles
Et qui là,  ne sont jamais en querelle
Arrêtons de nous lire
Lire pour lire
De nous faire, de nous médire
Faire pour faire
Médire pour médire
De nous flatter, de nous comparer
Flatter pour flatter
Comparer pour comparer
Les bourgeoisies
Sont plus dans les têtes
Que dans les poches, en voilà des recettes
Dit, lu, pensé, écrit, fait, imaginé, construit, théorisé
Et il y a longtemps
Que tout est perdu
Que tout est fichu
Car en réalité
Cela sera difficile à rattraper
Car donc, en réalité
Tout est le produit du passé
Un présent du passé
Un futur du passé
Un passé du passé !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Paraphysique du présent permanent

1 Août 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Tout est à la fois
Très lointain et très récent
Dans un présent permanent
Ni passé, ni futur, du présent
Comme de et pour tout, l'effacement
Sous d'autres formes, tout se conservant
D'un présent l'autre
Pourtant, toujours ou jamais, des nôtres
1884
La femme devient légalement, de son corps
Propriétaire, de la théorie sans fin
Dans les faits, du toujours vain
Du mari, longtemps, la femme souvent l'objet
Une propriété, du meuble, en étant l'effet
D'un temps l'autre
D'une perception l'autre
D'une culture l'autre
D'un apprentissage engrammé, l'autre
La réalité
Et en quel domaine ?
Pour qui ou pour quoi
La réalité physique et scientifique
La réalité philosophique
La réalité historique
La réalité politique
Sociologique, poétique, économique, numérique
La réalité de ce que l'on veut
Pour maintenir son bon équilibre mental, physiologique et physique
Rejetant toute réalité
Qui pourrait nous déséquilibrer et nous déstabiliser
Laquelle voulons-nous ?
Laquelle pouvons-nous ?
De qui ? De quoi ?
Selon qui ? Selon quoi ?
De l'esclave ou du roi
De, il, elle, moi, toi, la réalité, c'est quoi ?
Ce que l'on peut mesurer, prouver, reproduire
Quoi ? quoi !
La réalité, ce dernier niveau d'organisation, c'est quoi ?
La réalité
De ce que nous appelons, la réalité
N'est pas par tous et toutes, ressentie pareille
Démons et merveilles
Par et pour l'ouvrier
Par et pour les cadres et les notables
Par et pour le patron
Par et pour les victimes d'humiliations
Par et pour le cuisinier
Par et pour l'employé
Par et pour le savant
Par et pour l'ignorant
Dans des réalités sociales souvent différentes
Pour des lois physiques, qui ne sont pas de la même vente
Riches ou pauvres, selon chaque situation
Et selon chaque profession
La réalité de la sensation
Plus que la sensation de la réalité
Et l'on peut, certes, tout mathématiser
Avec des équations aussi pour tout vérifier
Pour extrapoler ou pour tout invalider
Mais le temps humain
Se retarde du temps numérique
Du déficit et du transféré
Avec des enfants aux mémoires numérisées
De l'attention déficitaire pouvant se crétiniser
De la concentration quand elle est mal élevée
Cuisine moderniste en toxicomanie informatique
D'un clic l'autre, toute une clique
Déjà, Corée du Sud, Chine, USA,
Des centres de désintoxication, en holà !
Lire un être humain, comme un livre, c'est long
Il y faut de la réflexion
Et surtout une vraie compréhension
Y être en attention de concentration
Tout n'y est pas prémâché
Comme au cinéma ou à la télé
La radio sollicitant davantage l'imaginé
De toute une trilogie scotomisée
De toute fondation vivante, de la simplicité
Ectoderme, endoderme, mésoderme
De tout le vivant, c'est le terme
De tous les temps, et tant,voilà qui y sème
L'on y entre, l'on y sort
L'on s'y éveille, l'on y dort
Ni aucune raison, ni aucun tort
Et si l'information n'est ni masse ni énergie
Elle n'est que de l'information, comme un défi
L'énergie se contente d'être de l'énergie
Par-delà le plus ou le moins, se transformant
S'adaptant, se contorsionnant, se relativisant
Se mathématisant, et aussi, s'équationnant
L'énergie n'est qu'énergie
Multiple, variée, finie, infinie
Chaque humain ou non-humain, l'utilisant, la chevauchant
Surtout, l'interprétant et la réalisant
De la physique, du psychique
De la pellicule vivante du biofilm
Azote qui rote, chlorophylle masquée
La roche et des enduits de façade !
