Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
patrice.faubert.over-blog.com
Articles récents

La solitude des solitudes

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

La solitude
Nous fait faire n'importe quoi
La solitude
Nous fait rencontrer n'importe qui
Comme les faux amis
Qui un jour, deviendront des ennemis
Il n'y a que des solitudes
Elles peuvent être affectives
Elles peuvent être pensives
Elles peuvent être sexuelles
Elles peuvent être intellectuelles
Elles peuvent être spirituelles
Elles peuvent être matérielles
Elles peuvent être professionnelles
Les solitudes se jouent de nous
Les solitudes s'amusent avec nous
Les solitudes se rient de nous
Les solitudes sont avec ou sans le sou
Les solitudes nous tordent le cou
Et pourtant, nous naissons seuls
Et pourtant, nous mourons seuls
Les solitudes s'écrivent en dix minutes
Mais elles se vivent des millions de minutes
La solitude de toutes les solitudes
C'est comme une cocotte minute
Il faut que cela sorte
L'envie des autres, reste la plus forte

Patrice Faubert (1974) pouète, peuète, puète, paraphysicien

Lire la suite

Le sexe de la femme

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Chaque sexe de femme
Est un bijou qui dort
Chaque sexe de femme
Est un magnifique trésor
Où l'hymen, ne sort jamais dehors
Jusqu'au jour, où l'on y fait un sort
L'urologue Gérard Zwang, en fut le chantre
De ce diamant caché, au bas du ventre
Certains sont plus beaux que d'autres
Mais avec délice, l'on s'y vautre
Parfois, ce sont des fontaines
Que nos bouches avides malmènent
Et même quand le sang en sort
Cela n'est jamais dégoûtant
Mais bien souvent charmant
D'ailleurs, les belles vulves
Ne font pas toujours les beaux seins
Comme les jolis visages
Ne font pas forcément de beaux vagins
Le sexe de la femme
Est une grotte ornée
Que la langue aime lécher
Que le nez aime étudier
Et quoi de plus fantastique
Dans l'univers, qu'un sexe de femme, mirifique ?
Et quoi de plus émouvant
Dans la galaxie, que deux nichons, magnifiques ?
Nous ne savons pas
Nous émerveiller de nos corps
Nous ne savons pas
Nous faire jouir de nos corps
Nous ne savons pas
Boire les jus de nos corps
Beaux ou laids
Avec ou sans lait
Les organes, sexuels ou pas, du corps humain
Restent les plus malins
Et ils nous font des danses
Quand ils entrent en transe
La santé, c'est le silence des organes
Le malheur, c'est d'en être un profane
Et quand la fée libido est en prison
C'est la violence partout, avec tous ses horions

Patrice Faubert (1993) pouète, peuète, puète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique de la révolution permanente

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

" Dans la brume obscure du passé, les noms et les hauts faits sont tombés dans l'oubli, pour nous qui croyons que les problèmes dont le monde actuel est assailli sont neufs et accablants. Le temps finit par tout balayer, le bon comme le mauvais, indifféremment. "

Henry Miller ( 1891 - 1980 )

Rien de ce qui advient
Ne naît, à partir de rien
Ainsi, en 1740, à Berlin
S'agglutinaient 90.000 personnes
Dont 21309 militaires
Et oui, ce n'est pas par hasard, feu Hitler
Déjà, Paris, en 1594, comptait 180.000 habitants
Et Naples, recensait aux alentours de 1790, 493.930 habitants
Quand Londres enflait, aux environs de 1790, avec 800.000 habitants
Rarement, ont été comestibles
Les villes aux gigantesques populations
Des foules, il faut canaliser les pulsions
En place, des comportements, maintenir les conditions
Et aussi, pour ce faire
Sont là, policiers, gendarmes, matons, militaires
Cela n'est pas comme les champignons vénéneux
Qu'il suffit pour les rendre délicieux
De faire bouillir avec du bicarbonate de soude
Pour qu'ils restent présentables
Et cela n' est pas une fable
Ce fut expérimenté par le prodigieux savant, feu J.H. Fabre
Qui expérimentait sans aucun palabre
Les grandes cités infernales
Ne se font pas bouillir
Mais elles nous font rougir
Dans l'inhibition de l'action, fatale
Tous et toutes, nous mourons de ce mal
Tout a toujours été relativement pareil
C'est toujours le même soleil
Ainsi, en 1596, Sir John Harington
Inventa la chasse d'eau
Ce qui était mieux, et cela détonne
Que les chaises percées, c'était pourtant pas sot
Du château de Versailles, si fastueux
Tout ce qui se passe de nos jours
Est la résultante du passé
De l'individu à toutes les sociétés
Des campagnes aux hautes cours
Toutes les écoles des bourgeoisies
Toutes les universités des bourgeoisies
Ont pour unique fonction
Des couches sociales, la parfaite reproduction
Voilà pourquoi, il faut, tout, tout de suite
Des systèmes totalitaires, prendre la fuite
Du c'est ma très grande faute, du chrétien
A l'autocritique fallacieuse du stalinien
Pas demain, mais immédiatement
Il est presque déjà trop tard
De tergiverser, nous n'avons plus le temps
Tout est possible, dès maintenant
La vie n'en peut plus, des avares
Mais nos cerveaux rétrécissent
Et nos tyrannies s'embellissent
Avec des complices valets
Même pas cachés derrière des volets
Journalistes, sportifs, artistes, savants, techniciens
Et aussi de simples citoyens
De la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Qui propagent les poisons, de leurs nouvelles
Ils nous font des piqures
Pour nous infecter de leurs ordures
Tout est possible, mais pas dans le futur
Mais nous ne le voulons pas
Pas dans cent ans
Pas dans dix mille ans
Mais tout de suite, maintenant !
Partageons nos êtres gratifiants
Partageons nos biens gratifiants
C'est dans nos têtes, que cela se passe
Et pas dans le capitalisme, qui passe
Le capitalisme finira de trépasser
Ou ce sera la fin de l'humanité
De même que les insectes
Ne s'étudient pas sur des bouchons
Mais dans la nature
De même les humains
Ne se mettent pas en étiquettes
Ce miroir aux alouettes
C'est réducteur et vraiment trop bête !
Certes, cela nous rassure
C'est effectivement un bon tranquillisant
Tout, tout de suite
Car demain, est toujours en fuite
Pas demain, pas dans cent ans
Pas dans dix mille ans
Tout ce qui est remis à demain
Ne se fait jamais, cela reste vain
Tout ce qui ne se fait pas immédiatement
Ne se veut pas vraiment
Ne se peut pas vraiment
La révolution permanente
Ne peut supporter, aucune bureaucratie
La révolution permanente
Ne peut tolérer, aucune hiérarchie
La révolution permanente
N'est figée dans aucune théorie

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien

 