Azote de l'air en parade
Cyanobactéries maçonnant du biofilm
Du support bactérien en vrai film
Du sol, des plantes, des microbes, charade
Voilà les vraies mines du roi Salomon
Vers 970 - 931, avant notre ère, c'est selon
Argent, or, cuivre, ne pas devenir bonze
Et aussi, étain plus cuivre, voilà le bronze
De nos jours
L'argent d'achat, court, court, toujours
De poche en poche, il fait sa cour
Avec des milliardaires en euros
Ou en biens marchands, bientôt, déjà, de l'eau
De nos vies
Faisant du beau ou de la pluie
En personnes dressées et obéissantes, seule harmonie
Nous acceptons tout ce ceci
Les femmes tout autant que les hommes, c'est ainsi
Ou alors, femmes du matrilinéaire
Femmes Nabatéennes
Aux oubliettes même de certaines préhistoriennes
Mais dans et sans le vraiment vérifiable
Subjectivité de pensée magique, siège éjectable
Mais dans l'univers-bloc
Mais dans le vivant-bloc
Et de cela, en cela, aucun toc
L'église catholique française, en 1997
Put admettre qu'elle fut collaborationniste
Du temps manifestement nazi
De ce temps, où, de près, de loin, tout collabora
D'un idiome politique, l'autre, de la compromission
Du compromis collaboratif, actif ou participatif, de la démission
Et de tout gouvernement, tout s'y inscrit, même la fiction !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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Univers-bloc, système FNSEA

19 Juillet 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Comme ce sont nos estomacs
Qui ne cessent de nous articuler
Tout un mimé
Hélas, il nous faut bien croûter, voilà
En France, la toute puissante, FNSEA
Produire pour produire en production
Du productivisme érigé en mafia
Des pesticides étatisés comme des crachats
FNSEA de tout système
Système en FNSEA
Hélas, il nous faut bien manger, voilà
De la dictature de nos estomacs
De l'agroalimentaire et de ses guerres
Et contre le vert, l'on boit des verres
Avec des lobbys de la guerre
Donc, des pesticides, maladies, suicides, cancers
Paysans bretons, paysans et paysannes du monde
Quand partout, en tout, s'organise l'immonde
L'argent au tout régissant
Inattaquable et implacable
Des gens, la vie, la structurant
Plus dans les têtes que dans les poches
De nos rapports si peu humains, très moches
Il y a des complicités indirectes
Il y a des complicités directes
Hélas, il nous faut bien, nous alimenter
Les pauvres, au tout dégueulasse
Les riches, un peu meilleure, la mélasse
Avec de l'agriculture en désertification !
Et rien ne serait plus du social
Toute une prestidigitation en sociétal
Comme des plages bretonnes
Qui à la pollution ne sont pas des nonnes
Il y sent bon l'hydrogène sulfuré
De la salade de mer prête à emporter
Algues nociceptives comme soldées
Des coopératives vendant du poison
Pour de l'agriculture au même ton
Du partenariat public-privé
Quand tout métier ou toute activité
En produit complice de toute une criminalité
Tout ou presque
De ce qui est acheté
De ce qui est loué
De ce qui est vendu
De ce qui est prêté
De ce qui est échangé
Entretenant une pollution holistiquement généralisée
Ceci, de force ou de gré
Car, il est difficile de pouvoir l'éviter
C'est ainsi, du participe présent
C'est ainsi, du participe passé
C'est ainsi, du participe futur
Avec les caravanes du capital,
Qui passent
Et, une sorte d'impuissance fataliste
Pour nous voiler la face
Avec toute la pullulation des informations satellites !