Lire la suite

Paraphysique de la liberté

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Dans tous les corridors
Il y a des feu Georg Cantor
De l'infini du fini
Du fini de l'infini
Mais tout dépend
Des niveaux d'organisation
Et de ce que l'on ne sait pas
Et ainsi, nous tournons en rond
Ce qui est vrai dans l'infiniment petit
De la physique quantique chérie
Ne l'est pas forcément dans le plus grand
Déjà, dans feu Durruti, c'est pas pareil
Et encore moins dans feu Marinetti, rien n'est formel
De la matière, pour d'autres évènements
Des particules traversent les murs
Voilà qui est sûr
Les humains ne le peuvent
Et même si tout est étroitement relié
Chaque niveau d'organisation, se remarque, dans sa spécificité
Même si absolument tout est rigoureusement déterminé
Le principe de l'indéterminé étant lui-même déterminé
Par des processus que nous ne savons pas déterminer
Cela est tout bêtement l'indétermination du déterminé
Où l'indétermination est déterminée, par ce nous ne savons déterminer
Le principe d'incertitude est donc déterminé
Par toutes les incertitudes du déterminé
Qui sont les certitudes de l'incertitude
Il n'y a pas plus grande illusion, que la liberté
Plus nous croyons en la liberté
Et plus nous nous en éloignons
Moins nous croyons en la liberté
Et plus nous nous en rapprochons
En vérité, l'on ne fait jamais ce que l'on veut
En vérité, l'on fait toujours ce que l'on peut
Ainsi, si nous arrêtions de boire
Du vin, de l'alcool, des boissons sucrées
Et tout ce qui va avec cette foire
Et donc, dans ce secteur, plus besoin de travailler
Toutes nos dépendances
Sont nos aliénations
Toutes nos croyances
Sont nos illusions
Boire de l'alcool ? fumer des cigarettes ? à quoi bon ?
Certes, et quoi que nous fassions
Nous participons à l'aliénation
Des corps et des esprits, à des degrés divers
De sept milliards d'habitants et habitantes, qui font l'enfer
Jamais plus, nous ne vivrons aussi longtemps
Que Lucette Almanzor, présentement cent ans
La veuve de feu Céline, ou de Michèle Morgan
Et ses 92 ans, ou encore, les 95 ans de Suzy Delair
Ou bien encore, les 95 ans de Danielle Darrieux
Aux yeux encore si radieux
Et encore les 87 ans de ma mère
Elles sont l'endurance
Dans le marathon de la vie
Toujours, elles sont pleines de bonhomie
Loin derrière, nous sommes aujourd'hui
Des jours anciens, nous avons la mélancolie
La vie est en prison
La politique la saccage
La politique met tout en cage
L'anarchie serait le moindre mal
Chaque être humain, responsable, loyal
L'anarchie, dans un premier temps
Pour aller toujours de l'avant
Être inconnu est une grande jouissance
Être connu est une terrible impuissance
Être inconnu, c'est être tout le monde
Être connu, c'est être personne
Le vrai paradoxe, n'est pas un paradoxe
Le faux paradoxe, est un paradoxe
Nous mettons dans les mots
Notre histoire personnelle
Et tout notre conditionnement
Aucun mot n'est neutre et impersonnel
Chaque mot est une histoire
Comme chaque peuple est une histoire
Et toutes les petites histoires font la grande Histoire
C'est tout cela qui construit
C'est tout cela qui détruit
C'est tout cela qui fait la guerre
C'est tout cela qui fait la paix
Tout ceci qui fait nos constructions
Ce qui est dans nos têtes, fait nos maisons
L'architecture de nos édifices
Est la projection architecturale, de nos cerveaux à idées fixes
C'est une même et seule chose
Et le dire, moi je l'ose
La liberté
Sait qu'il n'existe pas de liberté
Pour aucune parenté
La liberté
Sait qu'il n'y a aucun choix
Et en quoi que ce soit
Tout ceci est très inconvenant
Tout ceci est très dérangeant
Cela est intempestif, pas dans le temps
Et cela ne rentre pas dans le signifiant
L'on va encore dire que je suis dingue
Que je suis un pauvre baltringue
Peu, je m'en soucie, de la sorte
Comme je ris, de mes mauvaises notes !
Ainsi, voici l'écriture invisible
Encore plus cocasse, que l'homme invisible
S'il y a du hasard en mécanique quantique
Il n'y a aucun hasard en mécanique classique
Ce sont des niveaux d'organisation complètement différents
A l'échelle du physicien
Et à l'échelle de l'humain
Même si tout y participe
Même si tout en est le principe
Comme l'adulte colonise l'enfant
Comme l'homme colonise la femme
Nous sommes tous et toutes dans l'infâme
C'est la vérité, le signaler n'est pas méchant
Comme le docteur Cyrus Irampour
Pour la transdisciplinarité, il faut être pour !
Vous voulez l'harmonie sur Terre
Et l'on vous traite de mystique
Vous voulez l'enfer sur Terre
Et l'on vous encense, comme pragmatique
Ainsi, les humains sont vos frères
C'est ainsi, parmi certains libertaires
Pour le malheur, des humains, ils font des prières
Toujours, vous préférez des gens comme feu Henry Ford
Qui finançait le régime nazi
Moi, je préfère des savants, comme feu Lewis Mumford
Et toute la lucidité de son histoire de la technologie
Mais nous sommes tous et toutes
Dans la folie des mots, des livres, des films
Qui de nous, se foutent
Et qui avec nos vies, ne riment
Le sexe fort, c'est la femme
Le sexe faible, c'est l'homme
C'est tellement évident, en somme
Qui ne le sait, devrait avoir un blâme
Balayons avec le faubert
Dans notre tête pleine de poussière
Depuis des générations et des générations
Nous reproduisons les mêmes comportements
Programmés, engrammés, conditionnés, c'est dément !
Disputes, conflits, tensions, agressivité, c'est sempiternel
De l'atome à l'étoile, l'éternité fondue
Et de tous les individus
Qui font la société si cruelle