Et mieux vaut encore, boire la tasse
En eau de mer
C'est comme cent milliards de virus dans un verre
Mais pas là, de virus capitalisés
De toutes les pestes télévisées
Mais là, des virus pas méchants et sains
Du bon lait sortant d'un sein
Mais
Nous voulons changer la société
Et c'est la société qui nous change
Nous voulons transformer le monde
Et c'est le monde qui nous transforme
Et ce d'instant en instant
Nous sommes toutes et tous, les exécutés
Et à propos d'exécutions
La dernière ordonnée par feu l'Inquisition
En Espagne, eut lieu en 1826
Et en 1838, fut proclamée son abolition
En fait, cela fut toujours en continuation
Ainsi, sous Franco, elle prit un autre nom
Comme la mort à petit feu, longues peines de prison
Pires que la peine de mort, c'est selon
Certes, peine de vie, donc, peine de mort
Dès la naissance, ce mauvais et inexorable sort
Et une bonne mère
Son enfant, refuserait de l'envoyer à la guerre
Et donc, pour en principe, les guerres, les éviter
Sociales, civiles, internationales
Vous élisez des députés
Qui au contraire, sont là, pour les gérer
En France, un député rapporte 37000 euros
Par an, à son parti, au tout escroc
Chaque électeur, électrice, c'est 1,64 euro
Par an, pour son parti
En multipliant par tous les votes, c'est ainsi
Toute une organisation de l'escroquerie
Mais tous les débats
Mais tous les ébats
Toutes les conférences
Tous les cours
Passé, présent, futur
Et en tous domaines
Des millénaires en bien des semaines
De l'Univers-bloc, et toc-toc
De tout TOC
Au voleur, au pilleur
Au pilleur, au voleur
Certes, le plagiat est nécessaire, le progrès l'implique
Dixit feu ( 1931 - 1994 ) Guy Debord, fort améliorant la réplique !
Toutes choses de la vie, tout le monde, ailleurs
Et si " Honneur de la police", du service secret français fasciste
N'avait pas intimidé feu ( 1944 -1986 ) Michel Colucci
Qui se retira des lois du marché, ainsi
Car l'ingouvernabilité n'est d'aucune liste
Il en fut la preuve formelle qui acquitte !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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De la rivalité restreinte et généralisée

10 Juillet 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Oui, je le sais
Je me répète
Oui, je le sais
Je suis l'indécision qui végète
Oui, je le sais
Je suis galère et bébête
Oui, je le sais
Je produis du zut
Car de tout, je suis le bizut
Oui, je le sais
Je ne crois pas à ce que je fais
Oui, je le sais
Je suis dans des routines
Mais, absolument tout, est routine, est Poutine
Je n'aime pas les artistes
Je n'aime pas les intellectuels hommes
Je n'aime pas les intellectuelles femmes
J'aime trop la simplicité
J'aime trop la spontanéité
J'aime trop la sincérité et la naïveté
Car, l'on veut toujours être la première, le premier
Mais aussi la dernière, le dernier
Arts ou intellectualité
Concurrence de la rivalité
Rivalité de la concurrence
Et dans bien d'autres domaines
Cela ne peut que s'accumuler, ô déveine
Oui, je le sais
Un con parmi des moins connes et cons
Oui, je le sais
Un con parmi des plus connes et cons
Tout le monde étant dans la domination
Un rien parmi des riens
En plus ou moins rien
Un plus parmi des plus
Ce qui est et serait sans fin
Et c'est sans aucune morbidité
Que je puis l'avouer
Pourquoi et pour qui ?
Pour qui et pourquoi ?