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien

 

Lire la suite

Faubert et les Faubert

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Tous les Faubert
897 personnes, 9440 du rang
Que même un Faubert
Ne connaît pas
Les connus et inconnus
C'est le marathon du patronyme
C'est la farandole de l'anonyme
Tous les ceci, tous les cela
Dans une même ville
Dans la même activité
Avec parfois, les mêmes prénoms
L'on ne s'y retrouverait plus
Cela serait pure folie
Toute identité serait usurpée
L'on ne saurait plus qui est qui
Et aussi la guerre des patronymes
Des armées aux étranges pantomimes
Les Martin, 236.172 personnes
Les numéros un
Contre les Bernard (2), 131.901 personnes
Les Thomas (3), 119.078 personnes
Contre les Dubois (4), 114.001 personnes
Les Durand (5), 111.510 personnes
Contre les Robert (6), 106.161 personnes
Les Moreau (7), 103.056 personnes
Contre les Petit (8), 95.876 personnes
Les Simon (9), 95.733 personnes
Contre les Michel (10), 95.381 personnes
Les Laurent (12), 85.243 personnes
Contre les Dupont (25), 65.320 personnes
Et cela est reproductible
Dans tous les pays
Aux armées aux nouvelles cibles
Se battre pour un patronyme
Pas plus absurde, que pour la patrie
Pas plus débile, que pour la propriété
Tout aussi inepte, que pour l'industrie
Et aussi bête, que pour l'argent sacré

Patrice Faubert (2009), pouète, puète, peuète, paraphysicien

Lire la suite

Le naturiste et le nudiste

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Le nudiste est ségrégationniste
Il faut mettre sa tenue
C'est à dire, se mettre tout nu
Le naturiste n'est pas séparatiste
Avec lui, l'on peut cohabiter
Du moment, que l'on respecte sa nudité
Le nudiste est parqué
Dans des camps
Le naturiste vogue
Parmi les vents
Le nudiste est encarté
Et parfois un peu puritain
Il lui faut se cacher
Le naturiste aime sa liberté
C'est de temps en temps, un galopin
Et lorsqu'il le peut, un libertin
Le naturiste et le nudiste
Ne peuvent se rencontrer
Leurs mentalités ne sont pas les mêmes
Et qui sait s'ils s'aiment ?
Le nudiste aime être contrôlé
Le naturiste apprécie de folâtrer
Et si cela était une politique
L'on pourrait dire sans être cynique
Le nudiste est un réactionnaire
Le naturiste est un révolutionnaire
Oh ! tout ceci est bien simpliste
Ah ! comme cela est réductionniste
Certes, certes, j'en conviens
Moi qui aime voir les dessous féminins
Cela n'empêche pas, c'est certain
Rien n'est d'une grande simplicité
Tout est si compliqué
Tout est si mélangé
Qu'on ne peut rien expliquer !
Et pourtant, c'est si simple, la nudité
Quand elle n'est pas régentée
Les eaux qui vous caressent le corps
Le soleil qui vous jette un sort
Le salut invisible de toutes les morts
Et les pensées dans tous les ports
La perversion n'est pas dans la nudité
Mais seulement dans les têtes dogmatisées
La nudité, du laid, du beau, ne se soucie
La nudité est ce qu'elle est, c'est la vie !

Patrice Faubert (1994) pouète, peuète, puète, paraphysicien

Lire la suite

Paraphysique des trois punkettes

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Trois jeunes punkettes, des Pussy Riot
Que Poutine juge de trop
Car elles chantent trop haut
Et deux ans de travail forcé
Pour leur apprendre à ramper
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans
Ekaterina Samoutsevitch, 29 ans
Maria Alekhina, 24 ans
Condamnées par le fascisme
Condamnées par le stalinisme
Condamnées par l'intégrisme
Et vive le blasphème
Oh ! que je les aime !
Par contre, la répression, nous la connaissons
Partout, c'est la même, nous la subissons
Toujours le même soleil
Partout ou presque, c'est pareil
Rien de vraiment ahurissant
Rien de vraiment esbaudissant
La bêtise est de fer
Elle peut toujours mieux faire
Bien être artificiel
Ce sont des médicaments qui agissent
Bien être naturel
C'est le bon côté de Narcisse
Le bien être artificiel
Est de plus en plus fréquent
Le bien être naturel
Est presque attribut de dément
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Déverse ses poisons, dans chaque humain, qui est sa poubelle
Se déplacer d'un pied sur l'autre
En s'élevant, j'en suis l'apôtre
Et l'on peut amplifier le processus
Avec des échasses urbaines, ô consensus
Nos corps sont structurés
Qu'on le veuille ou pas, par nos mentalités
Et par le commerce qui en découle
Il faut que les voitures roulent
Mais sous le soleil, nous pourrions être en totale nudité
Plus de maillots de bain, et autres vêtements d'été
Et un secteur économique en complète inutilité
Mais en Europe, il fait si froid
Qu'il faut bien se vêtir, ma foi
Hélas, le déterminisme climatique
Est aussi inflexible, que le déterminisme psychologique
Mais pas forcément, puisque dans les pays latins
Catholiques à la folie, l'on ne peut montrer ses seins
Les religions ont honte du corps humain
Les idéologies ont honte du corps humain
Ou alors, dans des endroits à l'écart
Ou alors, l'on vous met à part
Rien n'est jamais le fruit du hasard
Que l'on soit ceci ou cela, ou même anar
Chaque religion a son conformisme
Chaque idéologie a son conformisme
Nous sommes tous et toutes dans le conformisme
Et tout le monde veut imposer son conformisme
Tous les médicaments psychologiques
C'est la folie mise en cage
Comme l'oiseau qui y mange ses graines
C'est la loterie de la santé, en déveine
Les pauvres ont tendance à se dévaloriser
Les riches ont la propension à se survaloriser
Nous ne connaissons pas nos politiciens
Nous ne connaissons pas nos artistes
Nous ne connaissons pas nos intellectuels
Ce ne sont que des apparitions
Que l'on ne peut mettre en l'équation
Et nous aimons ce que nous ne connaissons pas
Et que je sache, nous ne les fréquentons pas
C'est toujours d'après des rumeurs
C'est souvent d'après des humeurs
C'est la rubrique " farces et attrapes "
Vous aimez que l'on vous tape
Certes, ce sont de malhonnêtes gens
Certes, beaucoup parmi eux, sont des déments
Certes, en vérité, ces gens-là, ne sont guère intéressants
Certes, ce sont des arrivistes, des plagiaires, des tyrans
Il faut être naturiste de corps
Il faut être naturiste d'esprit
Pas besoin d'être fort
Même si l'on vous jette des sorts
Mais seulement simple de corps et d'esprit
Nous entendons une erreur, et à l'infini
Nous la répétons, moi, toi, lui
Et méfions-nous de nos certitudes
Et méfions-nous de nos habitudes
Le parfait inconnu, c'est notre voisin
Tout aussi bien que notre copain
De temps à autre, ils font des manifestations
Et nous ne savons, ce qu'ils sont
L'on peut résoudre une intégrale
Yeux bleus, yeux marrons, de façon totale
Mais jamais, l'on ne met en équation
Ses copains, ses parents, sa moitié
Certes, cela peut paraître une banalité
Car le véritablement connu, est inconnu à la raison
Personne ne veut lâcher l'affaire
Tout le monde veut son bol d'air
Et pourtant, tout le bien, sur Terre
Que nous pourrions nous faire
Justement, en dehors de toute affaire
D'argent, d'amour, de sentiment, de politique
De tout ce fatras, de toute cette clique
Qui semble sans aucune fuite, belle mécanique
Tout ceci, à la vie, est une escroquerie
Tout cela, à la vie, est une supercherie
Les gens votent pour des politiciens
Qui à la vie, ne connaissent absolument rien
Je vous le dis, en vérité
Il ne faut être, jamais, ni juge, ni policier
Trois jeunes punkettes, des Pussy Riot
Que Poutine juge de trop
Car elles chantent trop haut
Et deux ans de travail forcé
Pour leur apprendre à ramper
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans
Ekaterina Samoutsevitch, 29 ans
Maria Alekhina, 24 ans
Condamnées par le fascisme
Condamnées par le stalinisme
Condamnées par l'intégrisme
Et vive le blasphème
Oh ! que je les aime !