Je n'aime pas les artistes
Je n'aime pas les intellectuels hommes
Je n'aime pas les intellectuelles femmes
Ou alors, les anartistes
Ou alors, le maçon et sa truelle
Quand plus rien
N'est vraiment estimable
Quand plus rien
N'est vraiment louable
Avec toute une acceptation du détestable
La reptation
Qui permet tout gouvernement
Qui permet des dominantes et des dominants
Apprendre différemment
Pour devenir son propre référent
Sans autorité et sans hiérarchie
Sans prétention et sans parti pris
Quand tout veut dominer, moi, toi, elle, lui
Et toutes les fausses amitiés qui en font partie
Et qui deviendront des inimitiés, de l'ennemi
De comme feu ( 1533 - 1592 ) Montaigne, l'on ne dit
Parce que c'était moi, parce que c'était lui !
Certes, parfois
Des documentaires intéressants et édifiants
France 5, LCP, arte, et concurremment
France Culture, la science en question, d'Etienne Klein
Mais surtout, ne pas changer l'ordre existant
Ne pas même l'émettre, l'éviter, justement
Néanmoins, s'y retrouver, avec un esprit un peu critique
Ne pas s'y entraver avec un peu de pensée éthique
La vague rapprochée du mur de Kardachev
Relations femmes, hommes, enfants, en parachève
Il n'y a pas d'hommes libres
Il n'y a pas de femmes libres
Il n'y a pas d'enfants libres
Cette fausse idée de liberté
Est la plus grande tyrannie qui soit
Permettant toutes les exploitations
Toutes les fausses solutions et vraies dominations
Tous les chacun pour soi
Toutes les chacune pour soi
Comme les rivalités
Pour empêcher de réelles amitiés
Comme tous les préjugés
Et les amours ne peuvent y résister
Les philosophes rivaux d'autres philosophes
Les physiciens rivaux d'autres physiciens
Les artistes rivaux ou rivales d'autres artistes
Les savants et poètes rivaux d'autres savants ou d'autres poètes
Tout le monde rival de tout le monde
Pas toi, Tu crois ?
Pas vous ? Vous croyez ?
Pas moi ? Je crois ?
Et tout dans une kermesse qui s'y féconde !
Femmes, hommes, enfants, du non genré
De toutes façons, cela fait société !
Et si l'ami devient ou peut devenir un ennemi
Au moins, l'ennemi, lui, reste toujours l'ennemi
Et on devrait lui dire merci !
Puis, l'intérêt personnel de beaucoup de gens
Via le corporatisme identitaire s'opposant à tout changement
Du faux changement, oui
Du vrai changement, non
Et tout artiste, forcément,
Renforce la société, renforce le système
Et toute intellectuelle
Et tout intellectuel
Forcément d'élevage, fortifie la société
Fortifie le système
De même pour toute chercheuse, tout chercheur
Peu de différence avec la recherche de l'orpailleur
De même pour le savant, le technicien, ou l'ingénieur
C'est la société, c'est le système
Tout ce qui peut les entretenir
Pour nous tenir, pour nous divertir
Tout ce qui peut les ravir
Avec pour le capital
Se régénérant du moindre ou pire mal
Et si on tuait tous les affreux ?
Et si on tuait toutes les affreuses ?
Il n'y aurait plus personne sur la Terre
Plus que les indispensables vers de terre
Du vianesque qui appuierait sur le bouton nucléaire
Et là, pas l'anagramme gare maman, Etienne kléniennne
Solaire, en fait, du mystérieux Olivier Garcia, anagrammes pleines
Peut-être que l'espèce humaine est une abomination
Une possibilité l'autre de l'évolution
Encore des efforts, pour l'orbilianisme triomphant, en régression !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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L'idéologie du catastrophisme

5 Juillet 2022 , Rédigé par Patrice Faubert

Tant mieux, tant pis
Ce que je voulais ou veux dire
Il l'a dit
Elle l'a dit
Tant mieux, tant pis
Ce que je voulais ou veux écrire
Il l'a écrit
Elle l'a écrit
Tant mieux, tant pis
Ce que je voulais ou veux faire
Il l'a fait
Elle l'a fait
Voilà une expérience de pensée
Qui va à la source de l'humilité
L'expérience de pensée
Si chérit par ( né en 1958 ) Etienne Klein
Charismatique et plus que physicien
Diffusant le monde des idées, si bien
Mais sans la férule des identifiants sociaux
Des niveaux en organisation pour éviter tout faux
Certes, une rationalité sans faire le gros dos
D'une rationalité qui doute
Se déboute
Quand il le faut, de la dogmatique rationalité
Dans l'expliqué et l'inexpliqué
Avec une maîtrise du langage pour dominer !