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien

Lire la suite

Mémoire et intelligence

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Mille cinq cent quinze, Marignan
En savoir la date, c'est plaisant
Mille quatre cent quinze, Azincourt
Se souvenir de la date, c'est marrant
Mais c'est la foire à la mémoire
Car Marignan, en fait, c'est quoi ?
Contre qui s'est-on battu, et surtout pourquoi ?
Voilà la seule question d'importance
Et qui fait réellement recours à l'intelligence
Et défaite ou victoire
Chaque pays en a son miroir
Son Nagasaki ou son Pearl Harbor
Des faits de guerre, que l'intelligence abhorre
Toujours la mémoire répète, l'intelligence innove
Toujours la mémoire reproduit, et jamais vraiment, aucune chose neuve
Voilà pourquoi, c'est une profession de foi
La culture n'est pas intelligente, elle aime les rois
Aucune culture ne sauve de la tyrannie
Car en vérité, seule l'intelligence gratifie
La culture c'est toute une panoplie
Elle peut même s'habiller en hippie
Si la culture a besoin de l'intelligence
L'intelligence n'a pas besoin de la culture
La guerre tolère bien la culture
Aucune guerre ne peut aimer l'intelligence
Les bonnes mémoires sont utilisées
Pour dans les hiérarchies, s'élever
La culture aime séparer
L'intelligence n'est qu'intelligence, elle ne peut diviser
La culture est un discours logique
Qui mène le monde à la trique
La logique de tout discours
Et c'est souvent très lourd
Nous permet de justifier toutes nos mauvaises actions
Nous permet de nous donner de ridicules leçons
Et de faire, de la vie, une malédiction
Le discours logique est une surdité
Il permet de justifier toutes les atrocités
Comme l'argent, la pire de toutes les autorités
L'on ne connaît, vraiment personne
Ni soi-même, encore moins les autres
Et dans cette prétendue connaissance qui raisonne
Tout le monde se vautre
La mémoire sait des choses
Elle définit ce qu'est une rose
L'intelligence ne veut aucune conclusion
Elle se défie de toutes les classifications
La culture tient la révolution en laisse
La culture entretient toutes les détresses
L'intelligence ne va à aucune messe
A la culture, elle montre ses fesses
La culture croit en la révolution du dit
L'intelligence est la révolution du fait
Ce que nous écrivons ou disons, n'est pas intéressant
Le plus souvent, mais pourquoi nous disons ou écrivons, seulement
Car s'il n'y avait pas d'objets gratifiants
Car s'il n'y avait pas d'êtres gratifiants
Dans l'écoulement de nos vies, régit par des dictateurs déments
Dans ce qui fait notre environnement
Nous n'aurions alors plus aucune raison d'agir
Et au plus vite, nous voudrions en finir
Cependant que l'administration des choses
Est de plus en plus d'une torridité démentielle
Dans cette guerre à l'humain, aucune pause
Pour les pauvres, aucune éclaircie dans le ciel
Les punks, dont j'étais, avaient bien raison
Aucun futur, aucun avenir, dans le nazisme planétaire
Dans cet implacable talon de fer
Et s'il y a des quantités de mémoires qui font
Il n'y a qu'une seule intelligence, pour une intégrale transformation
De cela, personne n'est le propriétaire
De ceci, personne n'est le dépositaire
Et même l'anarchie est encore conservatrice
Avec ses grands prêtres et ses livres sacrés
La pensée mise en bocal, est réductrice
Tout, absolument tout, doit être chamboulé !
Le discours logique, est la logique du discours
Voilà pourquoi, l'être humain est complètement sourd
Et l'homme déteste l'homme
Et la femme exècre la femme
Et l'enfant abomine l'enfant
Les mots savent se déguiser
Pour arriver à leur fin
Ignorants, savants, gentils, méchants, distingués, cultivés
Les mots nous mettent dans le pétrin

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien

Lire la suite

Curiosity, aller sur Mars, pourquoi faire ?

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Pas besoin d'aller sur Mars
Le scorpion languedocien
Peut jeûner durant neuf mois
Et il ne fait pas rien
C'est le soleil qui lui fait loi
Pas besoin d'aller sur Mars
Le minotaure typhée
Jusqu'à un mètre de profondeur, peut creuser
Pour sa précieuse nitée
Et pendant un mois, peut se passer de manger
Pas besoin d'aller sur Mars
Et les humains qui ont pour cadeaux
Leurs nombreuses couleurs de peaux
Du soleil et de quelques mutations
Et là, pas besoin de science-fiction
Et c'est une seule et même population
Avec environ seulement 25000 gènes globaux
Pour petitement une cinquantaine de gènes, c'est rigolo
Pour la couleur de la peau !
Pas besoin d'aller sur Mars
Comme je le disais à des copains
Inutile d'aller chercher bien loin
Pas besoin d'aller sur Mars
Et tout cela pour la terraformation
Car nous avons saccagé la Terre, notre maison
Ainsi, la Terre sera une poubelle
Et Mars en ce cas, nous apparaîtra fort belle !
Et nous referons les mêmes stupidités
Et nous reproduirons les mêmes monstruosités
Aller sur Mars ? quelle farce !
En effet, pas besoin d'aller sur Mars
De toutes façons, les insectes sont là
Avec nous, partout, ils iront, voilà
Nous les emporterons dans nos bagages
Car ils se rient de tous les marécages
Aller sur Mars ? pourquoi faire ?
Tout est déjà sur Terre...
Et un jour, des Jeux Olympiques intergalactiques
Aussi cyniques, aux records intergalactiques
Et toujours autant d'impécunieux, d'impécunieuses rachitiques
Et toujours des hommes et des femmes politiques
Et donc, des humiliés, des affamés, des exploités, tous les pleurs
Des profiteurs, des sans-saveur, des dictateurs, tous les malheurs
Pas besoin d'aller sur Mars
Non mais...quelle farce !
Maintenant, le capitalisme est vert
Il faut ménager la planète Terre
Pour pouvoir encore y faire des affaires
En attendant d'y expandre ses mauvaises manières
Et ce dans tout l'univers
Pour y piller toutes les ressources énergétiques
Pour y exterminer toutes les vies hypothétiques
Pas besoin d'aller sur Mars
Du plastique biodégradable pour les riches en jouir
Du plastique indigérable pour les indigents du jouir
La richesse n'ira plus au bord de la mer
Mais sur Mars ou autre, visiter quelques cratères !
Toutes les drogues sont dans le corps humain
Naturellement, hormis la vitamine C, ce corps martien
Que nous ne synthétisons pas, c'est pas malin !
Les humains sont des déments névrotiques
Qui veulent propager le capitalisme à l'intergalactique
Et Mars serait une première étape, à cette folie
Toujours le même mouvement, du très grand, au tout petit
Ce que les humains ont fait sur la planète Terre
Partout ailleurs, ils le referont, toujours réactionnaires
Famines, génocides, guerres, viols, inégalités, massacres divers
Allez sur Mars
Pourquoi faire, quelle farce !
Et nous en ferons une chanson
Et tous ensemble nous rimerons
Aller sur Mars
Pourquoi faire, quelle farce !
Une planète au capitalisme biodégradable
N'en serait pas pour autant, plus aimable !
C'est dans nos têtes, que tout doit changer
Pour qu'enfin, tout être humain, devienne sacré
Il y a tant à faire, sur la planète Terre
Il y a tant à s'émerveiller sur la planète Terre
Il y a tant à découvrir sur la planète Terre
Il y a tant à partager, sur la planète Terre
Aller sur Mars
Pourquoi faire, quelle farce !
Mais toute idée est reçue
Par exemple, c'est tout vu
C'est le soleil qui est artificiel
Le bronzage n'est donc jamais artificiel
Il n'y a pas d'intelligence artificielle
Mais seulement la mémoire artificielle
Pas de gonflette, mais un effort musculaire répété
Qui donne de la force, à des muscles hypertrophiés
Toute idée est reçue, comme un poing dans la figure
Toute idée reçue, nous roule dans sa sciure
Et la liste serait si longue, asymptote infernale
Que je la délaisse, c'est bien normal !

Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien

Lire la suite

La pensée conditionnée

30 Mars 2013 , Rédigé par Patrice Faubert

Nous voulons des relations
Sinon, autant être sur une île déserte
Nous voulons partager nos créations
Sinon, autant être sur une île déserte
Car jamais nous ne comprenons
Que nous sommes sur une île déserte
Il ne peut y avoir la moindre relation
Là où tout est compétition
Il ne peut y avoir la moindre relation
Là où tout est hiérarchie
Il ne peut y avoir la moindre relation
Dans ces stupides conditions
Non, je ne vois pas tout en noir
Mais la pensée est conditionnée, du matin au soir
Au fond, nous ne voulons partager
Que nos fausses créations, toujours formatées
Mais nous avons le faux besoin, ainsi d'exister
Sur une Terre, aux relations authentiques désertées
Et nous endossons du peintre, la panoplie
Et nous enfilons du poète, la suffisance infinie
Nous voulons des relations
Sinon, autant être sur une île déserte
Alors, que chaque être humain
Est sur une île déserte, en plein
Il n'y a pas la moindre vraie vie
Dans aucune de nos nombreuses hiérarchies
Il n'y a pas la moindre relation
Là où sévit la compétition
Là où surgit la comparaison
Non, je ne vois pas tout en noir
Mais la pensée est conditionnée, à ne pas le voir
Sinon, il faudrait que nous nous transformions
Pour enfin, avoir des véritables relations
Ainsi, nous sommes sur une île déserte
Tous les arts, tous les sports, sont conditionnés
Toutes les activités humaines sont programmées
Pour divertir quelques bourgeoisies éclairées
Puis, c'est la bagarre, pour être récompensé
Autrement, nous ne savons pas exister
Et toujours, il faut être un enfant, un père, une mère
Et jamais l'humanité entière
Nous voulons une révolution
Sans le moindre changement
Des idées et surtout des comportements
En réalité, il faut, une révolution de la révolution
A nos yeux, elle est offerte
Cette belle île déserte
C'est notre relation
Qui jamais ne s'exprime, toujours muette
Elle se déguise, elle prend des airs
Elle se dit réactionnaire ou révolutionnaire
C'est une île déserte, c'est notre relation
Cependant, tout individu est l'humanité entière
Tout individu meurt quand les autres meurent
Tout individu vit quand les autres vivent
Tout individu souffre quand les autres souffrent
Non, je ne vois pas tout en noir
Même si toutes les croyances sont fausses
Tout comme la religion du grand soir
Et vraiment, de tout cela, je me gausse
La réalité n'est pas ce que l'on voit
La réalité n'est pas ce que l'on croit
La vérité n'est pas la pensée conditionnée
Et toute pensée est conditionnée
La vérité n'est pas le cerveau programmé
Et tout cerveau est programmé
Les humains sont des îles désertes
Peu hospitalières, rarement offertes
Et la seule solution
Est une révolution de la révolution !

Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien

Lire la suite