Tout, ce qui quelque part, est invité
Dominants et dominantes, du langage maîtrisé
Tu répètes ce que je dis
Je répète ce que tu dis
Il répète ce qu'il dit, ce qu'elle dit
Et qui avait déjà été dit
Elle répète ce qu'elle dit, ce qu'il dit
Et qui avait déjà été dit
Ce qui aussi, est pensé, a été pensé
Ce qui aussi, est écrit, a été écrit
Parfois, quelques rajouts
Parfois, quelques améliorations
Depuis des millénaires
Au voleur, au plagiaire
Voilà, de tous, de toutes, du véritable ancillaire
Car
Nous parlons les autres
Nous pensons les autres
Nous écrivons les autres
Nous vivons les autres
Les autres nous parlent
Les autres nous pensent
Les autres nous écrivent
Les autres nous vivent
Et à propos de mentalisme
Nous sommes dans l'idéologie du catastrophisme
Comme aboutissement du capitalisme

Tout se fait en passant
D'un gouvernement l'autre, en même temps
Sous silence, beaucoup se passant
D'une saloperie l'autre
D'un mea culpa l'autre
D'une dissonance cognitive, l'autre
En fait, d'une pensée séparée, l'autre !
Ainsi
Du broyage des poussins mâles
Et en France, jusqu'au 31/12/2022, au moins, j'ai mal
Donc, cinquante millions d'arithméticiens
Car, cela peut compter jusqu'à cinq
Et dix millions de canettes, là, pas les mâles
Et ce par an
Or, tout a son équivalent
Dans la cruauté et le dément
Constat qui devrait être absolument terrifiant
Ainsi, populisme, nationalisme, fascisme, stalinisme, nazisme
Se renaissant toujours, avec des racines profondes, en réactualisme
Croyons-nous, cela n'a rien nous concernant
De plus en plus de bacheliers et bachelières, et nonobstant
Cherchez l'erreur, dans un tout nazifiant
Car, tout a été, torturé, moqué, méprisé, répété, comparé
Exterminé, acheté, violenté, tué, rabaissé, tout génocidé
Ouf, nous avons notre zone de confort
L'on y dort, l'on y fait la morte ou le mort
Les plantes aussi sont menacées
D'une façon l'autre, elles pourraient se révolter
Ainsi du film " Vivace "
Peut-être quelque part, une trace
La vie végétale s'osmosant au cérébral
S'incorporant en binôme dual
Tout n'étant l'expression
Que des divers déterminismes
Une sorte de chaos déterministe
De ce qui a existé
De ce qui existe
De ce qui existera
De tous les laboritiens niveaux d'organisation
Déterminants nombreux, oubliés, de l'indétermination
De l'indécidabilité déterminée en détermination de l'indétermination
Du monde des si peut-être
D'une entité sans paraître, pour enfin, être
Du spectaculaire intégré qui a su s'unifier
De toutes les composantes politiques, pour y surfer
Les misères comme des déchets, maintenant, sont traitées
Et toute la complicité
De l'intellectualité en élevage, l'élevage de l'intellectualité
Au tout soumis, au tout formaté
Sans profonde criticité, tout devant se continuer
Quand même une fausse gauche, du capital
Peut passer pour une extrême gauche, du capital
Alors que c'est une droite, dans la gueule, bien placée
Il y a de quoi vraiment s'inquiéter !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien

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